La Navis Oneraria
- Paul
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La Navis Oneraria
Bonjour,
J'ai modifié la maquette du "caboteur antique". J'ai ajouté l'intérieur des pavois et les panneaux de cale.
La voilure est désormais conforme à ce que l'on sait par suite des récentes découvertes en méditerrannée. En fait, seule la voile carrée était utilisée.
La NAVIS ONERARIA était un petit navire de charge (un caboteur) uniquement propulsé par sa voile.
J'ai choisi l'échelle du 1:250e pour une présentation en flottaison. Cette échelle est utilisée par les éditeurs allemands WMH, CFM-Verlag, mais aussi par MMPapermodels.
Cette petite maquette reste très simple à monter.
J'ai modifié la maquette du "caboteur antique". J'ai ajouté l'intérieur des pavois et les panneaux de cale.
La voilure est désormais conforme à ce que l'on sait par suite des récentes découvertes en méditerrannée. En fait, seule la voile carrée était utilisée.
La NAVIS ONERARIA était un petit navire de charge (un caboteur) uniquement propulsé par sa voile.
J'ai choisi l'échelle du 1:250e pour une présentation en flottaison. Cette échelle est utilisée par les éditeurs allemands WMH, CFM-Verlag, mais aussi par MMPapermodels.
Cette petite maquette reste très simple à monter.
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- Navis Oneraria, un petit caboteur de l'antiquité romaine.
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- Michel cerfvoliste
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Sur les bords du Nil, il pourra aller avec le temple égyptien !
Merci Paul
Merci Paul
En cours : Weymann de Philippe RENNESSON et 205 de RONALDO
Quelques modèles de HY
Mon album : http://www.maquettes-papier.net/galerie ... ?cat=10339
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- Paul
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Merci aux amateurs.
Alors à vos ciseaux et vite des photos : l'assemblage demande moins d'une heure les doigts dans le nez.
Pour rebondir sur la remarque de Michel, bien que ce soit un navire de l'antiquité, ce n'est pas évident qu'il puisse remonter le Nil.
En effet, la navis oneraria ne possède ni tolets, ni avirons, elle n'avance que par l'effet du vent sur sa voile.
Pour remonter un fleuve, soit on la remorque, soit on la tire depuis le rivage (le halage) et c'est toujours payant !
La navis oneraria est un bateau de commerce = la recherche du profit maximum ou si on veut le meilleur rapport fret/charges ... les charges étant souvent représentées par la paye des matelots. Moins il y en a, moins c'est cher.
Une petite navis oneraria se contente d'un équipage de 2 marins et 1 apprenti (souvent l'un des fils de l'armateur, donc encore une paye en moins...).
Alors à vos ciseaux et vite des photos : l'assemblage demande moins d'une heure les doigts dans le nez.
Pour rebondir sur la remarque de Michel, bien que ce soit un navire de l'antiquité, ce n'est pas évident qu'il puisse remonter le Nil.
En effet, la navis oneraria ne possède ni tolets, ni avirons, elle n'avance que par l'effet du vent sur sa voile.
Pour remonter un fleuve, soit on la remorque, soit on la tire depuis le rivage (le halage) et c'est toujours payant !
La navis oneraria est un bateau de commerce = la recherche du profit maximum ou si on veut le meilleur rapport fret/charges ... les charges étant souvent représentées par la paye des matelots. Moins il y en a, moins c'est cher.
Une petite navis oneraria se contente d'un équipage de 2 marins et 1 apprenti (souvent l'un des fils de l'armateur, donc encore une paye en moins...).
- Michel cerfvoliste
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Ils ne sont pas tout à fait les mêmes mais ils lui ressemblent pas mal !
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- Paul
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C'est vrai !
sauf qu'Obelix n'avait pas facturé son travail de "remorqueur"
On sait que les bateaux de l'antiquité étaient déjà très spécialisés en fonction de leur "métier" (navire de charge, navire de combat, transport fluvial, etc...) et aussi en fonction du régime des vents de leur lieu d'exploitation. La navis oneraria était un caboteur (navigation côtière) qui fréquentait l'ouest de la Méditerranée, en gros de Massilia à Ostie (Marseille à Rome). Les vents sont connus et relativement puissants. Un navire pouvait donc se passer de rames. (Dans ces mêmes parages, on y a pratiqué la pèche à la voile jusque dans les années 50...)
Ce qui n'était pas le cas des trirèmes et autres navires de guerre qui devaient pouvoir avancer quelques soient les conditions de vent.
Et toute navigation fluviale impose tôt ou tard de recourir aux avirons, car le régime des vents y est souvent très aléatoire.
On sait aussi que les navires Égyptiens naviguaient à voile ET aux avirons.
La navigation antique était très pointue et les marins connaissaient parfaitement les limites de leurs bateaux.
Par ailleurs, la reconstitution récente du Kyrenia II démontre que ces navires étaient capables de naviguer en pleine mer et de remonter au vent au-delà de l'allure du travers.
sauf qu'Obelix n'avait pas facturé son travail de "remorqueur"
On sait que les bateaux de l'antiquité étaient déjà très spécialisés en fonction de leur "métier" (navire de charge, navire de combat, transport fluvial, etc...) et aussi en fonction du régime des vents de leur lieu d'exploitation. La navis oneraria était un caboteur (navigation côtière) qui fréquentait l'ouest de la Méditerranée, en gros de Massilia à Ostie (Marseille à Rome). Les vents sont connus et relativement puissants. Un navire pouvait donc se passer de rames. (Dans ces mêmes parages, on y a pratiqué la pèche à la voile jusque dans les années 50...)
Ce qui n'était pas le cas des trirèmes et autres navires de guerre qui devaient pouvoir avancer quelques soient les conditions de vent.
Et toute navigation fluviale impose tôt ou tard de recourir aux avirons, car le régime des vents y est souvent très aléatoire.
On sait aussi que les navires Égyptiens naviguaient à voile ET aux avirons.
La navigation antique était très pointue et les marins connaissaient parfaitement les limites de leurs bateaux.
Par ailleurs, la reconstitution récente du Kyrenia II démontre que ces navires étaient capables de naviguer en pleine mer et de remonter au vent au-delà de l'allure du travers.