corvette "la Lionne"
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Re: corvette "la Lionne"
Je poursuis dans les fausses poulies.
Je réserve en principe ce que je viens de décrire aux petits anneaux. Pour les poulies où on besoin de plus d'épaisseur, je procède comme suit:
Je fais trois ou quatre tours autour de la tige du crochet voilà ce que ça donne Je fais glisser les tours jusqu'au crochet
Comme pour les anneaux je dispose de plusieurs diamètres de fil et de crochets Je prends les fils d'entrée et de sortie dans une petite pince Et je tourne Les tours de fil autour du crochet donnent de l'épaisseur. Ensuite, on pourra estroper la poulie, la peindre, la déformer un peu, et même se servir de la queue torsadée pour faire une poulie à crochet qui ira se prendre dans des anneaux. C'est le cas des palans de la barre et ça pourrait l'être pour les palans des canons. Mais là, j'ai fait autrement...
Je continue juste après.
Je réserve en principe ce que je viens de décrire aux petits anneaux. Pour les poulies où on besoin de plus d'épaisseur, je procède comme suit:
Je fais trois ou quatre tours autour de la tige du crochet voilà ce que ça donne Je fais glisser les tours jusqu'au crochet
Comme pour les anneaux je dispose de plusieurs diamètres de fil et de crochets Je prends les fils d'entrée et de sortie dans une petite pince Et je tourne Les tours de fil autour du crochet donnent de l'épaisseur. Ensuite, on pourra estroper la poulie, la peindre, la déformer un peu, et même se servir de la queue torsadée pour faire une poulie à crochet qui ira se prendre dans des anneaux. C'est le cas des palans de la barre et ça pourrait l'être pour les palans des canons. Mais là, j'ai fait autrement...
Je continue juste après.
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Re: corvette "la Lionne"
Voilà ce que ça donne. C'est vraiment tout petit
avec du fil plus gros, on fait des fausses poulies un peu plus grosses. Pour les fixer on percera à 0,4 mm, voire 0,5. Voici avec du fil de 0,3 mm puis et et on torsade On voit que la queue torsadée est plus grosse qu'avec le fil précédent
à partir de 3 mm , je sais faire en bois voire en carton. Ça fera l'objet d'une autre série d'images plus tard. Mais trois millimètres au 140 ème, ça fait quasiment 45 centimètres . Il y en aura quelques unes, mais fabriquées autrement. La plupart des poulies d'un petit navire comme la Lionne étaient dans les 15 à 20 centimètres, avec souvent des yeux plus petits pour les voiles ou les guides de cordages, pas comme sur le soleil royal, le Victory ou autres vaisseaux de premier rang.
Je vais finir cette partie tout de suite.
J'ai la chance de ne pas encore trembloter et d'y voir assez avec des lunettes des lampes et des loupes, mais il vaut mieux faire ça quand on est jeune! Remarquez que pour ces choses j'essaie de "travailler" sur un fond clair!avec du fil plus gros, on fait des fausses poulies un peu plus grosses. Pour les fixer on percera à 0,4 mm, voire 0,5. Voici avec du fil de 0,3 mm puis et et on torsade On voit que la queue torsadée est plus grosse qu'avec le fil précédent
à partir de 3 mm , je sais faire en bois voire en carton. Ça fera l'objet d'une autre série d'images plus tard. Mais trois millimètres au 140 ème, ça fait quasiment 45 centimètres . Il y en aura quelques unes, mais fabriquées autrement. La plupart des poulies d'un petit navire comme la Lionne étaient dans les 15 à 20 centimètres, avec souvent des yeux plus petits pour les voiles ou les guides de cordages, pas comme sur le soleil royal, le Victory ou autres vaisseaux de premier rang.
Je vais finir cette partie tout de suite.
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Re: corvette "la Lionne"
L'image est un peu floue, mais quand même explicite
et la comparaison des trois que je viens de faire devant vous: Dans le plus petit, passent au moins deux fils n° 100 ou un n°40, ce qui est très suffisant à notre échelle. On reparlera des diamètres plus tard....
Depuis la (calamiteuse) remise à niveau du forum je ne sais pas si vous me suivez toujours. N'hésitez pas à glisser un petit message si vous en avez le temps. Quand je finis un modèle, j'enregistre le forum et ça me fait un souvenir!
Le choix du métal se justifie par sa résistance, sa facilité de mise en forme, sa facilité à peindre, à coller, voire à souder, et son coût plus que réduit pour moi. Avec 80 centimètres de deux fils multibrins de récupération, lampe de chevet et automobile je fais plus qu'une Lionne!
Aujourd'hui, j'ai enfin pu peindre les hunes et les vergues mais pas encore les poulies. Pour le montage, il faut souvent percer les vergues. Pour elles et quelques accessoires, j'ai du faire 20 trous dans la seule vergue de misaine par exemple... Quand je vous disais que c'était chronophage! En plus, ça fragilise l'objet. C'est pour ça que je me résigne à faire la mature en bois. Les morceaux genre brochettes et cure dents sont parfait à condition qu'ils ne soient pas en bambou (on ne voit pas les perçages dans l'axe) ou en balsa, trop fragile. Il n'est pas nécessaire d'utiliser des bois précieux, sauf si on va vers le modélisme d'arsenal, mais ce n'est pas mon propos et j'ai d'autres choses à faire de ma vie!
Je reviendrai au cas par cas sur les poulies quand ce sera nécessaire.
Ce sera tout pour aujourd'hui,
Très bonne soirée à toutes et tous.
Voici la fabrication d'un anneau avec un petit crochet fait avec de la corde à piano de 0,6 mm et du fil de cuivre de 0,15 mm. Début
résultat, excusez la qualité: et la mesure du diamètre total (entre 0,8 et 0,9 mm):et la comparaison des trois que je viens de faire devant vous: Dans le plus petit, passent au moins deux fils n° 100 ou un n°40, ce qui est très suffisant à notre échelle. On reparlera des diamètres plus tard....
Depuis la (calamiteuse) remise à niveau du forum je ne sais pas si vous me suivez toujours. N'hésitez pas à glisser un petit message si vous en avez le temps. Quand je finis un modèle, j'enregistre le forum et ça me fait un souvenir!
Le choix du métal se justifie par sa résistance, sa facilité de mise en forme, sa facilité à peindre, à coller, voire à souder, et son coût plus que réduit pour moi. Avec 80 centimètres de deux fils multibrins de récupération, lampe de chevet et automobile je fais plus qu'une Lionne!
Aujourd'hui, j'ai enfin pu peindre les hunes et les vergues mais pas encore les poulies. Pour le montage, il faut souvent percer les vergues. Pour elles et quelques accessoires, j'ai du faire 20 trous dans la seule vergue de misaine par exemple... Quand je vous disais que c'était chronophage! En plus, ça fragilise l'objet. C'est pour ça que je me résigne à faire la mature en bois. Les morceaux genre brochettes et cure dents sont parfait à condition qu'ils ne soient pas en bambou (on ne voit pas les perçages dans l'axe) ou en balsa, trop fragile. Il n'est pas nécessaire d'utiliser des bois précieux, sauf si on va vers le modélisme d'arsenal, mais ce n'est pas mon propos et j'ai d'autres choses à faire de ma vie!
Je reviendrai au cas par cas sur les poulies quand ce sera nécessaire.
Ce sera tout pour aujourd'hui,
Très bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Après ce petit aparté sur les poulies, je reviens sur les canons.
