corvette "la Lionne"
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Re: corvette "la Lionne"
Petite avancée grâce au mauvais temps.
J'ai installé les gambes de revers et posé les caps de mouton sur les hunes. Il faut repérer et percer les trous , sept de chaque côté sur les hunes de misaine et de grand mât et cinq pour la hune d'artimon. On y passe un cap tous les deux trous.
les caps de moutons sont les plus petits pour l’artimon, les moyens pour les autres. Un fil blanc est du côté du haut du cap de mouton (celui qui porte le nœud d'arrêt) et un brun est attaché autour du cap de mouton du bas. C'est lui qui sera passé dans les trous des hunes. Sur le plan, j'ai compté cinq tailles différentes, j'ai réduit à trois . Pour un modèle un peu plus grand, il ne faut pas simplifier. Le fil blanc est le garant du palan formé par les deux caps de mouton, normalement frappé au dessus du cap du haut. À cette petite échelle, je l'ai collé sur le cap de mouton et je le couperai ensuite. Pour un modèle plus grand, ça a l'avantage de permettre un véritable ridage et donc de très bien aligner tout ça.
Voici des gambes de revers. Le fil sombre vient s'attacher sur petite barre métallique installée avec les enfléchures, il y a deux enfléchures sur le grand mat et le mat de misaine et une seule sur l'artimon. On voit les petites fausses poulies par lesquelles transiteront des tas de fils à la fin! De si près ce n'est pas très joli, mais d'une part, je vais nettoyer tout ce qui dépasse, d'autre part, on ne regarde pas un modèle avec une grosse loupe! Vu l'espace réduit, il n'y a qu'un simple nœud à chaque extrémité et une goutte de colle partout.
les voici tous posés mais pas encore arrangés. Le marin est sur le pont.
Et les voici installés plus proprement. Maintenant, il va falloir mettre les haubans qui doivent être autour des caps de mouton du haut, le fil blanc ne sert ici qu'à tenir les caps de mouton pendant la pose des haubans.C'est l'étape suivante et pour l'instant, je le sens mal.... Mais j'ai déjà fait bien pire! Je ne peux pas aller bien vite, mais ce sont les dernières échelles, plus petites que celles déjà faites.
Bonne soirée à toutes et tous!
J'ai installé les gambes de revers et posé les caps de mouton sur les hunes. Il faut repérer et percer les trous , sept de chaque côté sur les hunes de misaine et de grand mât et cinq pour la hune d'artimon. On y passe un cap tous les deux trous.
les caps de moutons sont les plus petits pour l’artimon, les moyens pour les autres. Un fil blanc est du côté du haut du cap de mouton (celui qui porte le nœud d'arrêt) et un brun est attaché autour du cap de mouton du bas. C'est lui qui sera passé dans les trous des hunes. Sur le plan, j'ai compté cinq tailles différentes, j'ai réduit à trois . Pour un modèle un peu plus grand, il ne faut pas simplifier. Le fil blanc est le garant du palan formé par les deux caps de mouton, normalement frappé au dessus du cap du haut. À cette petite échelle, je l'ai collé sur le cap de mouton et je le couperai ensuite. Pour un modèle plus grand, ça a l'avantage de permettre un véritable ridage et donc de très bien aligner tout ça.
Voici des gambes de revers. Le fil sombre vient s'attacher sur petite barre métallique installée avec les enfléchures, il y a deux enfléchures sur le grand mat et le mat de misaine et une seule sur l'artimon. On voit les petites fausses poulies par lesquelles transiteront des tas de fils à la fin! De si près ce n'est pas très joli, mais d'une part, je vais nettoyer tout ce qui dépasse, d'autre part, on ne regarde pas un modèle avec une grosse loupe! Vu l'espace réduit, il n'y a qu'un simple nœud à chaque extrémité et une goutte de colle partout.
les voici tous posés mais pas encore arrangés. Le marin est sur le pont.
Et les voici installés plus proprement. Maintenant, il va falloir mettre les haubans qui doivent être autour des caps de mouton du haut, le fil blanc ne sert ici qu'à tenir les caps de mouton pendant la pose des haubans.C'est l'étape suivante et pour l'instant, je le sens mal.... Mais j'ai déjà fait bien pire! Je ne peux pas aller bien vite, mais ce sont les dernières échelles, plus petites que celles déjà faites.
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Aujourd'hui, préparation et début de montage des échelles supérieures.
Elles sont un peu moins importantes que celles de bas mats; les haubans sont en fil plus fin (du n° 40 en lin teinté au brou de noix) et les enfléchures seront toujours en coton n° 100 teinté lui aussi de la même manière.
Tout d'abord, on pose les haubans qui entourent les caps de mouton en bas. En haut, j'ai simplifié. Le hauban part d'un cap, passe derrière le ton et s'attache au deuxième hauban correspondant en suivant l'ordre normal. Il y en a quatre sur le mât de misaine et le grand mât et trois sur l'artimon. Ils passent à l'intérieur des barres de hune. C'est par là qu'on finira de les tendre tout à la fin si c'est nécessaire. Noter que les mâts sont lisses. Les vergues doivent pouvoir coulisser (sur les vrais bateaux!), ce qui n'est pas le ca pour les bas mâts où les vergues ne peuvent qu'être orientées, mais restent fixes, hors chantier, bien sur.
On nettoie les fils inutiles , voici ce que ça donne Les mâts paraissent très hauts, mais j'ai bien vérifié, c'est comme sur le plan. Heureusement, il n'y a pas d'échelle sur la troisième partie. Je suppose qu'en cas d'intervention, les marins s'aidaient d'un ascenseur à base de nœud de chaise et de palans au niveau du pont! . Les caps de mouton sont encore trop gros, je ferai mieux sur le prochain navire!
Pour monter les enfléchures , j'ai procédé comme pour les bas mâts avec des gabarits découpés dans la page que j'ai mise il y a quelques messages. Les voici en place sur les hunes. Noter aussi la présence de petites tiges métalliques sur le haut des caps de mouton pour les aligner du mieux possible et maintenir l'écartement de départ. Mais en haut les écartements ne sont pas corrects puisque je n'ai pas monté les haubans comme on le faisait il y a deux siècles. J'ai donc fait des petits peignes en carton qui vont forcer les haubans au bon écartement en haut. Ils sont en carton rigide (bristol). Un trou de 0,5 mm, deux coups de cutter et les dents se font. Les voici La dissymétrie est volontaire, ils sont plus faciles à tenir avec les petites pinces quand on les met en place!
Et une fois posés, ici sur l'artimon. On les retire ensuite. Il y aura un trélingage à mettre et des gambes de revers, comme à l'étage en dessous, mais en plus petit.....
Un petit message de suite.
Aujourd'hui, préparation et début de montage des échelles supérieures.
