corvette "la Lionne"
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir
Aujourd’hui, je me suis occupé des haubans. Je les ai posés et ridés.
Pour les aligner, j'ai mis un petit "bastet" (une sorte d'enfléchure rigide) au niveau des caps de mouton.
J'ai mis volontairement un morceau de métal trop grand (du 0,3 mm) pour pouvoir plus facilement le caler.
Toutes les ligatures sont en fil n° 100. Le fil qui attache les caps de mouton aux anneaux de la coque est du numéro 40. Normalement, ils devraient être en métal, mais je n'ai pas su bien faire. Les caps de mouton sont posés pour être à peu près à l'horizontale en haut et tous de même niveau. Ceux du mat d’artimon sont plus petits que ceux des autres mâts. Les nœuds sont arrêtés à la cyanolit. Pour ne pas en mettre partout, je dépose le quart de goutte sur une épingle emmanchée et je pose la colle là où elle doit être! Dans l'ensemble, je m'y suis mal pris, j'aurais dû attendre le montage des haubans pour prendre des repères et mettre les anneaux. Et puis, il aurait fallu couper les porte haubans et les encocher pour le passage des attaches des bas haubans puis coller une baguette par dessus. J'y suis quand même arrivé. voici une vue de babord avant la finition
Vue de tribord arrière, les caps commencent à bien s'aligner, il y a moins de fils de tous les côtés Vue de tribord avant.
Les haubans sont passés au brou de noix, puis à la colle blanche diluée. Ça les rend plus raides et ça facilitera les câblages ultérieurs (les enfléchures au nombre de 15, 17 et 18). Mais avant il va falloir poser un petit bastet à la hauteur du bas des jotteraux qui servira à mettre un trélingage entre les deux côtés . Ces câbles empêchent que les haubans soient tirés vers l’extérieur par les attaches de caps de mouton de hune et en même temps, tendront un tout petit peu plus les haubans .
Ensuite, je poserai les enfléchures. Et seulement après le gros étai. Il y en a encore pour un moment! Ce sera tout pour ce soir. Je suis absent tout dimanche, n’espérez pas trop de message avant lundi ou mardi soir, mais on ne sait jamais!
Bonne soirée à toutes et à tous!
Aujourd’hui, je me suis occupé des haubans. Je les ai posés et ridés.
Pour les aligner, j'ai mis un petit "bastet" (une sorte d'enfléchure rigide) au niveau des caps de mouton.
J'ai mis volontairement un morceau de métal trop grand (du 0,3 mm) pour pouvoir plus facilement le caler.
Toutes les ligatures sont en fil n° 100. Le fil qui attache les caps de mouton aux anneaux de la coque est du numéro 40. Normalement, ils devraient être en métal, mais je n'ai pas su bien faire. Les caps de mouton sont posés pour être à peu près à l'horizontale en haut et tous de même niveau. Ceux du mat d’artimon sont plus petits que ceux des autres mâts. Les nœuds sont arrêtés à la cyanolit. Pour ne pas en mettre partout, je dépose le quart de goutte sur une épingle emmanchée et je pose la colle là où elle doit être! Dans l'ensemble, je m'y suis mal pris, j'aurais dû attendre le montage des haubans pour prendre des repères et mettre les anneaux. Et puis, il aurait fallu couper les porte haubans et les encocher pour le passage des attaches des bas haubans puis coller une baguette par dessus. J'y suis quand même arrivé. voici une vue de babord avant la finition
Vue de tribord arrière, les caps commencent à bien s'aligner, il y a moins de fils de tous les côtés Vue de tribord avant.
Les haubans sont passés au brou de noix, puis à la colle blanche diluée. Ça les rend plus raides et ça facilitera les câblages ultérieurs (les enfléchures au nombre de 15, 17 et 18). Mais avant il va falloir poser un petit bastet à la hauteur du bas des jotteraux qui servira à mettre un trélingage entre les deux côtés . Ces câbles empêchent que les haubans soient tirés vers l’extérieur par les attaches de caps de mouton de hune et en même temps, tendront un tout petit peu plus les haubans .
Ensuite, je poserai les enfléchures. Et seulement après le gros étai. Il y en a encore pour un moment! Ce sera tout pour ce soir. Je suis absent tout dimanche, n’espérez pas trop de message avant lundi ou mardi soir, mais on ne sait jamais!
Bonne soirée à toutes et à tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir à tous. Voici le début de la suite du gréement. Je suis en train de faire et poser les étais des bas mâts. Il restera ensuite les araignées à faire puis les enfléchures et je pourrai ressortir les mâts de hune de leurs boites et commencer à les poser... Dans une ou deux, voire trois semaines!
Les haubans posés avec leurs caps de mouton, il faut installer les trélingages, petits cordages que je ne peux pas reproduire exactement, mais voilà ce que je fais.
Je mets une enfléchure en métal (0,3 mm) que je colle sur le premier hauban. J'attends le lendemain que la colle soit bien sèche. Alors, j’attache un fil sur le premier et le quatrième hauban qui ira sur les deuxièmes et cinquièmes de l'autre côté. Je les tends juste ce qu'il faut pour resserrer un peu les haubans vers le mât. Ça servait, entre autres, à permettre plus de débattement pour les grandes vergues de bas mâts. On détendait aussi le premier hauban, mais il ne fallait sans doute pas trop jouer avec ça, la tenue du mât en dépendant! Voici les petites enfléchures métalliques; notez le bel empilement des haubans autour du ton.Le garde fou de la hune n'est pas collé définitivement parce qu'il y a de fortes chances que je l'accroche lors des opération suivantes! On voit la goutte de colle sur le hauban de gauche. J'utilise du fil de fer pour "bijoux" fantaisie, mais de la corde à piano serait sans doute un très bon choix, à ceci près qu'il faut avoir une pince assez petite et assez résistante pour la couper!