On trouve une documentation complète en cherchant "artillerie navale sous la révolution et le consulat". C'est un pdf à télécharger sur le forum marine.
nous en étions avec des affûts bruts et des canons tout juste ébauchés! pour l'embouchure, une roue percée en son centre (c'est le plus difficile!), les deux bandes devant vont servir à faire les reliefs sur le canon. Le fond de la culasse est un confetti fait à la troueuse! Pour ce genre de pièce qui ne doit pas être plate, j'utilise ici du papier aquarelle de 350g épais et souple en même temps que très résistant. Ce papier est cher, j'en ai parce que fais un peu d'aquarelle depuis longtemps. Ça se trouve dans les magasins pour loisirs créatifs, parce qu'on a pas besoin de papier arches "chiffon", pour faire des collages. Une qualité "études" (amateur peu exigeant!) est bien suffisante.
On monte le canon sur un axe . Ici, c'est un foret de 0,8 mm que j'ai collé sur un manche de pinceau (araldite). Et on colle les bandes... On voit qu'elles font moins d'un millimètre. C'est bon pour les nerfs quand on a eu une journée un peu difficile! Les bateaux anciens à petite échelle sont riches en cadeaux de ce genre! On y ajoute un petit anneau en arrière de la culasse qu'on remplira de colle pour simuler le bouton de culasse. Rappelez vous que l'anneau fait moins de 1 mm! Une tête d'épingle pourrait faire l'affaire, mais petite. Puis on le percera transversalement et lui mettra un énorme morceau de fil de fer de 0,6 mm de diamètre environ (dans les 10 cm à l'échelle) qui sera le pivot du canon sur l'affût. Je poncerai un peu avant peinture , mais c'est si petit que ce n'est pas vraiment nécessaire. il suffit de mettre la ligne de joint dessous!
Notre canon commence à ressembler à quelque chose.
Si vous avez téléchargé ou simplement consulté le pdf du début du message, vous avez vu qu'il faudra ajouter au moins un anneau à l'arrière de l'affût. Pour les canons anglais, c'est toujours 1, pour les canons français c'est généralement deux, mais comme la Lionne a des "petits" canons, je n'en ai mis qu'un. Il n'y a pas grand chose sur la maquette du musée! On a l'impression que les canons ont été posés là où ils sont parce qu’on, avait besoin d'un coin pour les ranger!
À bientôt pour la suite!
On trouve une documentation complète en cherchant "artillerie navale sous la révolution et le consulat". C'est un pdf à télécharger sur le forum marine.
nous en étions avec des affûts bruts et des canons tout juste ébauchés! pour l'embouchure, une roue percée en son centre (c'est le plus difficile!), les deux bandes devant vont servir à faire les reliefs sur le canon. Le fond de la culasse est un confetti fait à la troueuse! Pour ce genre de pièce qui ne doit pas être plate, j'utilise ici du papier aquarelle de 350g épais et souple en même temps que très résistant. Ce papier est cher, j'en ai parce que fais un peu d'aquarelle depuis longtemps. Ça se trouve dans les magasins pour loisirs créatifs, parce qu'on a pas besoin de papier arches "chiffon", pour faire des collages. Une qualité "études" (amateur peu exigeant!) est bien suffisante.
On monte le canon sur un axe . Ici, c'est un foret de 0,8 mm que j'ai collé sur un manche de pinceau (araldite). Et on colle les bandes... On voit qu'elles font moins d'un millimètre. C'est bon pour les nerfs quand on a eu une journée un peu difficile! Les bateaux anciens à petite échelle sont riches en cadeaux de ce genre! On y ajoute un petit anneau en arrière de la culasse qu'on remplira de colle pour simuler le bouton de culasse. Rappelez vous que l'anneau fait moins de 1 mm! Une tête d'épingle pourrait faire l'affaire, mais petite. Puis on le percera transversalement et lui mettra un énorme morceau de fil de fer de 0,6 mm de diamètre environ (dans les 10 cm à l'échelle) qui sera le pivot du canon sur l'affût. Je poncerai un peu avant peinture , mais c'est si petit que ce n'est pas vraiment nécessaire. il suffit de mettre la ligne de joint dessous!
Notre canon commence à ressembler à quelque chose.
Si vous avez téléchargé ou simplement consulté le pdf du début du message, vous avez vu qu'il faudra ajouter au moins un anneau à l'arrière de l'affût. Pour les canons anglais, c'est toujours 1, pour les canons français c'est généralement deux, mais comme la Lionne a des "petits" canons, je n'en ai mis qu'un. Il n'y a pas grand chose sur la maquette du musée! On a l'impression que les canons ont été posés là où ils sont parce qu’on, avait besoin d'un coin pour les ranger!
À bientôt pour la suite!
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Re: corvette "la Lionne"
En faisant un peu d'ordre dans mes photos, j'ai trouvé ceci concernant le montage des affûts des canons.
Les pièces constitutives les flancs l'affût sur le dos avec ses roues, sur le dos sur le pont des débuts! C'est juste après ces images que mon appareil photo a passé les 10 000 images et est reparti à zéro dans sa numérotation ce qui a renvoyé les photos plus anciennes au fond de la liste! Ce sont des images que j'avais faites en montant le prototype de l'affût.
S'il m'a satisfait à l'époque, on voit que les roues gagneraient à être collées un peu plus près du corps de l'affût.
On n'en a pas fini avec les canons. Aujourd'hui, j'ai peint les fausses poulies sur les vergues, les mâts et les hunes. Demain, je commence le gréement par les liures de beaupré.... Et je continuerai la description de la fabrication des canons pour vous.
Bonne soirée à toutes et tous.
Les pièces constitutives les flancs l'affût sur le dos avec ses roues, sur le dos sur le pont des débuts! C'est juste après ces images que mon appareil photo a passé les 10 000 images et est reparti à zéro dans sa numérotation ce qui a renvoyé les photos plus anciennes au fond de la liste! Ce sont des images que j'avais faites en montant le prototype de l'affût.
S'il m'a satisfait à l'époque, on voit que les roues gagneraient à être collées un peu plus près du corps de l'affût.
On n'en a pas fini avec les canons. Aujourd'hui, j'ai peint les fausses poulies sur les vergues, les mâts et les hunes. Demain, je commence le gréement par les liures de beaupré.... Et je continuerai la description de la fabrication des canons pour vous.
Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Suite des canons.
pour percer le trou du tourillon de support du canon. C'est difficile de le maintenir sans l'écraser ou le déformer. J'ai fait comme ça: Noter le tas qui attend derrière.
et voilà les pièces des mantelets, qui ne serviront que tout à la fin du montage Il y a deux carrés par mantelet, un pour l'intérieur, un pour l'extérieur. C'était des volets assez épais, on peut sans doute ajouter encore une épaisseur.
Les voici avec leurs fausses charnières. Il en faut 16, deux fermeront les deux sabords avant qui n'auront pas de canon. J'en ai fait 17 au cas où j'en perdrais un.... Je fais sans arrêt tomber les pièces sur lesquelles je travaille. Heureusement que je ne fais que peu de modèles en plastique. Le papier ne craint pas grand chose....
suite dans un instant. Le forum rame terriblement!
pour percer le trou du tourillon de support du canon. C'est difficile de le maintenir sans l'écraser ou le déformer. J'ai fait comme ça: Noter le tas qui attend derrière.
et voilà les pièces des mantelets, qui ne serviront que tout à la fin du montage Il y a deux carrés par mantelet, un pour l'intérieur, un pour l'extérieur. C'était des volets assez épais, on peut sans doute ajouter encore une épaisseur.
Les voici avec leurs fausses charnières. Il en faut 16, deux fermeront les deux sabords avant qui n'auront pas de canon. J'en ai fait 17 au cas où j'en perdrais un.... Je fais sans arrêt tomber les pièces sur lesquelles je travaille. Heureusement que je ne fais que peu de modèles en plastique. Le papier ne craint pas grand chose....
suite dans un instant. Le forum rame terriblement!