Elles sont un peu moins importantes que celles de bas mats; les haubans sont en fil plus fin (du n° 40 en lin teinté au brou de noix) et les enfléchures seront toujours en coton n° 100 teinté lui aussi de la même manière.
Tout d'abord, on pose les haubans qui entourent les caps de mouton en bas. En haut, j'ai simplifié. Le hauban part d'un cap, passe derrière le ton et s'attache au deuxième hauban correspondant en suivant l'ordre normal. Il y en a quatre sur le mât de misaine et le grand mât et trois sur l'artimon. Ils passent à l'intérieur des barres de hune. C'est par là qu'on finira de les tendre tout à la fin si c'est nécessaire. Noter que les mâts sont lisses. Les vergues doivent pouvoir coulisser (sur les vrais bateaux!), ce qui n'est pas le ca pour les bas mâts où les vergues ne peuvent qu'être orientées, mais restent fixes, hors chantier, bien sur.
On nettoie les fils inutiles , voici ce que ça donne Les mâts paraissent très hauts, mais j'ai bien vérifié, c'est comme sur le plan. Heureusement, il n'y a pas d'échelle sur la troisième partie. Je suppose qu'en cas d'intervention, les marins s'aidaient d'un ascenseur à base de nœud de chaise et de palans au niveau du pont! . Les caps de mouton sont encore trop gros, je ferai mieux sur le prochain navire!
Pour monter les enfléchures , j'ai procédé comme pour les bas mâts avec des gabarits découpés dans la page que j'ai mise il y a quelques messages. Les voici en place sur les hunes. Noter aussi la présence de petites tiges métalliques sur le haut des caps de mouton pour les aligner du mieux possible et maintenir l'écartement de départ. Mais en haut les écartements ne sont pas corrects puisque je n'ai pas monté les haubans comme on le faisait il y a deux siècles. J'ai donc fait des petits peignes en carton qui vont forcer les haubans au bon écartement en haut. Ils sont en carton rigide (bristol). Un trou de 0,5 mm, deux coups de cutter et les dents se font. Les voici La dissymétrie est volontaire, ils sont plus faciles à tenir avec les petites pinces quand on les met en place!
Et une fois posés, ici sur l'artimon. On les retire ensuite. Il y aura un trélingage à mettre et des gambes de revers, comme à l'étage en dessous, mais en plus petit.....
Un petit message de suite.
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Re: corvette "la Lionne"
Voici la première échelle. Une heure de travail pour faire les 70 nœuds avec du fil tout petit . Chaque nœud est arrêté avec une goutte de colle à bois diluée transparente. Le premier nœud à gauche (je suis droitier et vais donc plus facilement de gauche à droite) est un double nœud, les autres sont simples. Pas trop tendus, comme sur les vrais . Un fil métallique est sur les caps de mouton et un autre juste en dessous du petit peigne en carton. Demain, je couperai tout ce qui dépasse et j'attaquerai le symétrique. Le double nœud sera sur le dernier hauban cette fois. On ne voit rien une fois collé et coupé!
Et voici le navire ce soir.... Encore cinq heures à faire des nœuds, deux heures à tout bien régler, et je pourrai poursuivre avec sans doute les étais.On est loin des collages en carton , mais je trouve quand même que c'est intéressant et beau. Voilà, à dans quelques jours; les opérations étant répétitives, je ne vous montrerai que le résultat!
Bonne soirée à toutes et tous....
Je conseille vivement les toutes petites pinces très fines comme celle qu'on voit devant le bateau en bas de la photo (normalement pour les "points noirs"). Une dans chaque main, des bonnes lunettes et beaucoup de patience.... Beaucoup!Et voici le navire ce soir.... Encore cinq heures à faire des nœuds, deux heures à tout bien régler, et je pourrai poursuivre avec sans doute les étais.On est loin des collages en carton , mais je trouve quand même que c'est intéressant et beau. Voilà, à dans quelques jours; les opérations étant répétitives, je ne vous montrerai que le résultat!
Bonne soirée à toutes et tous....
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour à tous
voici la suite des opérations. Les échelles de corde sont faites, le haut des mâts (perroquet et cacatois ) est posé jusqu'à l'axe de la girouette s'il y en avait sur ce navire. J'ai fait tribord misaine, babord misaine puis babord grand mât
voici le début de l'échelle de hune du grand mât. La colle est encore fraîche. Il ne manque plus qu'une échelle sur l'artimon Et les voici toutes posées, pas encore tendues et nettoyées. les peignes sont encore en place enfin, nettoyées, tendues (les fils de tension sont encore en place) et finies...
Pour les tendre, je passe un fil sous l'échelle en haut et autour du ton avant de l'attacher en tirant un peu. Les trélingages sont en place et ne se voient pas, mais ils empêcheront l'échelle de s'écarter du mât quand on posera les haubans de perroquet/cacatois. C'est aussi la raison du petit bastet en métal pour tirer sur tous les fils à la fois. Et on peut voir que les derniers éléments du mât sont montés!
autre point de vue Suite dans le message suivant.
voici la suite des opérations. Les échelles de corde sont faites, le haut des mâts (perroquet et cacatois ) est posé jusqu'à l'axe de la girouette s'il y en avait sur ce navire. J'ai fait tribord misaine, babord misaine puis babord grand mât
voici le début de l'échelle de hune du grand mât. La colle est encore fraîche. Il ne manque plus qu'une échelle sur l'artimon Et les voici toutes posées, pas encore tendues et nettoyées. les peignes sont encore en place enfin, nettoyées, tendues (les fils de tension sont encore en place) et finies...
Pour les tendre, je passe un fil sous l'échelle en haut et autour du ton avant de l'attacher en tirant un peu. Les trélingages sont en place et ne se voient pas, mais ils empêcheront l'échelle de s'écarter du mât quand on posera les haubans de perroquet/cacatois. C'est aussi la raison du petit bastet en métal pour tirer sur tous les fils à la fois. Et on peut voir que les derniers éléments du mât sont montés!
autre point de vue Suite dans le message suivant.
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Re: corvette "la Lionne"
pour le collage des nœuds, j'utilise de la colle à bois diluée, pour les bastets en métal , j'utilise de la cyanolit et j'assure le collage avec un nœud en fil n°100. J'achète des tubes de 1G, je les utilise complètement avant qu'ils s’abîment.
Voici les trois mâts supérieurs appuyés contre la coque. Ils portent les voiles de cacatois et de perroquet. D'après Barrot de Gaillard, quand le vent forcissait, on démontait les vergues et on descendait les mâts avec leurs palans. On les remontait quand le temps devenait plus clément. Quand on sait que les espars faisaient dans les huit/dix mètres de long pour 40 à 50 cm de diamètre, un gros poteau électrique, on se rend compte de la nécessité d'avoir un équipage bien formé et endurant si on voulait rester vivant.