Voici le passage du premier étai ,6 fils n°40. On voit bien sous la hune les petits trélingages deux devant et deux derrière qui maintiennent l'écartement des haubans. Quand je raccorderai les caps de mouton de hune, les haubans ne s'écarteront pas. Ici, il y en a cinq, j'ai simplement attaché celui du milieu à l’enfléchure. C'est une tricherie... La photo n'est pas très bonne, mais elle est suffisamment explicite. Voici les deux étais raccordés à la hune. Celui de dessus est fait de quatre fils n°40 et d'un fil fin de cuivre. Je le peindrai encore un peu plus tard. J'ai des étais assez droits sans être vraiment tendus, ce que les mâts ne supporteraient sans doute pas. La coque est en carton.... Noter sur cette mauvaise vue, la moque sur le gros étai faite à partir d'un petit rivet creux de 1mm. On en trouve des quantités chez Ali , pas chers, mais j'ai les miens depuis très longtemps. Ça servait à renforcer les cartes électroniques là où des composants "lourds" la traversaient. J’écrase le petit rivet autour de la ficelle (très délicatement) en utilisant la partie de la pince la plus proche de l’articulation. On a beaucoup plus de force sans effort et on dose mieux le geste... Je viens de faire une autre sorte de moque plus petite, ce sera pour plus tard.
Et j'ai dû ajouter deux moques sur le beaupré. Normalement elles auraient du être frappées autour du beaupré mais je n'y avais pas pensé. On n'a pas de notice quand on fait son modèle et on essuie tous les plâtres. Alors, j'ai percé le beaupré et j'ai fixé deux fausses poulies en métal, décalées vers la droite parce que les étais passent à droite du mât de misaine d'où la plaque de protection ajoutée sur le mât. On voit que l’étai semi métallique n'a pas besoin de moque, il tient la forme tout seul
Et voici le ridage des étais. Il y aura un peu de peinture sur les pièces trop clinquantes. Ça a l'air si facile quand on voit tout ça fini! Je dois m'arrêter ce soir, mais j'ai d'autres choses à montrer, ce sera sans doute pour demain! Bonne soirée à toutes et tous!
Les haubans posés avec leurs caps de mouton, il faut installer les trélingages, petits cordages que je ne peux pas reproduire exactement, mais voilà ce que je fais.
Je mets une enfléchure en métal (0,3 mm) que je colle sur le premier hauban. J'attends le lendemain que la colle soit bien sèche. Alors, j’attache un fil sur le premier et le quatrième hauban qui ira sur les deuxièmes et cinquièmes de l'autre côté. Je les tends juste ce qu'il faut pour resserrer un peu les haubans vers le mât. Ça servait, entre autres, à permettre plus de débattement pour les grandes vergues de bas mâts. On détendait aussi le premier hauban, mais il ne fallait sans doute pas trop jouer avec ça, la tenue du mât en dépendant! Voici les petites enfléchures métalliques; notez le bel empilement des haubans autour du ton.Le garde fou de la hune n'est pas collé définitivement parce qu'il y a de fortes chances que je l'accroche lors des opération suivantes! On voit la goutte de colle sur le hauban de gauche. J'utilise du fil de fer pour "bijoux" fantaisie, mais de la corde à piano serait sans doute un très bon choix, à ceci près qu'il faut avoir une pince assez petite et assez résistante pour la couper!
Voici le passage du premier étai ,6 fils n°40. On voit bien sous la hune les petits trélingages deux devant et deux derrière qui maintiennent l'écartement des haubans. Quand je raccorderai les caps de mouton de hune, les haubans ne s'écarteront pas. Ici, il y en a cinq, j'ai simplement attaché celui du milieu à l’enfléchure. C'est une tricherie... La photo n'est pas très bonne, mais elle est suffisamment explicite. Voici les deux étais raccordés à la hune. Celui de dessus est fait de quatre fils n°40 et d'un fil fin de cuivre. Je le peindrai encore un peu plus tard. J'ai des étais assez droits sans être vraiment tendus, ce que les mâts ne supporteraient sans doute pas. La coque est en carton.... Noter sur cette mauvaise vue, la moque sur le gros étai faite à partir d'un petit rivet creux de 1mm. On en trouve des quantités chez Ali , pas chers, mais j'ai les miens depuis très longtemps. Ça servait à renforcer les cartes électroniques là où des composants "lourds" la traversaient. J’écrase le petit rivet autour de la ficelle (très délicatement) en utilisant la partie de la pince la plus proche de l’articulation. On a beaucoup plus de force sans effort et on dose mieux le geste... Je viens de faire une autre sorte de moque plus petite, ce sera pour plus tard.