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Re: corvette "la Lionne"
suite des mantelets.
Pose des anneaux, deux à l'extérieur, un à l'intérieur. Quand il est ouvert, on voit l'anneau tout seul.Il servait à le maintenir fermé. De l'autre côté, un "Y" prenait les deux anneaux extérieurs qui étaient retenus par un taquet sous le plat bord au dessus du canon. Je ne les ai pas mis.... Les queues qui dépassent seront coupées.
Les canons, les affûts et les mantelets reliés par un mince fil de cuivre pour les suspendre . Peinture et séchage seront bien plus faciles. Les canons sont noirs, les mantelets aussi et les affûts, bois moyen. J'ai prévu de colorier les planches.... plus tard, mais pour le moment, c'est humbrol revell, heller qui sont au turbin. Vu le peu de couleurs, ce n'est pas ruineux. Je ne peux pas utiliser la gouache ou l'aquarelle, du moins pas partout à cause de l'usage abusif que je fais de la colle cyano . Même en ajoutant du fiel de bœuf, ça ne va pas comme je veux. Je finis des vieux pots. Bien sur, ce serait sans doute bien plus beau à l'aérographe... les pinceaux sont moins chers qu'un compresseur!
En fait je cherche à rendre l'effet de vérité sans passer par la peinture. le papier est parfait pour ça. Pas besoin de mélanges, de couches superposées pour nuancer, de nettoyages compliqués. Parfois, j'utilise de simples crayons de couleur!
tout ce beau monde suspendu sèche tranquillement. Il y a aussi les râteliers et les pompes pas encore peintes.La pièce unique tordue est la barre du gouvernail. Pas de roue sur la petite Lionne!
Sur les affûts français, la brague passait à travers des trous, sous le canon et était fixée su le pavois. Canons sortis, la brague n'est jamais tendue. Elle est là pour limiter le recul après le tir... Pour la passer à travers le canon j'ai trouvé plus simple de les enfiler tous sur un câble de la bonne taille et de couper ensuite au besoin pour le montage. Les fils que j'utilise sont teintés au brou de noix plus ou moins dilué pour les cordages foncés et au thé pour les clairs. . Et de temps en temps, j'en torsade un peu pour des cas exceptionnels comme les étais. Test de montage Je trouve que c'est très réaliste. Dans le prochain message on verra comment installer les canons.
Encore merci Buzuc. Je retrouve peu à peu le fonctionnement auquel j'étais habitué...
Je viens de finir les liures de beaupré, j'ai modifié un peu les porte haubans pour mieux éviter les canons et je devrai commencer les choses plus navales bientôt. Après les canons, il restera les hunes et la mâture. Tout est fabriqué et fini, ne reste plus que le câblage. Ça risque de me prendre deux ou trois mois, alors n'attendez pas trop de messages. Dans deux semaines, ils vont se faire sans doute plus rares. Je ne sais toujours pas si je vais faire les voiles..... Il faut les faire et les fixer avant de poser les vergues, voyez le montage de la "Toulonnaise".
En attendant le moment de ce choix cornélien, bonne soirée à toutes et tous!
Pose des anneaux, deux à l'extérieur, un à l'intérieur. Quand il est ouvert, on voit l'anneau tout seul.Il servait à le maintenir fermé. De l'autre côté, un "Y" prenait les deux anneaux extérieurs qui étaient retenus par un taquet sous le plat bord au dessus du canon. Je ne les ai pas mis.... Les queues qui dépassent seront coupées.
Les canons, les affûts et les mantelets reliés par un mince fil de cuivre pour les suspendre . Peinture et séchage seront bien plus faciles. Les canons sont noirs, les mantelets aussi et les affûts, bois moyen. J'ai prévu de colorier les planches.... plus tard, mais pour le moment, c'est humbrol revell, heller qui sont au turbin. Vu le peu de couleurs, ce n'est pas ruineux. Je ne peux pas utiliser la gouache ou l'aquarelle, du moins pas partout à cause de l'usage abusif que je fais de la colle cyano . Même en ajoutant du fiel de bœuf, ça ne va pas comme je veux. Je finis des vieux pots. Bien sur, ce serait sans doute bien plus beau à l'aérographe... les pinceaux sont moins chers qu'un compresseur!
En fait je cherche à rendre l'effet de vérité sans passer par la peinture. le papier est parfait pour ça. Pas besoin de mélanges, de couches superposées pour nuancer, de nettoyages compliqués. Parfois, j'utilise de simples crayons de couleur!
tout ce beau monde suspendu sèche tranquillement. Il y a aussi les râteliers et les pompes pas encore peintes.La pièce unique tordue est la barre du gouvernail. Pas de roue sur la petite Lionne!
Sur les affûts français, la brague passait à travers des trous, sous le canon et était fixée su le pavois. Canons sortis, la brague n'est jamais tendue. Elle est là pour limiter le recul après le tir... Pour la passer à travers le canon j'ai trouvé plus simple de les enfiler tous sur un câble de la bonne taille et de couper ensuite au besoin pour le montage. Les fils que j'utilise sont teintés au brou de noix plus ou moins dilué pour les cordages foncés et au thé pour les clairs. . Et de temps en temps, j'en torsade un peu pour des cas exceptionnels comme les étais. Test de montage Je trouve que c'est très réaliste. Dans le prochain message on verra comment installer les canons.
Encore merci Buzuc. Je retrouve peu à peu le fonctionnement auquel j'étais habitué...
Je viens de finir les liures de beaupré, j'ai modifié un peu les porte haubans pour mieux éviter les canons et je devrai commencer les choses plus navales bientôt. Après les canons, il restera les hunes et la mâture. Tout est fabriqué et fini, ne reste plus que le câblage. Ça risque de me prendre deux ou trois mois, alors n'attendez pas trop de messages. Dans deux semaines, ils vont se faire sans doute plus rares. Je ne sais toujours pas si je vais faire les voiles..... Il faut les faire et les fixer avant de poser les vergues, voyez le montage de la "Toulonnaise".
En attendant le moment de ce choix cornélien, bonne soirée à toutes et tous!
- buzuc
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Re: corvette "la Lionne"
Ah oui désolé je faisait du dépannage en arrière plan. Mais les remerciements sont de nouveaux actifs

Je m'en vais d'ailleurs de ce pas "liker" tes messages: Bien que je ne réponde pas sur tes messages je me régale à suivre ta construction. Merci
400 maquettes en attente, 365 jours par an, je fais comment ?
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Re: corvette "la Lionne"
Merci Buzuc
Voici la suite de la construction des canons.
