compresseur de freins pour les locomotives à vapeur
Posté : sam. sept. 17, 2016 4:53 pm
Au fil des années, j'ai accumulé un tas de vieilles locomotives jouef à des prix invraisemblablement bas. Mais le bon marché a son corollaire en ce qu'on n'a souvent que ce que ça vaut. Ce n'est pas grave et on fait ce qu'on peut pour remettre en état ces petites choses lamentables. Dans cet ordre d'idée, je viens de réaliser un compresseur qui manquait sur une 140C achetée 10€ dans une bourse l'année dernière. J'ai fait bien d'autres choses sur cet engin, mais le compresseur est essentiellement en papier, ce qui est bien du domaine du forum.
Ces compresseurs, actionnés par la vapeur , fournissaient de l'air comprimé (dans le cas de celui qui m'intéressait, à 5 bars environ) qui servait à libérer les freins pour que le train puisse rouler. À la moindre fuite, tout le convoi était freiné. Quelques catastrophes bien gores,autrefois, avaient fini par imposer ce type de freins, plus sécurisant.
Il y a un groupe moteur, sans ailettes et un récepteur qui est le compresseur, avec des ailettes. Au 1/87 éme, ce n'est pas gros. Je vous mets une planche avec de quoi en faire quatre en fin d'article. Il y a peu de détails. Je pense qu'on peut en trouver sur les planches de trains des grands fabricants, mais je n'ai pas cherché.
Voici les pièces découpées, sur un petit carreau de faïence; à gauche le tour du futur moteur d'entraînement (prendre 2cm de bande), puis les pièces de plusieurs sortes: des ronds simples (deux) des doubles sans languettes (trois) et avec languettes (huit grands et 6 petits). Mon carton fait 0,3 mm d'épaisseur, contrôlée au palmer. Je crois que c'est du 220g clairefontaine, mais comme j'ai pris une feuille dans un tas non classé, je n'en suis pas sur. voici une vue de la planche que j'ai utilisée. J'en mettrai une autre au trait, c'est plus facile pour la découpe. La construction des deux blocs de cylindres, moteur sans ailettes, compresseur avec ailette. Pour le compresseur, on colle les petites pièces, une grosse, une petite et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on atteigne l'épaisseur désirée (6 mm); collage, colle tite bond standard. Pour le moteur, on fait un cercle avec la bande (en prendre 2 cm) et on colle dessus et dessous le petit morceau bizarre. C'est quasi fini; on va assembler les deux ensembles avec du fil de fer récupéré sur les fermetures d'emballages. Les fils sont très souples et fins. On perce les blocs comme sur la photo et on passe deux tiges verticales Sur les côtés, on ajoute deux petits bouts dont un avec encore un peu de son plastique de revêtement Les deux tiges principales sont repliées au dessus des cylindres du moteur. Les tiges sont collées à la cyano liquide.
Faire les trous dans la partie moteur et y passer le fil de fer demande patience et minutie. Le formidable avantage du papier, c'est que si on s'énerve trop, on peut directement se soulager en écrasant, brûlant, déchirant (ou les trois à la fois) la pièce agaçante et recommencer puisque ça ne coûte pas grand chose et que c'est censé être du plaisir.
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Ces compresseurs, actionnés par la vapeur , fournissaient de l'air comprimé (dans le cas de celui qui m'intéressait, à 5 bars environ) qui servait à libérer les freins pour que le train puisse rouler. À la moindre fuite, tout le convoi était freiné. Quelques catastrophes bien gores,autrefois, avaient fini par imposer ce type de freins, plus sécurisant.
Il y a un groupe moteur, sans ailettes et un récepteur qui est le compresseur, avec des ailettes. Au 1/87 éme, ce n'est pas gros. Je vous mets une planche avec de quoi en faire quatre en fin d'article. Il y a peu de détails. Je pense qu'on peut en trouver sur les planches de trains des grands fabricants, mais je n'ai pas cherché.
Voici les pièces découpées, sur un petit carreau de faïence; à gauche le tour du futur moteur d'entraînement (prendre 2cm de bande), puis les pièces de plusieurs sortes: des ronds simples (deux) des doubles sans languettes (trois) et avec languettes (huit grands et 6 petits). Mon carton fait 0,3 mm d'épaisseur, contrôlée au palmer. Je crois que c'est du 220g clairefontaine, mais comme j'ai pris une feuille dans un tas non classé, je n'en suis pas sur. voici une vue de la planche que j'ai utilisée. J'en mettrai une autre au trait, c'est plus facile pour la découpe. La construction des deux blocs de cylindres, moteur sans ailettes, compresseur avec ailette. Pour le compresseur, on colle les petites pièces, une grosse, une petite et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on atteigne l'épaisseur désirée (6 mm); collage, colle tite bond standard. Pour le moteur, on fait un cercle avec la bande (en prendre 2 cm) et on colle dessus et dessous le petit morceau bizarre. C'est quasi fini; on va assembler les deux ensembles avec du fil de fer récupéré sur les fermetures d'emballages. Les fils sont très souples et fins. On perce les blocs comme sur la photo et on passe deux tiges verticales Sur les côtés, on ajoute deux petits bouts dont un avec encore un peu de son plastique de revêtement Les deux tiges principales sont repliées au dessus des cylindres du moteur. Les tiges sont collées à la cyano liquide.
Faire les trous dans la partie moteur et y passer le fil de fer demande patience et minutie. Le formidable avantage du papier, c'est que si on s'énerve trop, on peut directement se soulager en écrasant, brûlant, déchirant (ou les trois à la fois) la pièce agaçante et recommencer puisque ça ne coûte pas grand chose et que c'est censé être du plaisir.
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