J'ai eu l'impression de m'être trompé d'échelle, les mâts paraissaient trop hauts, mais mesures prises, c'est tout à fait comme le plan. On dirait une planche à voile sur laquelle on aurait mis un mât de plus en hauteur! lège, la corvette devait surfer sur les vagues! Du coup, le beaupré qui paraissait immense, n'est plus si grand que ça. Il ne manque plus que la pomme de mât et la petite pointe qui pouvait porter une girouette. La corvette est posée sur son socle, lui même sur un carton parce que je peux la tourner dans tous les sens avec les bobines de fil posées sur le carton sans que ça fasse de nœuds intempestifs. Les taches sont des gouttes de colle cyano . Pour la mettre sur les nœuds, je pose une goutte sur le pointe d'une aiguille à coudre emmanchée sur un vieux manche de pinceau. Quand on met trop de colle, ça tombe et c'est mieux que ce soit sur le carton plutôt que sur la planche à découper!
Le point de vue devient vertigineux. Ça me rappelle des dessins de Druillet! Et vue d'un oiseau arrivant par tribord arrière! modification des étais d'artimon. Au lieu de les entourer bêtement autour du râtelier, je vais les rider sur des anneaux qu'on voit sur le pont. C'est la ride qui, partant du gros cordage, ira s'attacher sur le râtelier. En fait, il y avait une poulie attachée à l'anneau en plus. Mais ça suffit comme ça. Une fois tout câblé, on ne verra pas grand chose sur le pont. Mais les moques, plus hautes, se verront bien. Les étais de hune seront câblés de la même manière. Il paraît que ceux de cacatois étaient ridés sur la hune mais comment et où? Je n'ai pas encore trouvé! Voilà, la suite dans un ou deux jours si les ponts et tout ce qui va avec m'en laissent le loisir. Pour moi, j'ai passé tous les vrais problèmes, le reste devrait se passer tranquillement sans angoisse et pour l'instant, je pense que je vais tenter un modèle sous voiles. À quelle allure? je ne sais pas encore, la plus belle étant trois quarts arrière avec un maximum de toile! Largue ou travers en "bon " langage! Je sais que si, plus tard, je tente de faire une véritable astrolabe, ce sera en suivant l'aquarelle de Roux, avec même des bonnettes sorties (d'un seul côté). J'aurai ainsi l'impression de faire une œuvre d'art en relief!
Bonne soirée à toutes et tous.
Voici les trois mâts supérieurs appuyés contre la coque. Ils portent les voiles de cacatois et de perroquet. D'après Barrot de Gaillard, quand le vent forcissait, on démontait les vergues et on descendait les mâts avec leurs palans. On les remontait quand le temps devenait plus clément. Quand on sait que les espars faisaient dans les huit/dix mètres de long pour 40 à 50 cm de diamètre, un gros poteau électrique, on se rend compte de la nécessité d'avoir un équipage bien formé et endurant si on voulait rester vivant.
J'ai eu l'impression de m'être trompé d'échelle, les mâts paraissaient trop hauts, mais mesures prises, c'est tout à fait comme le plan. On dirait une planche à voile sur laquelle on aurait mis un mât de plus en hauteur! lège, la corvette devait surfer sur les vagues! Du coup, le beaupré qui paraissait immense, n'est plus si grand que ça. Il ne manque plus que la pomme de mât et la petite pointe qui pouvait porter une girouette. La corvette est posée sur son socle, lui même sur un carton parce que je peux la tourner dans tous les sens avec les bobines de fil posées sur le carton sans que ça fasse de nœuds intempestifs. Les taches sont des gouttes de colle cyano . Pour la mettre sur les nœuds, je pose une goutte sur le pointe d'une aiguille à coudre emmanchée sur un vieux manche de pinceau. Quand on met trop de colle, ça tombe et c'est mieux que ce soit sur le carton plutôt que sur la planche à découper!
Le point de vue devient vertigineux. Ça me rappelle des dessins de Druillet! Et vue d'un oiseau arrivant par tribord arrière! modification des étais d'artimon. Au lieu de les entourer bêtement autour du râtelier, je vais les rider sur des anneaux qu'on voit sur le pont. C'est la ride qui, partant du gros cordage, ira s'attacher sur le râtelier. En fait, il y avait une poulie attachée à l'anneau en plus. Mais ça suffit comme ça. Une fois tout câblé, on ne verra pas grand chose sur le pont. Mais les moques, plus hautes, se verront bien. Les étais de hune seront câblés de la même manière. Il paraît que ceux de cacatois étaient ridés sur la hune mais comment et où? Je n'ai pas encore trouvé! Voilà, la suite dans un ou deux jours si les ponts et tout ce qui va avec m'en laissent le loisir. Pour moi, j'ai passé tous les vrais problèmes, le reste devrait se passer tranquillement sans angoisse et pour l'instant, je pense que je vais tenter un modèle sous voiles. À quelle allure? je ne sais pas encore, la plus belle étant trois quarts arrière avec un maximum de toile! Largue ou travers en "bon " langage! Je sais que si, plus tard, je tente de faire une véritable astrolabe, ce sera en suivant l'aquarelle de Roux, avec même des bonnettes sorties (d'un seul côté). J'aurai ainsi l'impression de faire une œuvre d'art en relief!
Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir .
Après un petit détail, la pointe du mât avec pomme et petit axe pour la girouette que voici (identique sur les trois mâts) La pomme est une perle de 1,5 mm, la pointe un morceau de fil inox de 0,3mm le haut du mât est percé en long à 0,4mm, bonjour les yeux et gare les doigts!
Voici la suite du montage du gréement fixe, les étais.
Ils tiennent les mats en avant et sont de moins en moins gros à mesure qu'ils sont placés plus haut. Les premiers sont commis avec la machine à corder et les derniers sont en fil de coton n° 40, tous sombres. À cette échelle, je ne fais pas trop de détails, mais quand même, comme les étais sont ridés à leur point d'arrivée et bouclés autour de leur point de départ, il faut faire une petite boucle aux deux extrémités.
Je commence par faire la boucle qui servira à l'amarrage au départ de l'étai je le mets en place en laissant la boucle pendre, puis je passe de l'autre coté le câble proprement dit, je le passe dans la boucle et je le mène vers le pont par les fausses poulies posées à cette intention il y a déjà longtemps. Entre parenthèses, il en manquera toujours!