Tous les affûts montés sur un gros fil teinté en brun (brou de noix), on les sépare un par un il faut une certaine longueur pour qu'ils soient montés comme sur la photo du montage précédent. On monte deux anneaux aux extrémités de la brague. faut le faire quatorze fois et ajouter un petit anneau à l'arrière des affûts. Si vous montez un canon derrière un mantelet fermé, vous en aurez besoin. C'est ici que se met le palan de retrait. Parce qu'il sert quand le recul n'a pas été assez fort pour que le canon soit repoussé à fond de la brague! qui sera alors tendue! Les fils dorés sont une récupération d'emballages de douceurs de Noël! J’ai fait des tas de choses avec. Les choses deviennent plus intéressantes. Le modèle étant petit, j'ai monté sur le même anneau la brague et les palans qui servent à mettre le canon en position de tir. Les fils passent dans les petits anneaux des affûts puis seront enroulés à plat sur le pont. Rassurez vous, c'est très facile! Voici un petit palan en cours d'assemblage. J'en fais de plus beaux maintenant... Notez que la brague fait environ 4 centimètres. Et tout ce petit monde. Je laisse toujours une bonne longueur de fil pour faciliter les repentir et éviter de me retrouver comme gros jean devant avec un bout de fil trop court... Et les voici tous posés sur le pont J'ai trouvé un petit historique de la Lionne. Il semblerait que dès le début, elle n'ait eu que douze caronades de deux calibres différents. Le pont devait être moins encombré que le mien! J'ai pu faire la plaque de présentation mais du coup, je ne sais plus si l'ingénieur était Pestel ou Cavaignac! Mais c'est sur, c'est bien un produit du pays des oliviers et du pastis! Notre écurie flottante a été reclassée "corvette de III ème classe" sous Napoléon le petit (Napoléon III pour ceux qui n'auraient pas lu Victor Hugo!).
Une petite suite bientôt
Voici la suite de la construction des canons.
Tous les affûts montés sur un gros fil teinté en brun (brou de noix), on les sépare un par un il faut une certaine longueur pour qu'ils soient montés comme sur la photo du montage précédent. On monte deux anneaux aux extrémités de la brague. faut le faire quatorze fois et ajouter un petit anneau à l'arrière des affûts. Si vous montez un canon derrière un mantelet fermé, vous en aurez besoin. C'est ici que se met le palan de retrait. Parce qu'il sert quand le recul n'a pas été assez fort pour que le canon soit repoussé à fond de la brague! qui sera alors tendue! Les fils dorés sont une récupération d'emballages de douceurs de Noël! J’ai fait des tas de choses avec. Les choses deviennent plus intéressantes. Le modèle étant petit, j'ai monté sur le même anneau la brague et les palans qui servent à mettre le canon en position de tir. Les fils passent dans les petits anneaux des affûts puis seront enroulés à plat sur le pont. Rassurez vous, c'est très facile! Voici un petit palan en cours d'assemblage. J'en fais de plus beaux maintenant... Notez que la brague fait environ 4 centimètres. Et tout ce petit monde. Je laisse toujours une bonne longueur de fil pour faciliter les repentir et éviter de me retrouver comme gros jean devant avec un bout de fil trop court... Et les voici tous posés sur le pont J'ai trouvé un petit historique de la Lionne. Il semblerait que dès le début, elle n'ait eu que douze caronades de deux calibres différents. Le pont devait être moins encombré que le mien! J'ai pu faire la plaque de présentation mais du coup, je ne sais plus si l'ingénieur était Pestel ou Cavaignac! Mais c'est sur, c'est bien un produit du pays des oliviers et du pastis! Notre écurie flottante a été reclassée "corvette de III ème classe" sous Napoléon le petit (Napoléon III pour ceux qui n'auraient pas lu Victor Hugo!).
Une petite suite bientôt
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Re: corvette "la Lionne"
Toujours sur les canons! Voici la coque vue de devant. Notez que la position des bossoirs a été reprise Le dessin du début était déjà modifié et est correct. Les canons sont à leur emplacement. C'est là que j'ai vu qu'il était impossible qu'il y ait seize canons de ce type sur la coque. On se demande s'ils n'ont pas été ajoutés par quelqu’un d'autre que le modéliste d'origine sur le modèle du musée de la marine. Au fit, les deux bandes noires qui traversent tout le pont en longueur ont été peintes au pinceau à main levée. On voit aussi une série de cabillots noirs .
Après cet aparté culturel d'histoire néolithique, voici les bragues disposées sur le pont. Je finirai mieux plus tard. Il faut coller les fils un par un sur le pont en essayant de garder une courbe harmonieuse..... Noter aussi le nouveau support d'embarcation prévu pour la grande barque qu'on a construite il y a peu. Et voici l'outil sublime et rare pour faire les cercles de cordages aplatis sur le pont. Mais ce sera sans doute pour demain! . C'est un petit tournevis (un axe quelconque fait l'affaire, mais métallique), un morceau de cartouche d'encre d'un stylo à bille qui rentre sur cet axe, on le passe avec le fil et on fera ensuite ce qui doit être fait.
Au dix neuvième siècle, la marine a eu un moment de passion pour l'ordre et la propreté. Les bateaux, comme vous le voyez avec la Lionne étaient très sobres, les capitaines ferlaient les voiles au plus près, ils faisaient repeindre le noir et le blanc dès qu'ils le pouvaient et les cordages qui traînaient sur les ponts les exaspéraient. Parce que même bien lovés sur le pont, au moindre prétexte, ils se déroulaient, et gênaient les déplacements. On a alors fait des sortes de paniers à cordages. Dedans c'était bien sur un vrai "mess" auraient dit les britanniques, mais de dehors, c'était bien propre. Les cordages que nous allons faire demain ne seront qu'une image transitoire qu'un capitaine ne voyait qu'au cours d'une revue. Sinon, il fermait les yeux ou trépignait de colère, mais apparemment pas Dumont d(Urville....
Bonne soirée à toutes et tous!
Et voici le pont de dessus avec les canons bien en place, les bragues et les palans fixés à travers la coque et les "manches " des anneaux qui dépassaient du pavois coupés à ras. Les fils des palans passent dans les petits anneaux latéraux des affûts, puis autour du bouton de culasse, puis seront enroulés sur le sol. Mais avant ça, il va falloir disposer les bragues. On voit bien la différence de l'avant, déplacement des bossoirs, des sabords et des porte haubans. Ceux ci seront un peu allongés plus tard. Les cabillots sont faits d'un petit morceau de fil à "wrapper" de 0,2 mm de diamètre à peu près en gardant l'isolant pour simuler la poignée. C'est plus vite fait que dit! Mais qui sait encore ce qu’était du wrapping? Un emballage de Cristo peut être? Non, c'est ça Les picots sont à 2,54 mm les uns des autres. Après cet aparté culturel d'histoire néolithique, voici les bragues disposées sur le pont. Je finirai mieux plus tard. Il faut coller les fils un par un sur le pont en essayant de garder une courbe harmonieuse..... Noter aussi le nouveau support d'embarcation prévu pour la grande barque qu'on a construite il y a peu. Et voici l'outil sublime et rare pour faire les cercles de cordages aplatis sur le pont. Mais ce sera sans doute pour demain! . C'est un petit tournevis (un axe quelconque fait l'affaire, mais métallique), un morceau de cartouche d'encre d'un stylo à bille qui rentre sur cet axe, on le passe avec le fil et on fera ensuite ce qui doit être fait.
Au dix neuvième siècle, la marine a eu un moment de passion pour l'ordre et la propreté. Les bateaux, comme vous le voyez avec la Lionne étaient très sobres, les capitaines ferlaient les voiles au plus près, ils faisaient repeindre le noir et le blanc dès qu'ils le pouvaient et les cordages qui traînaient sur les ponts les exaspéraient. Parce que même bien lovés sur le pont, au moindre prétexte, ils se déroulaient, et gênaient les déplacements. On a alors fait des sortes de paniers à cordages. Dedans c'était bien sur un vrai "mess" auraient dit les britanniques, mais de dehors, c'était bien propre. Les cordages que nous allons faire demain ne seront qu'une image transitoire qu'un capitaine ne voyait qu'au cours d'une revue. Sinon, il fermait les yeux ou trépignait de colère, mais apparemment pas Dumont d(Urville....