Et j'ai dû ajouter deux moques sur le beaupré. Normalement elles auraient du être frappées autour du beaupré mais je n'y avais pas pensé. On n'a pas de notice quand on fait son modèle et on essuie tous les plâtres. Alors, j'ai percé le beaupré et j'ai fixé deux fausses poulies en métal, décalées vers la droite parce que les étais passent à droite du mât de misaine d'où la plaque de protection ajoutée sur le mât. On voit que l’étai semi métallique n'a pas besoin de moque, il tient la forme tout seul
Et voici le ridage des étais. Il y aura un peu de peinture sur les pièces trop clinquantes. Ça a l'air si facile quand on voit tout ça fini! Je dois m'arrêter ce soir, mais j'ai d'autres choses à montrer, ce sera sans doute pour demain! Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
suite de la pose des étais
Voici le ridage du gros étai de misaine, entre une fausse poulie fixée sur le beaupré et une moque "naturelle" avec un câble fourré de fil de cuivre. . La deuxième fausse poulie, juste à gauche, recevra le ridage du petit étai de misaine qui double le gros, comme pour le grand mât. Sur le mât de misaine, comme sur la grand mât, les deux étais passent autour des barres de la hune. J'ai fait exact sur le grand mât, mais pas sur celui de misaine (manque d'espace). Pour l'artimon, le gros étai passera comme sur les autres mâts, mais le petit partira entre les barres de hune et pas autour. Je ne sais pas pourquoi! Voici sur les étais de grand mât, une petite cosse en haut qui recevra les fils de l'araignée (hélas, ce n'est pas une bestiole qui fera le travail) et sur le gros étai deux fausses poulies qui serviront bien plus tard. Pour fixer une fausse poulie sur un cordage, je l'attache à un petit fil je mets un peu de cyanolit, une fois la colle sèche, je coupe la queue et j'attache la petite cosse avec son fil. En faisant deux ou trois tours comme je l'ai montré il y a un certain temps, ç'est solide et facile (avec une bonne loupe) d'y faire passer les cordages. Les gros cordages sont enduits de colle blanche diluée. Voici une vue d'ensemble avec les premiers des gros cordages. Tous les autres seront plus fins Voici l'étai de dessus du mât de misaine. J'affinerai un peu la ligature de la boucle, la petite cosse de l'araignée est en place et une moque faite avec une fausse poulie est montée du côté du ridage. Le cordage, une fois posé sur la hune, sera torsadé pour ajuster exactement la longueur puis enduit de colle blanche pour qu'il ne se dé-torsade pas! En ce moment , il sèche avec une cale et sera posé demain matin (ou soir). vue rapprochée de la moque faite avec une fausse poulie. Elle fait un peu moins de 2mm (avec le cordage!). Le marin qui l'a pris en pleine face est tombé à la renverse.En vrai, ça ferait environ 30 centimètres. Voilà pour ce soir. Ça n'avance pas vite, mais c'est une étape importante. Tous ces gros cordages tiennent les mâts et la coque et c'est en les posant qu'on règle les angles et la disposition des éléments principaux du bateau. Pour l’instant, je suis content de ce que j'ai fait. Les photos sont cruelles parce qu'elles sont prises de très près , mais déjà à une trentaine de centimètres, une très forte poésie se dégage de ce petit vaisseau. J'espère que ça continuera comme ça. J'attends d'avoir cinq ou six photos pour faire un nouveau message, mais je pourrais bien sauter des jours!
Passez toutes et tous une bonne soirée, et à la prochaine fois.
Voici le ridage du gros étai de misaine, entre une fausse poulie fixée sur le beaupré et une moque "naturelle" avec un câble fourré de fil de cuivre. . La deuxième fausse poulie, juste à gauche, recevra le ridage du petit étai de misaine qui double le gros, comme pour le grand mât. Sur le mât de misaine, comme sur la grand mât, les deux étais passent autour des barres de la hune. J'ai fait exact sur le grand mât, mais pas sur celui de misaine (manque d'espace). Pour l'artimon, le gros étai passera comme sur les autres mâts, mais le petit partira entre les barres de hune et pas autour. Je ne sais pas pourquoi! Voici sur les étais de grand mât, une petite cosse en haut qui recevra les fils de l'araignée (hélas, ce n'est pas une bestiole qui fera le travail) et sur le gros étai deux fausses poulies qui serviront bien plus tard. Pour fixer une fausse poulie sur un cordage, je l'attache à un petit fil je mets un peu de cyanolit, une fois la colle sèche, je coupe la queue et j'attache la petite cosse avec son fil. En faisant deux ou trois tours comme je l'ai montré il y a un certain temps, ç'est solide et facile (avec une bonne loupe) d'y faire passer les cordages. Les gros cordages sont enduits de colle blanche diluée. Voici une vue d'ensemble avec les premiers des gros cordages. Tous les autres seront plus fins Voici l'étai de dessus du mât de misaine. J'affinerai un peu la ligature de la boucle, la petite cosse de l'araignée est en place et une moque faite avec une fausse poulie est montée du côté du ridage. Le cordage, une fois posé sur la hune, sera torsadé pour ajuster exactement la longueur puis enduit de colle blanche pour qu'il ne se dé-torsade pas! En ce moment , il sèche avec une cale et sera posé demain matin (ou soir). vue rapprochée de la moque faite avec une fausse poulie. Elle fait un peu moins de 2mm (avec le cordage!). Le marin qui l'a pris en pleine face est tombé à la renverse.En vrai, ça ferait environ 30 centimètres. Voilà pour ce soir. Ça n'avance pas vite, mais c'est une étape importante. Tous ces gros cordages tiennent les mâts et la coque et c'est en les posant qu'on règle les angles et la disposition des éléments principaux du bateau. Pour l’instant, je suis content de ce que j'ai fait. Les photos sont cruelles parce qu'elles sont prises de très près , mais déjà à une trentaine de centimètres, une très forte poésie se dégage de ce petit vaisseau. J'espère que ça continuera comme ça. J'attends d'avoir cinq ou six photos pour faire un nouveau message, mais je pourrais bien sauter des jours!