Là, je fais la deuxième boucle (elle ne passerait pas à travers les poulies) et je la ride sur un anneau du pont au pied de l'arrière du mat (3 ou 4 boucles) et j'attache le garant sur le râtelier. Quand il sera tendu, je l’arrêterai avec un point de colle et je mettrai par dessus un rouleau de cordage dont on croira qu'il est le prolongement du garant.... C'est plus facile que de faire des tours à des endroits peu accessibles! Et je pourrai produire mes cordages roulés ou en écheveau en série. On voit bien les moques ridées dans les anneaux du pont. Les garants vont se frapper sur le râtelier noir, il y a l'étai d'artimon, le faux étai d'artimon, l'étai de perroquet de fougue et pas le dernier qui doit se frapper sur la hune. On comprend tout de suite pourquoi il faut attendre pour mettre les galhaubans qui empêcheraient par trop de passer les outils pour enfiler les fils dans les anneaux! Je ne parle pas des mains.....
Voici les différents aboutissements sur le beaupré. Rien n'est encore tendu, j'ai des tas d'incertitudes sur le passage de fils et leur aboutissement! Je regrette les plans du soleil royal ou de certains navires en kits! Mais c'est si petit qu'une erreur est difficile à apercevoir, même pour quelqu'un qui sait. Les pinces à linge sont toutes petites et ne servent qu'à maintenir une légère tension sur les fils! On voit bien tous les ridages et par là transiteront tous les cordages de contrôle des focs et certains des voiles carrées de misaine.
Sur fond jaune pour mieux voir les étais.Les plus hauts depuis l'artimon et le grand mât doivent aller sur les hunes mais je ne sais toujours pas où et à part ceux du bas, ils ne sont pas encore ridés et tendus. Et voici sur le beaupré. On aperçoit la taille dégressive des cordages Maintenant, je dois finir ce câblage des étais et du beaupré pour commencer l'étape suivants. les galhaubans viendront seulement ensuite parce que je peux les poser quand tout le reste est monté, mais je ne peux pas monter le reste quand ils sont installés! Et je n'en mettrai pas autant qu'en réalité. Il y en aura quand même bien assez!
Bonne soirée à toutes et tous!
Après un petit détail, la pointe du mât avec pomme et petit axe pour la girouette que voici (identique sur les trois mâts) La pomme est une perle de 1,5 mm, la pointe un morceau de fil inox de 0,3mm le haut du mât est percé en long à 0,4mm, bonjour les yeux et gare les doigts!
Voici la suite du montage du gréement fixe, les étais.
Ils tiennent les mats en avant et sont de moins en moins gros à mesure qu'ils sont placés plus haut. Les premiers sont commis avec la machine à corder et les derniers sont en fil de coton n° 40, tous sombres. À cette échelle, je ne fais pas trop de détails, mais quand même, comme les étais sont ridés à leur point d'arrivée et bouclés autour de leur point de départ, il faut faire une petite boucle aux deux extrémités.
Je commence par faire la boucle qui servira à l'amarrage au départ de l'étai je le mets en place en laissant la boucle pendre, puis je passe de l'autre coté le câble proprement dit, je le passe dans la boucle et je le mène vers le pont par les fausses poulies posées à cette intention il y a déjà longtemps. Entre parenthèses, il en manquera toujours!
Là, je fais la deuxième boucle (elle ne passerait pas à travers les poulies) et je la ride sur un anneau du pont au pied de l'arrière du mat (3 ou 4 boucles) et j'attache le garant sur le râtelier. Quand il sera tendu, je l’arrêterai avec un point de colle et je mettrai par dessus un rouleau de cordage dont on croira qu'il est le prolongement du garant.... C'est plus facile que de faire des tours à des endroits peu accessibles! Et je pourrai produire mes cordages roulés ou en écheveau en série. On voit bien les moques ridées dans les anneaux du pont. Les garants vont se frapper sur le râtelier noir, il y a l'étai d'artimon, le faux étai d'artimon, l'étai de perroquet de fougue et pas le dernier qui doit se frapper sur la hune. On comprend tout de suite pourquoi il faut attendre pour mettre les galhaubans qui empêcheraient par trop de passer les outils pour enfiler les fils dans les anneaux! Je ne parle pas des mains.....
Voici les différents aboutissements sur le beaupré. Rien n'est encore tendu, j'ai des tas d'incertitudes sur le passage de fils et leur aboutissement! Je regrette les plans du soleil royal ou de certains navires en kits! Mais c'est si petit qu'une erreur est difficile à apercevoir, même pour quelqu'un qui sait. Les pinces à linge sont toutes petites et ne servent qu'à maintenir une légère tension sur les fils! On voit bien tous les ridages et par là transiteront tous les cordages de contrôle des focs et certains des voiles carrées de misaine.
Sur fond jaune pour mieux voir les étais.Les plus hauts depuis l'artimon et le grand mât doivent aller sur les hunes mais je ne sais toujours pas où et à part ceux du bas, ils ne sont pas encore ridés et tendus. Et voici sur le beaupré. On aperçoit la taille dégressive des cordages Maintenant, je dois finir ce câblage des étais et du beaupré pour commencer l'étape suivants. les galhaubans viendront seulement ensuite parce que je peux les poser quand tout le reste est monté, mais je ne peux pas monter le reste quand ils sont installés! Et je n'en mettrai pas autant qu'en réalité. Il y en aura quand même bien assez!
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Re: corvette "la Lionne"
J'ai un peu avancé. Le gréement dormant est presque fini. Il y aura ensuite une étape de coloration et de nettoyage des cordages, sans doute la pose de quelques écheveaux de cordages pour les garants des différents palans avant de commencer le gréement courant et les voiles.
Le bateau prend de l'allure; Vue de l'avant où on voit l'encombrement qui commence au pied du mât de misaine. Tous les cordages et étais arrivent là. J'ai suivi le plan autant que possible pour les aboutissants, mais quelques uns sont plus qu'incertains Les deux cordages qui partent de l'extrémité de la civadière (la vergue noire au premier plan) passent dans deux fausses poulies sous la hune, descendent le long du mât, passent dans deux des anneaux du pont et sont frappés sur le râtelier. Ils ne gêneront pas la vergue de misaine d'une part, ni les focs à cause de leur écartement.Les cordages sur la civadière passent dans les anneaux les plus petits que j'ai faits (un seul tour, fil de 0,15 mm, une seule boucle).
une vue depuis l'avant. On voit bien des détails comme les araignées. Les palans sur les étais étaient, semble t il , sur le pont devant le mât de misaine, mais je n'en suis pas certain. J'ai mis les palans où ils sont et ce sont les garants que j'ai reportés sur les cabillots. Si ce n'est pas vrai, c'est au moins logique. Sur les gros navires, il y avait un marche pied sous le bout dehors de beaupré pour que les hommes puissent travailler jusque là bas! Curieusement, il n'y en a pas sous la civadière.