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour, voici la fin du montage de l'artillerie.
voici les choses qu'on fabrique avec l'outil du message précédent: Il y a un deuxième outil pour faire des rouleaux plus gros. On enroule une dizaine de spires autour de l'axe, on mouille avec de la colle à bois, on laisse prendre quelques secondes et on sort le petit rouleau en poussant sur le petit morceau de tube. Le cordage sort de l'axe. Pour les canons, on l'écrase avec une pince plate pour faire une galette dont on coupera les bouts qui dépassent. On colle la galette près du canon (une de chaque côté) et on colle le fil qui vient des palans vers le centre de la galette. Et ça fait comme sur les vrais bateaux et personne ne pourra les déranger et énerver le capitaine....On voit trois petites galettes dans le casier à gauche. Des cordages juste sortis du moule sont en tas à droite.Il vaut mieux les écraser avant que la colle ne soit sèche.
Voici la coque avec ses canons bien rangés et le sabord avant fermé par un mantelet. Sur cette photo, les deux barques sont juste posées .
Il serait préférable de ne mettre les anneaux sur la coque qu'au moment du gréement. En fonction de la précision des montages précédents, on peut avoir à en déplacer ou en rajouter. Il y en aura trop sur mon bateau parce que les mâts ne sont pas exactement où ils devraient être par exemple. On verra ça plus tard. De même, j'ai du rallonger un peu les porte haubans. Les caps de moutons étant aussi un peu trop gros compliquent la préfabrication. J'essuie les plâtres pour vous, si tant est que vous soyez tentés de construire un tel modèle.
Il neige dehors, c'est tout blanc. L'astrolabe est allée vers les grands froids puisque Dumont D'Urville a découvert la terre Adélie. Ils ont dû avoir bien froid!
Je ferai un petit aparté sur les détails ajoutés à la fin de la partie "papier"du montage.
Une vue de côté avec une erreur grossière qui me vient directement du plan.
Les charnières du gouvernail sont à l'envers. Il ne peut pas tenir comme ça. Ce n'est pas la coque qui doit être posée sur le gouvernail à moins que le navire flotte la tête en bas. J'ai corrigé ça et je modifierai les dessins. Les charnières du gouvernail doivent être au dessus de celles de la coque. Pour faire des pièces rondes répétitives, j'ai investi dans une troueuse perfectionnée qui coûte une douzaine d'Euros quand même. En fait, ce n'est pas pour faire des trous, mais pour récupérer les petites pièces rondes. De 2 à 4,5 mm de 0.5 en 0.5. Précise, et surtout facile, pas mal aux mains après des dizaines de pièces réalisées, même dans des matières épaisses. Par exemple pour les roues des canons Voilà, c'est fini pour l'artillerie. La lionne restera avec des canons qu'elle n'a jamais portés! Si les marins ont jamais voulu s'en servir, ils ont du courir sur les caillebotis, et avant, enlever les embarcations. Les caronades, plus courtes et plus légères étaient bien mieux adaptées à ces petits navires. Il fallait aussi fermer la descente vers la cale, comme pour se servir du cabestan. Il est aussi possible que les canons aient été dessinés trop grands. Je n'ai pas encore vérifié ça. Ils sont comme sur la maquette du musée, mais, si on peut la croire pour ce qui est des formes générales et de la mâture, il semble qu'elle soit un peu fantaisiste pour ce qui est de ces accessoires....
Bonne soirée à toutes et tous!
voici les choses qu'on fabrique avec l'outil du message précédent: Il y a un deuxième outil pour faire des rouleaux plus gros. On enroule une dizaine de spires autour de l'axe, on mouille avec de la colle à bois, on laisse prendre quelques secondes et on sort le petit rouleau en poussant sur le petit morceau de tube. Le cordage sort de l'axe. Pour les canons, on l'écrase avec une pince plate pour faire une galette dont on coupera les bouts qui dépassent. On colle la galette près du canon (une de chaque côté) et on colle le fil qui vient des palans vers le centre de la galette. Et ça fait comme sur les vrais bateaux et personne ne pourra les déranger et énerver le capitaine....On voit trois petites galettes dans le casier à gauche. Des cordages juste sortis du moule sont en tas à droite.Il vaut mieux les écraser avant que la colle ne soit sèche.
Voici la coque avec ses canons bien rangés et le sabord avant fermé par un mantelet. Sur cette photo, les deux barques sont juste posées .
Il serait préférable de ne mettre les anneaux sur la coque qu'au moment du gréement. En fonction de la précision des montages précédents, on peut avoir à en déplacer ou en rajouter. Il y en aura trop sur mon bateau parce que les mâts ne sont pas exactement où ils devraient être par exemple. On verra ça plus tard. De même, j'ai du rallonger un peu les porte haubans. Les caps de moutons étant aussi un peu trop gros compliquent la préfabrication. J'essuie les plâtres pour vous, si tant est que vous soyez tentés de construire un tel modèle.
Il neige dehors, c'est tout blanc. L'astrolabe est allée vers les grands froids puisque Dumont D'Urville a découvert la terre Adélie. Ils ont dû avoir bien froid!
Je ferai un petit aparté sur les détails ajoutés à la fin de la partie "papier"du montage.
Une vue de côté avec une erreur grossière qui me vient directement du plan.
Les charnières du gouvernail sont à l'envers. Il ne peut pas tenir comme ça. Ce n'est pas la coque qui doit être posée sur le gouvernail à moins que le navire flotte la tête en bas. J'ai corrigé ça et je modifierai les dessins. Les charnières du gouvernail doivent être au dessus de celles de la coque. Pour faire des pièces rondes répétitives, j'ai investi dans une troueuse perfectionnée qui coûte une douzaine d'Euros quand même. En fait, ce n'est pas pour faire des trous, mais pour récupérer les petites pièces rondes. De 2 à 4,5 mm de 0.5 en 0.5. Précise, et surtout facile, pas mal aux mains après des dizaines de pièces réalisées, même dans des matières épaisses. Par exemple pour les roues des canons Voilà, c'est fini pour l'artillerie. La lionne restera avec des canons qu'elle n'a jamais portés! Si les marins ont jamais voulu s'en servir, ils ont du courir sur les caillebotis, et avant, enlever les embarcations. Les caronades, plus courtes et plus légères étaient bien mieux adaptées à ces petits navires. Il fallait aussi fermer la descente vers la cale, comme pour se servir du cabestan. Il est aussi possible que les canons aient été dessinés trop grands. Je n'ai pas encore vérifié ça. Ils sont comme sur la maquette du musée, mais, si on peut la croire pour ce qui est des formes générales et de la mâture, il semble qu'elle soit un peu fantaisiste pour ce qui est de ces accessoires....
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Re: corvette "la Lionne"
Quelques détails ajoutés, les seaux, un par canon et les parcs à boulets (5 boulets par canon).
Les boulets étaient rangés dans une soute tout au fond de la cale, je pense pour des raisons évidentes de stabilité du navire. Mais chaque canon avait une petite réserve , sans doute pas quand on naviguait simplement! On devait garnir la réserve quand un combat s'annonçait. Dans la marine à voile, à part une surprise dans la brume, on avait le temps de tout préparer pour s'entre massacrer courageusement le moment venu, sous le regard blasé des mouettes et des albatros... Je pense que certains ne regrettaient pas la lenteur du processus!