Passez toutes et tous une bonne soirée, et à la prochaine fois.
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Re: corvette "la Lionne"
Malgré le beau temps et l'appel du dehors, j'ai trouvé le temps de faire quelques avancées!
Voici d'abord la modification de la machine à corder. Je lui ai fait un toupin (dans une tringle à rideau en bois réformée) et j'ai inversé le support de gauche. Je peux maintenant tout lester avec des morceaux de tuyaux de plomb (provenance sanitaires refaits) écrasés et coupés à la dimension. Je peux régler le poids facilement. Après des essais à venir, il est probable que je démonterai la plaque à trous derrière le toupin.
Lui même a des rainures pour des cordes à quatre ou trois fils, et il est percé pour passer un fil métallique à l'intérieur. Sans ce toupin, le centrage n'est pas assez bon et on voit le cuivre dans certains de mes cordages. Une petite touche de teinte sombre fera tout disparaître
Le modèle est petit, le fil est en coton. Sur un modèle plus grand, je prendrais du lin, moins fin et plus dur que le coton. Une autre fois peut être! finissons d'abord la Lionne! Ce jeu de construction a des trous de 3mm plus petits que le meccano (4 mm)et les trous sont tous les 10mm.
4 rainures sont à angle droit et deux autres s'intercalent pour former des angles de 120° avec une des quatre autres pour faire les cordages à trois fils.
Si je motorise tout ça un jour, je ferai un complément.... Si...
C'est dans le livre de Gérard Piouffre (le gréement des navires anciens) que je prends mes idées.
Reprenons le cours du gréement.
Voici la corvette avec ses six étais de bas mât et les araignées montées à la main avec du fil n°100. On voit la petite fausse poulie attachée à l'étai supérieur par laquelle passent tous les fils. Le trou fait un peu moins de 1mm, ça montre bien l'épaisseur de ces cordages!
L'étai supérieur de misaine vient se frapper sur le beaupré avec un ridage entre la fausse poulie du beaupré et la moque que je présentais la dernière fois. Tout a l'air bien tendu, mais en fait non. C'est tendu juste ce qu'il faut et ensuite, un peu de colle diluée rigidifie le fil et rend le coton plus sympathique pour l'usage que j'en fais! Le ridage est attaché d'une part sur la fausse poulie sur le beaupré, d'autre part, au dessus de la moque, comme les caps de mouton. La hune est percée pour laisser le passage aux petits fils. Il y a un seul fil qui est arrêté par un nœud dans le premier trou puis qui parcourt tout le système avant d'être collé à son extrémité. Ça permet de régler la tension des fils plus facilement Vue de la poupe. On voit les attaches des étais d'artimon. Sur le pont, il devrait y avoir un palan avec des moques et tout le tintouin, mais je n'avais pas la place. Je me suis contenté de frapper les étais sur le râtelier. Il y a plein de places de libres pour les dizaines d'autres cordages qui vont arriver ici. Si on veut être exact, il faut monter une partie de palans avant la pose des accessoires de pont. Et voici de nouveau le marin sur la hune. On voit bien le contraste des tailles de cordages, le trélingage sous la hune. On peut voir que les araignées ne tirent pas les étais vers le haut. Mais ce n'est pas fini! Dans pas très longtemps, on va pouvoir mettre les mats de hune et la corvette s'élèvera un peu plus. Mais avant , dans le message suivant....
Voici d'abord la modification de la machine à corder. Je lui ai fait un toupin (dans une tringle à rideau en bois réformée) et j'ai inversé le support de gauche. Je peux maintenant tout lester avec des morceaux de tuyaux de plomb (provenance sanitaires refaits) écrasés et coupés à la dimension. Je peux régler le poids facilement. Après des essais à venir, il est probable que je démonterai la plaque à trous derrière le toupin.
Lui même a des rainures pour des cordes à quatre ou trois fils, et il est percé pour passer un fil métallique à l'intérieur. Sans ce toupin, le centrage n'est pas assez bon et on voit le cuivre dans certains de mes cordages. Une petite touche de teinte sombre fera tout disparaître
Le modèle est petit, le fil est en coton. Sur un modèle plus grand, je prendrais du lin, moins fin et plus dur que le coton. Une autre fois peut être! finissons d'abord la Lionne! Ce jeu de construction a des trous de 3mm plus petits que le meccano (4 mm)et les trous sont tous les 10mm.
4 rainures sont à angle droit et deux autres s'intercalent pour former des angles de 120° avec une des quatre autres pour faire les cordages à trois fils.
Si je motorise tout ça un jour, je ferai un complément.... Si...
C'est dans le livre de Gérard Piouffre (le gréement des navires anciens) que je prends mes idées.
Reprenons le cours du gréement.
Voici la corvette avec ses six étais de bas mât et les araignées montées à la main avec du fil n°100. On voit la petite fausse poulie attachée à l'étai supérieur par laquelle passent tous les fils. Le trou fait un peu moins de 1mm, ça montre bien l'épaisseur de ces cordages!