Voici une vue de profil sur fond clair . On voit mieux les différents cordages. Je suis en train d'installer les haubans des mats de perroquet/cacatois. Les hunes de perroquet sont percées à 0,4 mm et les fils sont du n°100. Il n'y a pas d'enfléchures, tout ça de moins à faire. J'ai trouvé dans un manuel de matelotage (manuel de matelotage de Dubreuil Pierre-Justin sur gallica) une procédure qui consistait à asseoir un gabier sur un nœud de chaise et de le hisser tout en haut. Il fallait un certain courage! Mais c'était le seul moyen d'atteindre la pomme des mâts. On peut comparer ça aux couvreurs qui allaient changer les girouettes des clochers. Il y a quelques films sur internet. On se demande toujours si les spectateurs admirent la performance ou espèrent être témoins de la chute.... Noter la bôme et la corne qui sont juste posées et rééquilibrent l'image du navire, compensant un peu la taille du beaupré. Tous les cordages sont très modérément tendus, juste ce qu'il faut pour qu'ils paraissent à peu près droits.
Voici la proue sans les pinces qui tendaient les cordages pendant que le collage des points d'attache durcissait. Noter l'encombrement au pied du mât de misaine! Il faut beaucoup de patience et d 'esprit zen pour y passer tous les fils....
Voici comment la Lionne se présente maintenant. Elle a enfin l'air d'être un vaisseau. Ce sera encore mieux avec les vergues! On voit bien la diminution des diamètres des cordages suivant leurs fonctions À bientôt pour la suite, bonne soirée à toutes et tous et bons looonnngs week ends pour les travailleurs qui ont la chance d'en profiter!
Le bateau prend de l'allure; Vue de l'avant où on voit l'encombrement qui commence au pied du mât de misaine. Tous les cordages et étais arrivent là. J'ai suivi le plan autant que possible pour les aboutissants, mais quelques uns sont plus qu'incertains Les deux cordages qui partent de l'extrémité de la civadière (la vergue noire au premier plan) passent dans deux fausses poulies sous la hune, descendent le long du mât, passent dans deux des anneaux du pont et sont frappés sur le râtelier. Ils ne gêneront pas la vergue de misaine d'une part, ni les focs à cause de leur écartement.Les cordages sur la civadière passent dans les anneaux les plus petits que j'ai faits (un seul tour, fil de 0,15 mm, une seule boucle).
une vue depuis l'avant. On voit bien des détails comme les araignées. Les palans sur les étais étaient, semble t il , sur le pont devant le mât de misaine, mais je n'en suis pas certain. J'ai mis les palans où ils sont et ce sont les garants que j'ai reportés sur les cabillots. Si ce n'est pas vrai, c'est au moins logique. Sur les gros navires, il y avait un marche pied sous le bout dehors de beaupré pour que les hommes puissent travailler jusque là bas! Curieusement, il n'y en a pas sous la civadière.
Voici une vue de profil sur fond clair . On voit mieux les différents cordages. Je suis en train d'installer les haubans des mats de perroquet/cacatois. Les hunes de perroquet sont percées à 0,4 mm et les fils sont du n°100. Il n'y a pas d'enfléchures, tout ça de moins à faire. J'ai trouvé dans un manuel de matelotage (manuel de matelotage de Dubreuil Pierre-Justin sur gallica) une procédure qui consistait à asseoir un gabier sur un nœud de chaise et de le hisser tout en haut. Il fallait un certain courage! Mais c'était le seul moyen d'atteindre la pomme des mâts. On peut comparer ça aux couvreurs qui allaient changer les girouettes des clochers. Il y a quelques films sur internet. On se demande toujours si les spectateurs admirent la performance ou espèrent être témoins de la chute.... Noter la bôme et la corne qui sont juste posées et rééquilibrent l'image du navire, compensant un peu la taille du beaupré. Tous les cordages sont très modérément tendus, juste ce qu'il faut pour qu'ils paraissent à peu près droits.
Voici la proue sans les pinces qui tendaient les cordages pendant que le collage des points d'attache durcissait. Noter l'encombrement au pied du mât de misaine! Il faut beaucoup de patience et d 'esprit zen pour y passer tous les fils....
Voici comment la Lionne se présente maintenant. Elle a enfin l'air d'être un vaisseau. Ce sera encore mieux avec les vergues! On voit bien la diminution des diamètres des cordages suivant leurs fonctions À bientôt pour la suite, bonne soirée à toutes et tous et bons looonnngs week ends pour les travailleurs qui ont la chance d'en profiter!
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Re: corvette "la Lionne"
voici la suite et la fin de la phase du montage du gréement dormant. Pour commencer deux croquis pour montrer l'installation des espars de la brigantine (Gui et corne). La partie concernant plus particulièrement le gui sera traitée avec le montage de la voile (la brigantine). Il y a aussi le montage des "minots d'amure", compliqué à faire et non fonctionnel sur le modèle. Mais les fils y sont!
Voici le montage des haubans de perroquet. Il faut percer à 0,3 ou 0,4 mm les extrémités des hunes, attacher les fils autour du mât. La surépaisseur fait croire à la présence d'une noix sur laquelle les haubans s’appuieraient. Ils passent dans les trous des hunes et sont attachés au niveau du trélingage. Je leur ai mis une enfléchure sous la hune pour faciliter la vie des marins! Un fil passé sous et autour des haubans les tire un peu en arrière pour les centrer sur le mât. À plus grande échelle on n'a pas besoin de ça parce qu'on peut haubaner comme en vrai! Les voici tous en place, c'est du fil n°100, j'aurais pu utiliser du n°60. Suite bientôt
D'abord, faire les racages (sans boules à cette échelle) pour les deux espars
le fil de fer (0,3mm) n'est collé que d'un côté L'autre côté sera collé après avoir installé l'objet sur le mât d'artimon. Il faut ajouter une fausse poulie sur le dessus de la corne qui servira à installer la suspente avec laquelle on hissera la corne le long du mât. Ensuite, cette partie sera ligaturée, collée, ajustée, et une fois sèche, peinte en noir.Voici le montage des haubans de perroquet. Il faut percer à 0,3 ou 0,4 mm les extrémités des hunes, attacher les fils autour du mât. La surépaisseur fait croire à la présence d'une noix sur laquelle les haubans s’appuieraient. Ils passent dans les trous des hunes et sont attachés au niveau du trélingage. Je leur ai mis une enfléchure sous la hune pour faciliter la vie des marins! Un fil passé sous et autour des haubans les tire un peu en arrière pour les centrer sur le mât. À plus grande échelle on n'a pas besoin de ça parce qu'on peut haubaner comme en vrai! Les voici tous en place, c'est du fil n°100, j'aurais pu utiliser du n°60. Suite bientôt
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Re: corvette "la Lionne"
Voici le gui et la corne installés sur le mât d'artimon
Autre vue de ce montage et dessous le râtelier où viendront les cordages de ces éléments en passant par les anneaux en cuivre En fait, c'étaient des poulies, soit sur le bas du râtelier lui même, soit crochées sur le pont. Mais c'est déjà difficile de passer les fils ici, alors j'ai fait au mieux! La corne est montée sous la hune et le cordage revient d'en haut, passe dans un anneau sur le pont et se frappe sur le râtelier. Le deuxième cordage sert à régler l'inclinaison de la corne.Il n'y a plus que le gui en bas. Le collier métallique est simplement passé au feutre indélébile noir. voici la corne et ses cordages en place, noter l'utilisation d'une fausse poulie sous le chouquet et d'une autre sous la hune On s'occupera plus tard des autres cordages quand on montera la voile. C'est pour bientôt!