Les seaux ne sont qu'un morceau de tube en papier découpé en petites pièces de 3 mm de haut ou un peu moins, et collés sur une plaque qu'on découpera ensuite. En mouillant le papier et avec une petite matrice, ou doit pouvoir les évaser facilement. Pas de bol, les seaux près des canons étaient évasés à l'envers. Le vase que la cigogne a proposé au renard par exemple. J'ai fait tubulaire. À plus grande échelle, ça valait le coup, mais pas au 1/142 ème. En plus, c'est à un endroit peu visible. Les parcs à boulets sont quelques épaisseurs de carton , percées à moitié à 0,4 ou 0,5 mm , cinq par cinq, qu'on peint en bois moyen comme les seaux. Dans les trous, je colle des petits plombs de pêche qui sont presque du diamètre de l'embouchure du canon. On doit trouver le mêmes sans fente pour un prix modique pour la chasse. les voici près d'un canon, avant peinture des fausses poulies et roulage des cordages Actuellement, je viens de coller les trois bas mâts, j'ai ajouté des tas de détails , commencé à monter des caps de moutons, que je trouve trop gros, mais je n'ai pas su faire bien plus petit. Ils font entre 2 et 3,5 mm. D'un seul coup, on voit comme la coque semble frêle et minuscule face à l'immensité relative des mâts et de la surface des voiles qu'ils soutiennent.... Le beaupré est un monument de finesse élancée. Rien à voir avec les patauds vaisseaux du XVI ème et du XVII ème. Le bateau n'a plus besoin de décorations et de couleurs pour être beau, il a la beauté de la perfection de sa réalisation pour sa fonction. Rationalité complète par rapport à l'état de l'art de son époque, fin de la marine en bois et quelques années plus tard les clippers semi métalliques fendront les mers, et, l'acier et la machine à vapeur feront naviguer des monstres métalliques aux allures de dinosaures dans des nuages de fumée nauséabonde..... Avec des canons toujours plus gros!
Je décrirai les hunes dans les communications suivantes, puis les mâts et vergues et les messages se feront plus rares parce que je les ferai à mesure de l'avancement des travaux. J'ai galéré longtemps sur des détails, ce qui m'a mis en retard. Mais au moins, j'ai appris beaucoup de choses!
Bonne soirée à toutes et à tous!
Les boulets étaient rangés dans une soute tout au fond de la cale, je pense pour des raisons évidentes de stabilité du navire. Mais chaque canon avait une petite réserve , sans doute pas quand on naviguait simplement! On devait garnir la réserve quand un combat s'annonçait. Dans la marine à voile, à part une surprise dans la brume, on avait le temps de tout préparer pour s'entre massacrer courageusement le moment venu, sous le regard blasé des mouettes et des albatros... Je pense que certains ne regrettaient pas la lenteur du processus!
Les seaux ne sont qu'un morceau de tube en papier découpé en petites pièces de 3 mm de haut ou un peu moins, et collés sur une plaque qu'on découpera ensuite. En mouillant le papier et avec une petite matrice, ou doit pouvoir les évaser facilement. Pas de bol, les seaux près des canons étaient évasés à l'envers. Le vase que la cigogne a proposé au renard par exemple. J'ai fait tubulaire. À plus grande échelle, ça valait le coup, mais pas au 1/142 ème. En plus, c'est à un endroit peu visible. Les parcs à boulets sont quelques épaisseurs de carton , percées à moitié à 0,4 ou 0,5 mm , cinq par cinq, qu'on peint en bois moyen comme les seaux. Dans les trous, je colle des petits plombs de pêche qui sont presque du diamètre de l'embouchure du canon. On doit trouver le mêmes sans fente pour un prix modique pour la chasse. les voici près d'un canon, avant peinture des fausses poulies et roulage des cordages Actuellement, je viens de coller les trois bas mâts, j'ai ajouté des tas de détails , commencé à monter des caps de moutons, que je trouve trop gros, mais je n'ai pas su faire bien plus petit. Ils font entre 2 et 3,5 mm. D'un seul coup, on voit comme la coque semble frêle et minuscule face à l'immensité relative des mâts et de la surface des voiles qu'ils soutiennent.... Le beaupré est un monument de finesse élancée. Rien à voir avec les patauds vaisseaux du XVI ème et du XVII ème. Le bateau n'a plus besoin de décorations et de couleurs pour être beau, il a la beauté de la perfection de sa réalisation pour sa fonction. Rationalité complète par rapport à l'état de l'art de son époque, fin de la marine en bois et quelques années plus tard les clippers semi métalliques fendront les mers, et, l'acier et la machine à vapeur feront naviguer des monstres métalliques aux allures de dinosaures dans des nuages de fumée nauséabonde..... Avec des canons toujours plus gros!
Je décrirai les hunes dans les communications suivantes, puis les mâts et vergues et les messages se feront plus rares parce que je les ferai à mesure de l'avancement des travaux. J'ai galéré longtemps sur des détails, ce qui m'a mis en retard. Mais au moins, j'ai appris beaucoup de choses!
Bonne soirée à toutes et à tous!
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Re: corvette "la Lionne"
On arrive bientôt à la fin de la partie papier/carton du montage de la Lionne. Il reste les hunes à faire, puis ce sera du travail sur du bois pour la mature et enfin de la broderie pour les cordages pour revenir, peut être , à la fabrication et la pose des voiles en papier. Je ne suis toujours pas décidé.... Mais je prépare quand même le dessin. On ne sait jamais.
Les hunes étaient grandes, on y montait en cas de combat pour arroser l'ennemi de horions mortifères et l'agonir d'injures . En plus, des tireurs spécialisés, on dirait d'élite maintenant, visaient de là haut tout le personnel de quelqu'importance qui se montrerait sur le pont ou la dunette du vaisseau ennemi. Et puis, le combat fini, on repêchait (parfois) noblement l'ennemi vaincu qui restait accroché à des morceaux d'épaves surnageant sur une mer rouge sang, tellement couverte de fumée qu'on se croyait dans le brouillard des cités minières anglaises de la fin du dix neuvième... Heureusement, les bateaux étaient beaux! Dans les peintures de batailles navales, on voit souvent des barques. Ce n'est pas pour sauver les malheureux, c'est pour remorquer les bateaux porte canons en cas de manque de vent ou les tirer hors de la ligne de feu quand ils étaient vraiment trop dévastés. Il parait que même au niveau des chaloupes, on s'étripait joyeusement d'une barque à l'autre.
Enfin, voici la planche à parti de laquelle j'ai réalisé mes hunes. Je viens de la mettre à jour, et j'ai repéré les différents emplacements des poulies, un rond orange quand elles pendent sou la hune ou une petite cerise. J'ai mis partout des poulies de 1 mm de diamètre intérieur environ sauf quand il y en a une dessinée plus grande, mais me semble t-il, pas sur cette planche. Je n'ai pas repéré les trous de passage des mâts sur les chouquets à l'anglaise. C'est quand même du modélisme..... Et puis, parce que c'est sympathique, j'ai mis quelques marins au 1/140 ème qui feraient entre 1,60 à 1,65 mètres. Les gens étaient plus petits que nous (enfin que moi!)à cette époque. J'en ai fait deux que je promène au cours de montages pour bien garder les proportions réalistes.Voici le dessin. Je vais chercher un véritable équipage du temps pour faire mieux...
Pour ce qui est des mâts, on verra plus tard!
Voici un petit marin près d'une hune en construction. Elle était aussi grande qu'une chambre d'appartement de maintenant, et pourtant, la Lionne était un tout petit navire de moins de 400 tonneaux! La découpe de la planche. Vous voyez qu'elle est très différente de celle que je viens de vous donner. C'est du 220g. J'ai séparé chaque sous élément pour ne pas avoir trop de choses à la fois sur ce qu'il reste de mon bureau. J'ai également découpé un "certain nombre" de bandes fines (environ 0,5 mm) du même carton avec une lame de cutter neuve. Les hunes sont pleines de petites barres qu'il est joli de représenter. Tout le monde croit que c'est du bois! Il est très difficile de faire des barres longues aussi fines, aussi je me limite à une quinzaine de centimètres et j'en fais une vingtaine à la suite.