L'étai supérieur de misaine vient se frapper sur le beaupré avec un ridage entre la fausse poulie du beaupré et la moque que je présentais la dernière fois. Tout a l'air bien tendu, mais en fait non. C'est tendu juste ce qu'il faut et ensuite, un peu de colle diluée rigidifie le fil et rend le coton plus sympathique pour l'usage que j'en fais! Le ridage est attaché d'une part sur la fausse poulie sur le beaupré, d'autre part, au dessus de la moque, comme les caps de mouton. La hune est percée pour laisser le passage aux petits fils. Il y a un seul fil qui est arrêté par un nœud dans le premier trou puis qui parcourt tout le système avant d'être collé à son extrémité. Ça permet de régler la tension des fils plus facilement Vue de la poupe. On voit les attaches des étais d'artimon. Sur le pont, il devrait y avoir un palan avec des moques et tout le tintouin, mais je n'avais pas la place. Je me suis contenté de frapper les étais sur le râtelier. Il y a plein de places de libres pour les dizaines d'autres cordages qui vont arriver ici. Si on veut être exact, il faut monter une partie de palans avant la pose des accessoires de pont. Et voici de nouveau le marin sur la hune. On voit bien le contraste des tailles de cordages, le trélingage sous la hune. On peut voir que les araignées ne tirent pas les étais vers le haut. Mais ce n'est pas fini! Dans pas très longtemps, on va pouvoir mettre les mats de hune et la corvette s'élèvera un peu plus. Mais avant , dans le message suivant....
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Re: corvette "la Lionne"
Voici la première enfléchure essayée
Voilà, c'est tout pour aujourd’hui, bonne soirée à toutes et tous et à bientôt!
cinq nœuds par chose. Ici, c'est provisoire, c'était pour me rappeler comment attacher tout ça... Je vais préparer mes repères et nouer patiemment en pensant à autre chose. 72 fois pour les mâts principaux et seulement 4 nœuds, 30 fois pour le mat d'artimon.....C'est moins long que ça en a l'air, mais quand même vu que l'intérêt est nul, ne comptez pas sur un message dès demain soir! Les enfléchures, en vrai, ne sont pas tendues et les nœuds sont différents de ceux que je fais. Mais même à la loupe on ne voit plus rien quand c'est fini!Voilà, c'est tout pour aujourd’hui, bonne soirée à toutes et tous et à bientôt!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir.
Les enfléchures sont posées sur les haubans des bas mâts. Firefox ou le site du forum s'est planté quand j'arrivais à la fin du message. Je referai la description de cette partie du montage demain. Finalement, grâce au mauvais temps, c'est allé assez vite. Voici l'état ce soir. À demain donc ! Bonne soirée à toutes et tous.
Les enfléchures sont posées sur les haubans des bas mâts. Firefox ou le site du forum s'est planté quand j'arrivais à la fin du message. Je referai la description de cette partie du montage demain. Finalement, grâce au mauvais temps, c'est allé assez vite. Voici l'état ce soir. À demain donc ! Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Pour monter les enfléchures sur les petits navires la solution la plus rapide est l'utilisation d'une "échelle" comme celle d'heller et de procéder par faux semblants. Voulant à l'origine faire un modèle au 100 éme, voire 75 ème, j'ai essayé de monter les échelles de manière plus exacte. On a vu les haubans. Pour les enfléchures, j'ai tracé des gabarits que voici.
Je découpe le gabarit et le pose avec une goutte de colle au niveau du trélingage contre les haubans à l'intérieur. Voici le premier
Les voici tous en place. Sur la première image, j'ai aussi donné ceux qui serviront pour les hunes.
Et on commence les nœuds. Le premier est un double nœud, pour bien bloquer l'enfléchure au bon niveau, puis les autres sont simples. Ils sont ensuite bloqués avec une goutte de colle transparente (tite bond incolore) Il ne faut pas trop les tendre, et même les laisser apparemment un peu lâches. Ç'est plus rapide qu'on ne pense, de l'ordre de trois minutes pour les enfléchures à cinq nœuds. Et je pense (et je le fais) qu'il faut s'arrêter quand on commence à en avoir assez! Ça doit faire dans les 450 nœuds pour les bas mats! voici le début à bâbord du mat de misaine
Et voilà pour la première échelle
Suite bientôt.....-
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Re: corvette "la Lionne"
Suite des opérations, le deuxième ensemble sur le mat de misaine
C'est vraiment tout pour aujourd'hui, bonne soirée à toutes et tous!
l'échelle du grand mât tribord, le marin est sur le support des caps de mouton. On voit bien la différence de section des deux étais. Avant la bataille on les reliait entre eux avec un cordage plus fin et des entretoises en bois pour éviter que l'un d'eux, coupé par un boulet malveillant de l'ennemi, vienne à tomber sur nos courageux marins occupés à charger bravement leurs canons de mitraille à hacher de l'anglais...
Et voici le grand mât câblé ainsi que la moitié de l'artimon. Encore un effort! Le marin se gausse sur le caillebotis
Et voici les trois mats câblés. Les nœuds sont finis pour cette étape C'est encore très échevelé. Voici après le nettoyage de ce matin
Il me reste une douzaine de poulies diverses à fixer sur les haubans, attaquer le câblage du beaupré, vous allez voir qu'il y en a plus qu'on ne pense à cet endroit, avant de hisser les mâts de hune mettre les caps de mouton , les gambes de revers et tout un tas d'autres choses qui vont défier ma patience encore un certain temps! Les galhaubans viendront tout à la fin. Ils sont extérieurs aux autres cordages et gêneraient par trop pour réaliser les amarrages sur le pont. En passant, notez la finesse de mes pincettes (0.5 mm, pour enlever les points noirs)! J'en utilise souvent deux pour faire les nœuds ou passer les fils à des endroits"acrobatiques". Ça ne coûte pas grand chose sur internet.C'est vraiment tout pour aujourd'hui, bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Avec la pluie, j'ai pu commencer le beaupré.