En attendant, retour sur la proue et les minots d'amure.
Ces petites pièces (sur la maquette) sont mobiles en réalité. Elles servent, si j'ai bien compris, au contrôle de la voile de Misaine. Sur les bateaux plus anciens, on passait par le beaupré (mais plus court et massif avant le XIX ème siècle) ou par la hune de beaupré. L’allongement du beaupré (plus de surface de focs) et la disparition de la hune ont sans doute imposé ce dispositif qui nécessite deux palans de chaque côté. Ils seraient normalement faits avec des caps de mouton, mais il semble que des réglages devaient être fréquents, c'est pourquoi j'ai préféré mettre des fausses poulies (plus à l'échelle d'ailleurs) et du coup, un garant dont j'ai reporté l'amarrage sur le pont en passant par des petites boucles sur le minot. Le palan extérieur de minot s'amarre sur un anneau de la coque, près de la ligne de flottaison, le palan intérieur au niveau des liures de beaupré. Il reste une poulie libre au dessus du minot, qu'on câblera... plus tard! Encore un message ce soir! À bientôt
je n'ai pas peint en noir les protections métalliques des fenêtres qui devraient être noires. Mais on met conventionnellement beaucoup de "cuivre" sur les maquettes de voiliers...Autre vue de ce montage et dessous le râtelier où viendront les cordages de ces éléments en passant par les anneaux en cuivre En fait, c'étaient des poulies, soit sur le bas du râtelier lui même, soit crochées sur le pont. Mais c'est déjà difficile de passer les fils ici, alors j'ai fait au mieux! La corne est montée sous la hune et le cordage revient d'en haut, passe dans un anneau sur le pont et se frappe sur le râtelier. Le deuxième cordage sert à régler l'inclinaison de la corne.Il n'y a plus que le gui en bas. Le collier métallique est simplement passé au feutre indélébile noir. voici la corne et ses cordages en place, noter l'utilisation d'une fausse poulie sous le chouquet et d'une autre sous la hune On s'occupera plus tard des autres cordages quand on montera la voile. C'est pour bientôt!
En attendant, retour sur la proue et les minots d'amure.
Ces petites pièces (sur la maquette) sont mobiles en réalité. Elles servent, si j'ai bien compris, au contrôle de la voile de Misaine. Sur les bateaux plus anciens, on passait par le beaupré (mais plus court et massif avant le XIX ème siècle) ou par la hune de beaupré. L’allongement du beaupré (plus de surface de focs) et la disparition de la hune ont sans doute imposé ce dispositif qui nécessite deux palans de chaque côté. Ils seraient normalement faits avec des caps de mouton, mais il semble que des réglages devaient être fréquents, c'est pourquoi j'ai préféré mettre des fausses poulies (plus à l'échelle d'ailleurs) et du coup, un garant dont j'ai reporté l'amarrage sur le pont en passant par des petites boucles sur le minot. Le palan extérieur de minot s'amarre sur un anneau de la coque, près de la ligne de flottaison, le palan intérieur au niveau des liures de beaupré. Il reste une poulie libre au dessus du minot, qu'on câblera... plus tard! Encore un message ce soir! À bientôt
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Re: corvette "la Lionne"
voici une vue très rapprochée, par dessous d'un minot d'amure. En passant, il semble bien qu'il n'y avait que deux écubiers sur ces navires. En plus, je n'ai pas mis de jotterau petite pièce triangulaire entre la coque et la guibre, mais avec tout ce qu'il y a devant, on ne le voit pas! On voit bien le tuyau d'évacuation des poulaines. Ça commence à s'encombrer!
La prochaine étape sera la montage des voiles, la brigantine à l'arrière et les trois focs à l'avant.
Ce sera tout pour aujourd'hui. Passez une bonne soirée et quelques jours agréables pour ceux qui travaillent et peuvent faire le pont. La retraite nous déconnecte de ces réalités triviales!
Bonne soirée à toutes et à tous!
Et voici la fin de cette phase. J'ai corrigé quelques défauts de peinture, assombri un petit peu les étais, coupé la plupart des fils non nécessaires. Certains ne sont pas tendus, c'est normal! La corvette commence enfin à ressembler à un vrai bateau de son époque. Je vois que j'aurais du faire le pont un peu plus clair.
Pour le fun, voici la Lionne trois quarts avant
et trois quarts arrière
Je suis content du résultat, malgré tous les défauts et inexactitudes signalés en cours de montage. Le modèle est fin et équilibré, prêt à recevoir ses voiles et ses vergues.... Et des dizaines de cordages!La prochaine étape sera la montage des voiles, la brigantine à l'arrière et les trois focs à l'avant.
Ce sera tout pour aujourd'hui. Passez une bonne soirée et quelques jours agréables pour ceux qui travaillent et peuvent faire le pont. La retraite nous déconnecte de ces réalités triviales!
Bonne soirée à toutes et à tous!
Modifié en dernier par denis le sam. mai 10, 2025 6:07 pm, modifié 1 fois.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour.
Nous voici maintenant à une nouvelle étape de la construction. Il faut faire les voiles , puis les monter sur les vergues et les munir de tous leur câblage et seulement en suite, monter l'ensemble sur les mats.
Je commence par les voiles en position longitudinale, à l'avant les focs, à l'arrière la Brigantine. Elles ont un câblage qui leur est propre.
Je ferai ensuite les voiles carrées qui sont toutes câblées selon le même schéma. Je poserai en même temps, les commandes des vergues. En hauteur, les drisses, en inclinaison, les balancines et en direction, les bras. Sur les voiles, nous aurons les cargues (pour les replier)) les ris pour réduire la surface de la toile, les écoutes pour les tendre, les amures pour les orienter.... Et sans doute d'autres. Le plan du musée était excellent il y a cinquante ans, mais maintenant, il manque cruellement de précision. Heureusement, le texte aide bien.
J'ai déjà fait des voiles sur le forum (voir "la Toulonnaise", mais j'avais surtout insisté sur les ris. Voici pour la Lionne.