La suite sans doute dans la soirée. À bientôt.
Les hunes étaient grandes, on y montait en cas de combat pour arroser l'ennemi de horions mortifères et l'agonir d'injures . En plus, des tireurs spécialisés, on dirait d'élite maintenant, visaient de là haut tout le personnel de quelqu'importance qui se montrerait sur le pont ou la dunette du vaisseau ennemi. Et puis, le combat fini, on repêchait (parfois) noblement l'ennemi vaincu qui restait accroché à des morceaux d'épaves surnageant sur une mer rouge sang, tellement couverte de fumée qu'on se croyait dans le brouillard des cités minières anglaises de la fin du dix neuvième... Heureusement, les bateaux étaient beaux! Dans les peintures de batailles navales, on voit souvent des barques. Ce n'est pas pour sauver les malheureux, c'est pour remorquer les bateaux porte canons en cas de manque de vent ou les tirer hors de la ligne de feu quand ils étaient vraiment trop dévastés. Il parait que même au niveau des chaloupes, on s'étripait joyeusement d'une barque à l'autre.
Enfin, voici la planche à parti de laquelle j'ai réalisé mes hunes. Je viens de la mettre à jour, et j'ai repéré les différents emplacements des poulies, un rond orange quand elles pendent sou la hune ou une petite cerise. J'ai mis partout des poulies de 1 mm de diamètre intérieur environ sauf quand il y en a une dessinée plus grande, mais me semble t-il, pas sur cette planche. Je n'ai pas repéré les trous de passage des mâts sur les chouquets à l'anglaise. C'est quand même du modélisme..... Et puis, parce que c'est sympathique, j'ai mis quelques marins au 1/140 ème qui feraient entre 1,60 à 1,65 mètres. Les gens étaient plus petits que nous (enfin que moi!)à cette époque. J'en ai fait deux que je promène au cours de montages pour bien garder les proportions réalistes.Voici le dessin. Je vais chercher un véritable équipage du temps pour faire mieux...
Pour ce qui est des mâts, on verra plus tard!
Voici un petit marin près d'une hune en construction. Elle était aussi grande qu'une chambre d'appartement de maintenant, et pourtant, la Lionne était un tout petit navire de moins de 400 tonneaux! La découpe de la planche. Vous voyez qu'elle est très différente de celle que je viens de vous donner. C'est du 220g. J'ai séparé chaque sous élément pour ne pas avoir trop de choses à la fois sur ce qu'il reste de mon bureau. J'ai également découpé un "certain nombre" de bandes fines (environ 0,5 mm) du même carton avec une lame de cutter neuve. Les hunes sont pleines de petites barres qu'il est joli de représenter. Tout le monde croit que c'est du bois! Il est très difficile de faire des barres longues aussi fines, aussi je me limite à une quinzaine de centimètres et j'en fais une vingtaine à la suite.
La suite sans doute dans la soirée. À bientôt.
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Re: corvette "la Lionne"
Je commence en ce moment le gréement proprement dit. Plein de gestes oubliés à ré-apprendre et d'autres à tout simplement apprendre! Les caps de moutons qui me paraissaient trop gros au point que j'ai envisagé un instant de les refaire une fois de plus, sont finalement bien plus petits que ceux de mon dernier bateau à une échelle comparable, alors je fais des progrès sans m'en rendre compte!
J'ai commencé par essayer de faire une des rampes avec le filet de sauvegarde. La photo n’est pas bien bonne, mais voici la première. Deux bandes très fines de carton, percées à 0,3 mm avec des fils de laiton du même acabit dans les trous.Ça paraît tout de travers mais une fois remis en forme et les longueurs inutiles coupées, ce sera très bien.
Je mets toujours des grands morceaux de matière inutiles que je coupe ensuite. Sinon, je n'arrive pas à manipuler les objets! Pour le filet, j'ai utilisé un petit morceau de blindage de câble plat utilisé en électronique pour protéger les petits signaux des parasites avant l’avènement de la fibre optique de masse et du blue tooth. Plus les trous sont fins plus la plage des fréquences qu'on supprimait était élevée et c'était moins cher que du blindage plein.... Ça fait mon bonheur pour le modélisme. On peut utiliser d'autres choses ou même le tisser soi même avec des fils très fins, métalliques ou textiles. On verra ça bientôt. ; Attention, les barrières ne sont pas identiques, même hauteur mais largeur en fonction de la hune et pas toujours le même nombre de "piliers"!
Voici la hune à l'envers. Les barres sont faites de 2 ou 3 épaisseurs de carton et maintenues sous pression pendant le séchage. Il faut prendre du carton bien homogène parce que les pièces sont petites et vont devoir supporter un certain effort. Les petites barrettes de l'autre côté dépassent, je les couperai ensuite. C'est bien plus facile que d'essayer de les couper à la dimension exacte. En tout cas, moi, je n'y arrive jamais! Et voici le recto. C'est quand même encore grossier... Les barres sont montées comme dessiné, mais elles n'étaient pas jointes serrées. Il fallait que les eaux de pluie puissent s'évacuer toutes seules. Les traits assez forts simulent ce petit écartement. Le nombre de barres correspond au plan, lui même au modèle! On voit bien ici que les barres qui supportent le plateau sont faites de trois couches. Je ne me souviens pas pour le plateau. J'en ai mis un de moins que ce que j'ai dessiné. Il faut garder les repères oranges qui indiquent où implanter les poulies plus tard. Sur la photo, je n'avais aucun repère, depuis j'ai beaucoup cherché!
Voici la hune avec les petites barres coupées et un tour ajouté. C'est une bande de un millimètre de large environ. Il y aura d'autres renforts à ajouter.
La barrière est faite, collage à la cyanolit et à la patience pour le métal sur le métal ou le carton. La barrière arrive à la poitrine du petit marin et elle ne l'empêche pas de tirer sur les méchants ennemis. Au contraire, il peut s'y appuyer pour mieux viser.
Les pièces de la hune du perroquet de fougue. C'est la petite hune du mât d'artimon. De celui de derrière quoi. C'est très fin et difficile à bien superposer, trois épaisseurs en plus! On y arrive mieux en étant très patient et en collant une pièce découpée sur du carton, de découper ensuite quand c'est sec et de recommencer pour la troisième couche. C'est le formidable avantage des modèles de voiliers anciens, il y a tant de choses à faire, qu'on a toujours le temps de laisser sécher ce qui doit le faire! Voilà, cette fois c'est vraiment tout pour aujourd'hui. Vérification faite, j'ai mis trois couches pour le plateau.
Il y a encore plein de belles choses à venir, à bientôt et bonne soirée à toutes et tous!
J'ai commencé par essayer de faire une des rampes avec le filet de sauvegarde. La photo n’est pas bien bonne, mais voici la première. Deux bandes très fines de carton, percées à 0,3 mm avec des fils de laiton du même acabit dans les trous.Ça paraît tout de travers mais une fois remis en forme et les longueurs inutiles coupées, ce sera très bien.
Je mets toujours des grands morceaux de matière inutiles que je coupe ensuite. Sinon, je n'arrive pas à manipuler les objets! Pour le filet, j'ai utilisé un petit morceau de blindage de câble plat utilisé en électronique pour protéger les petits signaux des parasites avant l’avènement de la fibre optique de masse et du blue tooth. Plus les trous sont fins plus la plage des fréquences qu'on supprimait était élevée et c'était moins cher que du blindage plein.... Ça fait mon bonheur pour le modélisme. On peut utiliser d'autres choses ou même le tisser soi même avec des fils très fins, métalliques ou textiles. On verra ça bientôt. ; Attention, les barrières ne sont pas identiques, même hauteur mais largeur en fonction de la hune et pas toujours le même nombre de "piliers"!