Sur ce navire, le beau^pré est un mât critique. les étais du grand mât et du mât de misaine y sont attachés. Si le beaupré lâche, toute la mâture est affaiblie et risque de s'effondrer en partie. Aussi, il y a tout un tas de fils qui viennent le renforcer. Plus tard, sur les clippers, l'avant s'est allongé et les gros étais seront pris sur le pont, et bien plus robustes.
J'ai eu un problème avec mon appareil photo et les photos sont trop sombres. J'ai fait trois images que je mettrai ensuite où on voit mieux les détails. Actuellement, je n'ai plus que deux cordages à mettre sur le beaupré avant d'attaquer les hunes. J'ai dû ajouter une douzaine de poulies dans les haubans et une sur le beaupré.
Mettons d'abord la vergue de civadière. Elle est tenue par un cordage. Il y a plusieurs poulies et boucles. Une est au centre, vers l'avant. On y mettra un palan pour faire glisser la civadière sur le beaupré. Les deux petites poulies plus bas en allant vers la coque seront les attaches des palans de sous barbe. Sur ce bateau, les vergues sont noires. Mode Louis Philippe!
Les deux haubans de martingale, mal posés (voir image suivante). Celui le plus haut devrait partir du deuxième jeu de fausses poulies. On le verra sur l'image suivante. Ils vont s'amarrer sur les bittes blanches. Sur le plan chacun semble avoir sa place mais je me suis rendu compte qu'il y avait moins de bittes que de fils.... Il va falloir donc s'adapter! La petite barre que j'ai faite en métal (il y a bien longtemps!) est l'arc boutant de martingale. Normalement, il est percé pour laisser passer les haubans... C'est du métal de 0,3 mm, j'ai fait une concession et un nœud.... le hauban est remis à sa place et j'ai posé deux fausses poulies au bout d'une estrope. Ces fils sont en n°40 Et les fils se multiplient. Ils ont tous leur utilité! les deux poulies sont utilisées. Les petites pinces servent à tenir les cordages raisonnablement tendus pour éviter les enmmêlages tordus. Je ne finirai la tension qu'e plus tard. Les cordages seront fixés sur les bittes et des petits rouleaux factices viendront faire croire qu'e la longueur en trop est lovée...
Maintenant, le palan est formé et sous tend la civadière (fil n° 100). Le garant va sur les mêmes bittes (ou taquets, mais ils sont très gros). En dessous la sous barbe , en gros cordage, elle attend. On ne voit que la branche de bâbord. Il y a une moque en bout. On a la même chose de l'autre côté. J'ai fait une moque sur le cordage libre puis je l'ai passé dans le trou de la guibre, je l'ai tiré à fond de l'autre côté ce qui donne assez de mou pour réaliser la deuxième moque! à tout de suite.....
Avec la pluie, j'ai pu commencer le beaupré.
Sur ce navire, le beau^pré est un mât critique. les étais du grand mât et du mât de misaine y sont attachés. Si le beaupré lâche, toute la mâture est affaiblie et risque de s'effondrer en partie. Aussi, il y a tout un tas de fils qui viennent le renforcer. Plus tard, sur les clippers, l'avant s'est allongé et les gros étais seront pris sur le pont, et bien plus robustes.
J'ai eu un problème avec mon appareil photo et les photos sont trop sombres. J'ai fait trois images que je mettrai ensuite où on voit mieux les détails. Actuellement, je n'ai plus que deux cordages à mettre sur le beaupré avant d'attaquer les hunes. J'ai dû ajouter une douzaine de poulies dans les haubans et une sur le beaupré.
Mettons d'abord la vergue de civadière. Elle est tenue par un cordage. Il y a plusieurs poulies et boucles. Une est au centre, vers l'avant. On y mettra un palan pour faire glisser la civadière sur le beaupré. Les deux petites poulies plus bas en allant vers la coque seront les attaches des palans de sous barbe. Sur ce bateau, les vergues sont noires. Mode Louis Philippe!
Les deux haubans de martingale, mal posés (voir image suivante). Celui le plus haut devrait partir du deuxième jeu de fausses poulies. On le verra sur l'image suivante. Ils vont s'amarrer sur les bittes blanches. Sur le plan chacun semble avoir sa place mais je me suis rendu compte qu'il y avait moins de bittes que de fils.... Il va falloir donc s'adapter! La petite barre que j'ai faite en métal (il y a bien longtemps!) est l'arc boutant de martingale. Normalement, il est percé pour laisser passer les haubans... C'est du métal de 0,3 mm, j'ai fait une concession et un nœud.... le hauban est remis à sa place et j'ai posé deux fausses poulies au bout d'une estrope. Ces fils sont en n°40 Et les fils se multiplient. Ils ont tous leur utilité! les deux poulies sont utilisées. Les petites pinces servent à tenir les cordages raisonnablement tendus pour éviter les enmmêlages tordus. Je ne finirai la tension qu'e plus tard. Les cordages seront fixés sur les bittes et des petits rouleaux factices viendront faire croire qu'e la longueur en trop est lovée...