J'ai juste imprimé la forme de la voile et suffisamment de détails pour redessiner la voile par transparence. Je colle à la colle bâton, par quatre points, une feuille de papier japon coupée au format A4. Il en faut quatre pour la Lionne. Je redessine la voile par transparence au stylo à bille dont l'encre ne craint pas l'eau contrairement à celle de mon imprimante. Le papier japon est assez transparent, mais pas trop une fois détaché de la feuille qui porte le dessin.
Voici mes quatre pages préparées La brigantine est découpée, j'y ajoute un petit rebord sur tout le tour qui sera rabattu sur un fil qui simulera les ralingues. En réalité, les voiles étaient cousues sur la ralingue et pas autour. Mais à cette échelle, je ne sais pas faire. Les deux petites bandes fines sont les renforts à coller au niveau des bandes des ris. On collera aussi des petits triangles et carrés de renfort aux endroits nécessaires. Le tracé des laizes est très léger, pas la peine d'essayer de faire des points de couture à cette échelle. Seul un bébé araignée saurait faire! L'outil à droite est celui que j'utilise pour marquer les plis. Le pliage du rebord sur la voile autour du fil est délicat. Voici la brigantine avec ses ralingues et ses renforts collés. Le fil est du n°100, il est maintenu coincé sous les morceaux de liège maintenus par les épingles. Le liège est en fait du faux liège dont on fait les bouchons maintenant. Je n'ai pas vu d'effet sur le vin, mais ils sont très pratiques pour faire des renforts et des cales de ce style. Je m'en sers aussi sur la pointe des outils pointus rangés dans leurs bocaux! Le film est du film alimentaire, volé dans la cuisine. Il n'en faut pas beaucoup, mais sans lui, la voile serait solidement collée au contreplaqué ! J'utilise ici de la colle liquide titebond transparente diluée, passée au pinceau. C'est normal de rater quelques voiles la première fois tant c'est délicat! Voici les deux premières voiles tout juste démoulées. Avant de les finir et de les installer, je vais toutes les fabriquer et les empiler dans un coin. Comme ça, je ne rangerai qu'une fois les outils nécessaires. Les fils sont parfois très longs puisque je vais les utiliser comme cordages de voiles, et ils retournent de la voile au pont par exemple, en passant par la hune... On les verra à l'installation. Il reste à faire un nœud à chaque angle et passer aux voiles suivantes. Quand elles seront toutes ralinguées et prêtes, je mettrai les ris et je commencerai leur installation. Il y en a pour un moment.... Les deux autres focs séchent en attendant que je commence les voiles carrées.
Dans le message suivant, le gabarit des voiles. À tout de suite.
Nous voici maintenant à une nouvelle étape de la construction. Il faut faire les voiles , puis les monter sur les vergues et les munir de tous leur câblage et seulement en suite, monter l'ensemble sur les mats.
Je commence par les voiles en position longitudinale, à l'avant les focs, à l'arrière la Brigantine. Elles ont un câblage qui leur est propre.
Je ferai ensuite les voiles carrées qui sont toutes câblées selon le même schéma. Je poserai en même temps, les commandes des vergues. En hauteur, les drisses, en inclinaison, les balancines et en direction, les bras. Sur les voiles, nous aurons les cargues (pour les replier)) les ris pour réduire la surface de la toile, les écoutes pour les tendre, les amures pour les orienter.... Et sans doute d'autres. Le plan du musée était excellent il y a cinquante ans, mais maintenant, il manque cruellement de précision. Heureusement, le texte aide bien.
J'ai déjà fait des voiles sur le forum (voir "la Toulonnaise", mais j'avais surtout insisté sur les ris. Voici pour la Lionne.
J'ai juste imprimé la forme de la voile et suffisamment de détails pour redessiner la voile par transparence. Je colle à la colle bâton, par quatre points, une feuille de papier japon coupée au format A4. Il en faut quatre pour la Lionne. Je redessine la voile par transparence au stylo à bille dont l'encre ne craint pas l'eau contrairement à celle de mon imprimante. Le papier japon est assez transparent, mais pas trop une fois détaché de la feuille qui porte le dessin.
Voici mes quatre pages préparées La brigantine est découpée, j'y ajoute un petit rebord sur tout le tour qui sera rabattu sur un fil qui simulera les ralingues. En réalité, les voiles étaient cousues sur la ralingue et pas autour. Mais à cette échelle, je ne sais pas faire. Les deux petites bandes fines sont les renforts à coller au niveau des bandes des ris. On collera aussi des petits triangles et carrés de renfort aux endroits nécessaires. Le tracé des laizes est très léger, pas la peine d'essayer de faire des points de couture à cette échelle. Seul un bébé araignée saurait faire! L'outil à droite est celui que j'utilise pour marquer les plis. Le pliage du rebord sur la voile autour du fil est délicat. Voici la brigantine avec ses ralingues et ses renforts collés. Le fil est du n°100, il est maintenu coincé sous les morceaux de liège maintenus par les épingles. Le liège est en fait du faux liège dont on fait les bouchons maintenant. Je n'ai pas vu d'effet sur le vin, mais ils sont très pratiques pour faire des renforts et des cales de ce style. Je m'en sers aussi sur la pointe des outils pointus rangés dans leurs bocaux! Le film est du film alimentaire, volé dans la cuisine. Il n'en faut pas beaucoup, mais sans lui, la voile serait solidement collée au contreplaqué ! J'utilise ici de la colle liquide titebond transparente diluée, passée au pinceau. C'est normal de rater quelques voiles la première fois tant c'est délicat! Voici les deux premières voiles tout juste démoulées. Avant de les finir et de les installer, je vais toutes les fabriquer et les empiler dans un coin. Comme ça, je ne rangerai qu'une fois les outils nécessaires. Les fils sont parfois très longs puisque je vais les utiliser comme cordages de voiles, et ils retournent de la voile au pont par exemple, en passant par la hune... On les verra à l'installation. Il reste à faire un nœud à chaque angle et passer aux voiles suivantes. Quand elles seront toutes ralinguées et prêtes, je mettrai les ris et je commencerai leur installation. Il y en a pour un moment.... Les deux autres focs séchent en attendant que je commence les voiles carrées.
Dans le message suivant, le gabarit des voiles. À tout de suite.
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Re: corvette "la Lionne"
Il y a certainement d'autres sortes de papiers qui pourraient convenir. On doit en trouver dans le domaine des beaux arts. Le papier de soie pour emballage est trop fragile quand il est mouillé. Je ne peux pas utiliser du tissus au dessus du 75 ème et même à cette échelle, la soie est très épaisse! En réalité, le tissu était d'épaisseur décroissante à mesure qu'on montait sur les mâts. Quand il était blanc, il était trop fragile, brut et de couleur, trop lourd et difficile à travailler..... J'ai des modèles avec de ce papier qui ont plus de quarante ans et ça tient encore bien.... J'espère faire un modèle plus grand de l'astrolabe et là on verra.