Voici la hune à l'envers. Les barres sont faites de 2 ou 3 épaisseurs de carton et maintenues sous pression pendant le séchage. Il faut prendre du carton bien homogène parce que les pièces sont petites et vont devoir supporter un certain effort. Les petites barrettes de l'autre côté dépassent, je les couperai ensuite. C'est bien plus facile que d'essayer de les couper à la dimension exacte. En tout cas, moi, je n'y arrive jamais! Et voici le recto. C'est quand même encore grossier... Les barres sont montées comme dessiné, mais elles n'étaient pas jointes serrées. Il fallait que les eaux de pluie puissent s'évacuer toutes seules. Les traits assez forts simulent ce petit écartement. Le nombre de barres correspond au plan, lui même au modèle! On voit bien ici que les barres qui supportent le plateau sont faites de trois couches. Je ne me souviens pas pour le plateau. J'en ai mis un de moins que ce que j'ai dessiné. Il faut garder les repères oranges qui indiquent où implanter les poulies plus tard. Sur la photo, je n'avais aucun repère, depuis j'ai beaucoup cherché!
Voici la hune avec les petites barres coupées et un tour ajouté. C'est une bande de un millimètre de large environ. Il y aura d'autres renforts à ajouter.
La barrière est faite, collage à la cyanolit et à la patience pour le métal sur le métal ou le carton. La barrière arrive à la poitrine du petit marin et elle ne l'empêche pas de tirer sur les méchants ennemis. Au contraire, il peut s'y appuyer pour mieux viser.
Les pièces de la hune du perroquet de fougue. C'est la petite hune du mât d'artimon. De celui de derrière quoi. C'est très fin et difficile à bien superposer, trois épaisseurs en plus! On y arrive mieux en étant très patient et en collant une pièce découpée sur du carton, de découper ensuite quand c'est sec et de recommencer pour la troisième couche. C'est le formidable avantage des modèles de voiliers anciens, il y a tant de choses à faire, qu'on a toujours le temps de laisser sécher ce qui doit le faire! Voilà, cette fois c'est vraiment tout pour aujourd'hui. Vérification faite, j'ai mis trois couches pour le plateau.
Il y a encore plein de belles choses à venir, à bientôt et bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir!
Suite du montage des hunes.
Voici les pièces des petites hunes. Sur une petite corvette comme la Lionne, il n'y a pas d'échelles de cordes pour la dernière partie du mât. D’ailleurs, mâts de Perroquet et de cacatois sont la même pièce. Du coup, les hunes sont relativement légères. J'ai découpé une pièce complète sur laquelle je rapporte des éléments pour donner plus de relief. Celles du grand mât et du mât de misaine sont identiques, j'ai mis deux jeux de pièce sur la planche de mon message d'hier. Toujours en 220 g. Remarquez la lame du cutter, un n° 11 avec une pointe moins effilée. Elle était comme ça dans la boîte (je les achète par cent, j'en ai pour vingt ans si j'arrive à durer encore tout ce temps!). C'est beaucoup plus solide, mais, bien sur; moins précis. J'ai essayé de casser le bout d'une lame à la pointe cassée, ça marche très bien et c'est plus facile à aiguiser. Pour le "gros" travail, c'est bien pratique.
voici les deux petites hunes du grand mât et du mât de misaine, le chouquet et le violon du beaupré et la grande hune du mât d'artimon ainsi que sa barrière. Il y a aussi la petite hune de perroquet de fougue, c'est la petite du mât d'artimon.Les blocs rectangulaires sont des chouquets "à l'anglaise". Il faudrait les renforcer avec des bandes de métal. Mais à cette échelle, ce n'est pas indispensable. Plus tard, je les percerai pour faire passer les mâts correspondants. Pour l'instant, il faut juste bien coller les couches de carton et laisser sous presse. les pièces de la hune de misaine. Il y a trois couches pour la base et un renfort sur tout le tour . La pièce qui porte les repères de poulies que j'ai ajoutés récemment sera à garder. On collera à la place celle qui est restée sur la planche. Le dessin n'a aucune importance puisque cette pièce est entre les deux autres. Attention à bien laisser visibles les dessins des lattes. Les deux bandes toutes simples sont le haut et le bas du garde fou.
Voici la hune en cours de construction. Je coupe ensuite, comme ça mes bandes sont toujours de la bonne longueur!. Le "Kodak" n'a rien à voir avec la Lionne, c'est un test de décalcomanie que j'avais faite pour restaurer un camion Panhard Dinky Toys. Et voici les deux grandes hunes montées, encore mal dégrossies et sans leurs garde fous.Celle du grand mât fait un peu plus de trois centimètres, environ quatre mètres cinquante en vrai, quasiment douze mètres carrés. On imagine ce que pouvait être une hune du Victory . Je vais finir tout de suite cette partie dans le message suivant.
Suite du montage des hunes.
Voici les pièces des petites hunes. Sur une petite corvette comme la Lionne, il n'y a pas d'échelles de cordes pour la dernière partie du mât. D’ailleurs, mâts de Perroquet et de cacatois sont la même pièce. Du coup, les hunes sont relativement légères. J'ai découpé une pièce complète sur laquelle je rapporte des éléments pour donner plus de relief. Celles du grand mât et du mât de misaine sont identiques, j'ai mis deux jeux de pièce sur la planche de mon message d'hier. Toujours en 220 g. Remarquez la lame du cutter, un n° 11 avec une pointe moins effilée. Elle était comme ça dans la boîte (je les achète par cent, j'en ai pour vingt ans si j'arrive à durer encore tout ce temps!). C'est beaucoup plus solide, mais, bien sur; moins précis. J'ai essayé de casser le bout d'une lame à la pointe cassée, ça marche très bien et c'est plus facile à aiguiser. Pour le "gros" travail, c'est bien pratique.
voici les deux petites hunes du grand mât et du mât de misaine, le chouquet et le violon du beaupré et la grande hune du mât d'artimon ainsi que sa barrière. Il y a aussi la petite hune de perroquet de fougue, c'est la petite du mât d'artimon.Les blocs rectangulaires sont des chouquets "à l'anglaise". Il faudrait les renforcer avec des bandes de métal. Mais à cette échelle, ce n'est pas indispensable. Plus tard, je les percerai pour faire passer les mâts correspondants. Pour l'instant, il faut juste bien coller les couches de carton et laisser sous presse. les pièces de la hune de misaine. Il y a trois couches pour la base et un renfort sur tout le tour . La pièce qui porte les repères de poulies que j'ai ajoutés récemment sera à garder. On collera à la place celle qui est restée sur la planche. Le dessin n'a aucune importance puisque cette pièce est entre les deux autres. Attention à bien laisser visibles les dessins des lattes. Les deux bandes toutes simples sont le haut et le bas du garde fou.
Voici la hune en cours de construction. Je coupe ensuite, comme ça mes bandes sont toujours de la bonne longueur!. Le "Kodak" n'a rien à voir avec la Lionne, c'est un test de décalcomanie que j'avais faite pour restaurer un camion Panhard Dinky Toys. Et voici les deux grandes hunes montées, encore mal dégrossies et sans leurs garde fous.Celle du grand mât fait un peu plus de trois centimètres, environ quatre mètres cinquante en vrai, quasiment douze mètres carrés. On imagine ce que pouvait être une hune du Victory . Je vais finir tout de suite cette partie dans le message suivant.