Maintenant, le palan est formé et sous tend la civadière (fil n° 100). Le garant va sur les mêmes bittes (ou taquets, mais ils sont très gros). En dessous la sous barbe , en gros cordage, elle attend. On ne voit que la branche de bâbord. Il y a une moque en bout. On a la même chose de l'autre côté. J'ai fait une moque sur le cordage libre puis je l'ai passé dans le trou de la guibre, je l'ai tiré à fond de l'autre côté ce qui donne assez de mou pour réaliser la deuxième moque! à tout de suite.....
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Re: corvette "la Lionne"
Et voici les palans de la sous barbe installés. Ce sont des gros cordages qui stabilisent la tension des étais du mât de misaine.
Voici une image plus claire où on voit tous les cordages qui viennent s'amarrer. Les poulies accrochées aux haubans ne sont pas encore nettoyées et peintes. Il y en a une de chaque côté , en bas du dernier hauban de misaine et deux en haut sur chaque dernier hauban de misaine, à hauteur du trélingage Une vue latérale où on voit bien le passage des fils dans les anneaux de civadière. Tout ça coulisse et ça me facilitera bien la vie plus tard! Et une vue trois quart arrière où on aperçoit les Six poulies ajoutées sur le dernier hauban du grand mât et les deux autres sur les haubans d'artimon.
C'est tout pour aujourd’hui, la Lionne va essayer maintenant de prendre un peu de hauteur! Je ne peux pas vous détailler tous les cordages dans le simple cadre du forum. De toute façon, je fais beaucoup d'erreurs et de simplifications. On trouve tout ce qu'il faut sur internet. Et si ça n'arrivait plus, il y a toute une bibliographie qui existe mais hélas, est très chère (sauf le petit livre de G Piouffre) mais qu'on trouve parfois d'occasion!
Bonne soirée à toutes et à tous
En fait ce sont des moques. Ça tombe bien , c'est ce que sont mes fausses poulies. Il ne manque plus que les balancines dont je m'occuperai ce soir ou demain, qui règlent latéralement la position de la civadière.Voici une image plus claire où on voit tous les cordages qui viennent s'amarrer. Les poulies accrochées aux haubans ne sont pas encore nettoyées et peintes. Il y en a une de chaque côté , en bas du dernier hauban de misaine et deux en haut sur chaque dernier hauban de misaine, à hauteur du trélingage Une vue latérale où on voit bien le passage des fils dans les anneaux de civadière. Tout ça coulisse et ça me facilitera bien la vie plus tard! Et une vue trois quart arrière où on aperçoit les Six poulies ajoutées sur le dernier hauban du grand mât et les deux autres sur les haubans d'artimon.
C'est tout pour aujourd’hui, la Lionne va essayer maintenant de prendre un peu de hauteur! Je ne peux pas vous détailler tous les cordages dans le simple cadre du forum. De toute façon, je fais beaucoup d'erreurs et de simplifications. On trouve tout ce qu'il faut sur internet. Et si ça n'arrivait plus, il y a toute une bibliographie qui existe mais hélas, est très chère (sauf le petit livre de G Piouffre) mais qu'on trouve parfois d'occasion!
Bonne soirée à toutes et à tous
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour à tous!
Tout d'abord, une vue du gréement dormant du beaupré. En partant du haut
- fixée sur l’extrémité de la vergue de civadière, un cordage va se frapper sur les cabillots blancs d'une part, et dans l'autre sens passe dans la petite poulie, elle, frappée aux trois quarts du beaupré, puis repart aux mêmes cabillots en passant par un anneau de la civadière. Il existe le symétrique. Ces deux ensembles maintiennent latéralement le beaupré et participent à l'orientation de la civadière.
- Le deuxième cordage qui part de l'extrémité du bout dehors (tout à gauche), passe par un anneau de la civadière et va lui aussi se frapper sur un des cabillots blancs.Il sert au maintien latéral du bout dehors, très sollicité par les focs.
- le quatrième qui part de l'extrémité de la civadière, passe dans une poulie du chouquet de beaupré (au dessus) et va se frapper sur un cabillot blanc. Il sert à orienter latéralement et verticalement la civadière.
- Les deux cordages qui sont attachés sur la petite antenne verticale, en réalité, passaient dedans, sont aussi frappés sur les cabillots. Ils maintiennent le bout dehors verticalement.
- le petit palan entre la civadière et le chouquet servait à régler la position de la civadière sur le beaupré, de là influençait probablement tous les réglages. Je ne suis pas sur du garant du palan, sans doute sur les mêmes cabillots.
- à droite de la civadière, allant vers le bas, deux gros cordages courts (les sous barbes) ridés par des moques qui tirent sur le beaupré et l’empêchent de remonter sous la tension des focs gonflés par le vent. Les garants, là aussi vont sans doute se frapper sur les cabillots. Il n'y a pas de monographie de la Lionne, alors, il faut s'aider de la logique du gréement et rester humble. Un document peut parfaitement remettre en cause les choix.
- Ils sont aidés par les liures de beaupré encore plus à droite, qui passent à travers le pont derrière la figure de proue.
La lionne est un petit navire. Sur les plus gros il y en avait d'autres et même des chaînes.
Pour l'instant, ils sont simplement maintenus par le poids léger des petites pinces. Je ne les tendrai qu'une fois les cordages antagonistes posés.
Dans la suite, vont venir plein d'autres cordages, étais et drisses drailles et autres trucs. Mais pour l'instant, c'est bien comme ça.
Enfin, la lionne va monter un peu vers le ciel.
