Pour changer des avions, et pour me dégourdir les doigts entre deux séances de travail sur ma prochaine création, je vous propose le montage de la JEEP WILLIS proposée par MODELIK au 1/24. Et puis, cela me fait plaisir d’aller jouer dans la cour de Morph !

Le nombre de pièces annoncé (650) sur un site commercial ne pouvait que m’enthousiasmer car gage d’un certain pinaillage dans les détails (ça, j’adore). Par contre le temps de montage annoncé de 7 heures m’a laissé un peu perplexe !
La documentation
La documentation (internet ou autre) ne manque pas. De plus il est relativement aisé d’en trouver un modèle grandeur et de la photographier sous toutes les coutures.
Le modèle
Dans la pochette au format A4 nous trouvons:
- 2 planches de divers plans des principaux organes. Ces derniers sont dans le plus pur style « dessineux ». Pas évident à lire pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec le dessin industriel.
- 1 planche pour la mise en forme des différentes tiges métalliques et tubes.
- 7 planches de pièces.
Un plan trois vues du modèle fini est imprimé sur la troisième page de la pochette.
A noter au verso des deux planches de plans, des photos en noir et blanc du modèle. A ce sujet, je ne pense pas que ce soit le modèle papier qui ait été pris en photo, mais plutôt une maquette en plastique qui a servi de modèle pour l’élaboration de la version en papier. Certains éléments du moteur, par exemple, ont des formes impossibles à reproduire autrement que par moulage. Cela n’enlève rien à la qualité de la maquette, bien entendu.
La construction
Evidemment, ce modèle ne s’adresse pas à des débutants. Une certaine expérience est indispensable. Aussi je ne détaillerai pas la construction pas à pas. Des photos sous différents angles des organes montés illustreront cet article. Elles aideront surtout ceux qui ont des difficultés pour lire un plan ou ne sont pas des adeptes de la mécanique.
De plus je donnerai une idée du temps passé au montage (y compris le temps de réflexion car les indications sont peu nombreuses). Histoire de voir.
Selon mon habitude j’ai commencé par le montage des sous-ensembles gardant les éléments de carrosserie pour la fin. La logique (la mienne) aurait du être de commencer par le moins motivant :les roues, mais j’ai craqué devant le bloc moteur.
Le bloc moteur (12 heures)
On dispose d’un plan multi-vues pour assembler ce moteur. Les fanas de mécanique apprécieront car tout y est.

J’ai découpé grossièrement (en laissant le code repère apparent) tous les éléments du moteur et je les ai regroupés par organe ou équipement dans des petites boites. C’est la méthode la plus simple car les éléments se rapportant au moteur ne sont pas tous sur une même planche. Cette opération est facilitée par le fait que les deux chiffres de repérage des pièces sont les mêmes pour toutes les pièces d’un même organe. Bien entendu cette méthode demande un minimum d’ordre, mais elle facilite bien la vie en pareil cas.
J’ai commencé par assembler le bloc proprement dit, sur lequel j’ai greffé, à l’arrière, la cloche d’embrayage, puis la boite de vitesses pour terminer avec la boite transfert.
Puis ce fut au tour des différents équipements (delco, bobine, filtration etc.). J’ai terminé avec la partie avant (ventilateur, alternateur, courroie etc.).
Les champs des différentes pièces ont été passés au feutre gris clair pour les petites pièces ou à la gouache de la même teinte pour les pièces plus importantes.
J’ai été obligé de confectionner le bouchon de la jauge à huile et la sortie cylindrique du circuit d’eau sur la culasse car je ne les ai pas trouvés sur les planches. Le premier avec une rondelle découpée à l’emporte pièce dans du carton 5/10 et la deuxième en roulant une bandelette de papier sur elle-même jusqu’à obtenir le bon diamètre.
Les fils des bougies ont été réalisés en « fil au chinois ». Voir au rayon mercerie.