J'ai remarqué sur les photos puis reconnu sur le plan, des renforts au niveau du ton entre la hune et le chouquet sur les trois bas mâts. Je les ai faits dans un bout de bambou refendu et arrondi en le montant dans une perceuse. Un millimètre de diamètre environ. J'aurais pu les faire en papier. J'ai donc percé les deux plus gros chouquets et les trois hunes. Les voici En passant on voit bien les fausses poulies sur les haubans. Je vais bientôt les peindre.
Voici le mât de hune de misaine présenté en position On ne posera le drernier étage qu'après avoir fait les échelles de corde.
Les deux mâts de hune avant sont posés, le troisième n'est pas encore fixé Les trois mâts sont fixés, voici comment un oiseau voyait la Lionne en cours de construction. Il y a encore un étage et des gabiers montaient jusqu'en haut. Le marin en tombe à la renverse. Le nombre de photos est atteint pour le message. Je vais en ajouter encore deux dans le message suivant.
à tout de suite!
Tout d'abord, une vue du gréement dormant du beaupré. En partant du haut
- fixée sur l’extrémité de la vergue de civadière, un cordage va se frapper sur les cabillots blancs d'une part, et dans l'autre sens passe dans la petite poulie, elle, frappée aux trois quarts du beaupré, puis repart aux mêmes cabillots en passant par un anneau de la civadière. Il existe le symétrique. Ces deux ensembles maintiennent latéralement le beaupré et participent à l'orientation de la civadière.
- Le deuxième cordage qui part de l'extrémité du bout dehors (tout à gauche), passe par un anneau de la civadière et va lui aussi se frapper sur un des cabillots blancs.Il sert au maintien latéral du bout dehors, très sollicité par les focs.
- le quatrième qui part de l'extrémité de la civadière, passe dans une poulie du chouquet de beaupré (au dessus) et va se frapper sur un cabillot blanc. Il sert à orienter latéralement et verticalement la civadière.
- Les deux cordages qui sont attachés sur la petite antenne verticale, en réalité, passaient dedans, sont aussi frappés sur les cabillots. Ils maintiennent le bout dehors verticalement.
- le petit palan entre la civadière et le chouquet servait à régler la position de la civadière sur le beaupré, de là influençait probablement tous les réglages. Je ne suis pas sur du garant du palan, sans doute sur les mêmes cabillots.
- à droite de la civadière, allant vers le bas, deux gros cordages courts (les sous barbes) ridés par des moques qui tirent sur le beaupré et l’empêchent de remonter sous la tension des focs gonflés par le vent. Les garants, là aussi vont sans doute se frapper sur les cabillots. Il n'y a pas de monographie de la Lionne, alors, il faut s'aider de la logique du gréement et rester humble. Un document peut parfaitement remettre en cause les choix.
- Ils sont aidés par les liures de beaupré encore plus à droite, qui passent à travers le pont derrière la figure de proue.
La lionne est un petit navire. Sur les plus gros il y en avait d'autres et même des chaînes.
Pour l'instant, ils sont simplement maintenus par le poids léger des petites pinces. Je ne les tendrai qu'une fois les cordages antagonistes posés.
Dans la suite, vont venir plein d'autres cordages, étais et drisses drailles et autres trucs. Mais pour l'instant, c'est bien comme ça.
Enfin, la lionne va monter un peu vers le ciel.
J'ai remarqué sur les photos puis reconnu sur le plan, des renforts au niveau du ton entre la hune et le chouquet sur les trois bas mâts. Je les ai faits dans un bout de bambou refendu et arrondi en le montant dans une perceuse. Un millimètre de diamètre environ. J'aurais pu les faire en papier. J'ai donc percé les deux plus gros chouquets et les trois hunes. Les voici En passant on voit bien les fausses poulies sur les haubans. Je vais bientôt les peindre.
Voici le mât de hune de misaine présenté en position On ne posera le drernier étage qu'après avoir fait les échelles de corde.
Les deux mâts de hune avant sont posés, le troisième n'est pas encore fixé Les trois mâts sont fixés, voici comment un oiseau voyait la Lionne en cours de construction. Il y a encore un étage et des gabiers montaient jusqu'en haut. Le marin en tombe à la renverse. Le nombre de photos est atteint pour le message. Je vais en ajouter encore deux dans le message suivant.
à tout de suite!
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Re: corvette "la Lionne"
Voici une vue de profil de la Lionne à ce stade. La feuille jaune sert à augmenter un peu le contraste Dans les boîtes rouges (à droite), il y a toutes les vergues et mâts que je vais ajouter un par un. Je ne sais pas encore si je fais les voiles ou non. J'ai commencé les dessins... Elle est plus belle en vrai qu'en photo!
Vue de dessus la colle encore fraîche! Bonne soirée à toutes et à tous!
J'ai mis un peu de quête sur le mât d'artimon. Il semble qu'au dix neuvième siècle, ce n'était plus nécessaire, mais j'aime cet aspect pour la "dynamique" de la maquette. Par contre, le mât de hune du grand mât penche un peu trop en avant. Je l'ai modifié depuis . On voit bien les fausses charnières du gouvernail dans le bon sens maintenant!Vue de dessus la colle encore fraîche! Bonne soirée à toutes et à tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Merci, mais ce n'est pas fini!
Cette semaine et la semaine prochaine, ce sera les échelles de corde sur les mâts de hune ainsi que les étais....
Bonne soirée
Cette semaine et la semaine prochaine, ce sera les échelles de corde sur les mâts de hune ainsi que les étais....
Bonne soirée