On pourrait teinter les voiles un peu écru et gris. L'idéal serait un papier recyclé de 15/18g au mètre carré...
Il n'y a aucune voile d'étai sur le plan. Je pense donc ne pas en mettre, en tout cas je n'en ai pas dessinées. Pour l'astrolabe les dessins de l'amiral Paris montrent bien des voiles d'étai et j'en mettrai sur le futur modèle de l'astrolabe. Je suppose que la Lionne en avait, mais comme ce n'est qu'un modèle de démonstration, il restera comme il est dessiné. Et puis, ces voiles au XIX ème siècle étaient très grandes et cachaient bien des choses! De même, je ne monterai pas les bonnettes sorties. On verra déjà à peine la coque!
Ce sera tout pour aujourd'hui, bonne soirée à toutes et tous!
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Puis
et enfin
Le "phare carré" est l'ensemble mât/voiles carrées de ce mât.On pourrait teinter les voiles un peu écru et gris. L'idéal serait un papier recyclé de 15/18g au mètre carré...
Il n'y a aucune voile d'étai sur le plan. Je pense donc ne pas en mettre, en tout cas je n'en ai pas dessinées. Pour l'astrolabe les dessins de l'amiral Paris montrent bien des voiles d'étai et j'en mettrai sur le futur modèle de l'astrolabe. Je suppose que la Lionne en avait, mais comme ce n'est qu'un modèle de démonstration, il restera comme il est dessiné. Et puis, ces voiles au XIX ème siècle étaient très grandes et cachaient bien des choses! De même, je ne monterai pas les bonnettes sorties. On verra déjà à peine la coque!
Ce sera tout pour aujourd'hui, bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Un petit message du Dimanche soir!
Voici les voiles en construction. J'ai préparé , après les voiles déjà montrées, les trois voiles du mat d'artimon, les quatre du mat de misaine et il ne m'en manque plus que 3 pour le grand mat.
Voici les deux grandes voiles des bas mats. Elles seront installées en partie carguées pour ne pas trop encombrer le pont et le laisser au moins apercevoir! Noter qu'il n'y a qu'une seule bande ris Voici les trois voiles carrées du mat d'artimon. Il n'y a pas de basse voile , la grande vergue d'artimon est une vergue dite "sèche". Il y a trois bandes de ris sur la plus grande, pas sur les autres. Pour réduire la surface des petites, on baisse la vergue et on les cargue. Il n'y a pas de marche pied sur les vergues de cacatois! On peut même aller jusqu'à démonter le haut du mat qui porte ces deux petites voiles pour les remonter quand le mauvais temps sera passé.
Et voici celles du mat de misaine. ici, quatre bandes de ris sur le hunier.... Ces voiles sont les plus importantes en navigation, plus faciles à orienter que celles d'en bas, pas trop hautes pour ne pas risquer de chavirer sous la force des vents, bien exposées au vent. On voit souvent sur les tableaux des peintres de la marine d'époque des bateaux avec les deux voiles exposées en contre au vent. Le bateau reste immobile, il est "en panne" d'où sans doute l'expression pour nos véhicules à moteur. Mêmes remarques pour le perroquet et le cacatois que pour l'artimont.
une petite image trouvée sur internet, un navire du genre de la Lionne en panne dans le port de Marseille (roux, peintre de la marine) hunier et perroquet de misaine en contre du hunier et du perroquet de grand mât. Je pense que ça devait demander beaucoup d'adresse au capitaine et son équipage!
Quand j'aurai fini de préparer les voiles, je vais poser les ris , poser quelques poulies aux coins des plus grandes, les attacher sur les vergues (je ne sais pas encore exactement comment!) me réjouir de les voir s'installer une à une et former un beau modèle.
Plus que trois à préparer.
Bonne soirée à toutes et tous.
Voici les voiles en construction. J'ai préparé , après les voiles déjà montrées, les trois voiles du mat d'artimon, les quatre du mat de misaine et il ne m'en manque plus que 3 pour le grand mat.
Voici les deux grandes voiles des bas mats. Elles seront installées en partie carguées pour ne pas trop encombrer le pont et le laisser au moins apercevoir! Noter qu'il n'y a qu'une seule bande ris Voici les trois voiles carrées du mat d'artimon. Il n'y a pas de basse voile , la grande vergue d'artimon est une vergue dite "sèche". Il y a trois bandes de ris sur la plus grande, pas sur les autres. Pour réduire la surface des petites, on baisse la vergue et on les cargue. Il n'y a pas de marche pied sur les vergues de cacatois! On peut même aller jusqu'à démonter le haut du mat qui porte ces deux petites voiles pour les remonter quand le mauvais temps sera passé.
Et voici celles du mat de misaine. ici, quatre bandes de ris sur le hunier.... Ces voiles sont les plus importantes en navigation, plus faciles à orienter que celles d'en bas, pas trop hautes pour ne pas risquer de chavirer sous la force des vents, bien exposées au vent. On voit souvent sur les tableaux des peintres de la marine d'époque des bateaux avec les deux voiles exposées en contre au vent. Le bateau reste immobile, il est "en panne" d'où sans doute l'expression pour nos véhicules à moteur. Mêmes remarques pour le perroquet et le cacatois que pour l'artimont.
une petite image trouvée sur internet, un navire du genre de la Lionne en panne dans le port de Marseille (roux, peintre de la marine) hunier et perroquet de misaine en contre du hunier et du perroquet de grand mât. Je pense que ça devait demander beaucoup d'adresse au capitaine et son équipage!
Quand j'aurai fini de préparer les voiles, je vais poser les ris , poser quelques poulies aux coins des plus grandes, les attacher sur les vergues (je ne sais pas encore exactement comment!) me réjouir de les voir s'installer une à une et former un beau modèle.
Plus que trois à préparer.
Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Ce soir, le début de la pose des voiles.
Le processus sera assez lent et je ne pourrai pas faire de messages trop réguliers, mais c'est bien parti pour que le bateau soit fini un jour pas trop éloigné!
Tout d'abord, les voiles du grand mat sont préparées, on pose les ralingues. Je fais un double nœud à chaque coin de voile et je garde des longueurs importantes de fil. À cette échelle, je ne fais pas de boucles dans les coins! Ce sont les dernières qu'il y avait à faire.
Pose des voiles.
Les focs
Je commence par les plus faciles et , ce qui ne gâte rien, celles qui gêneront le moins pour la suite des opérations, les focs. Il y en a trois, le petit foc, le clinfoc et le grand foc. Chacun d'entre eux est tenu par trois cordages, une drisse pour le hisser, une écoute pour l'orienter au vent et une amure pour le tendre vers son point d'attache. L'écoute peut être simple (une seule corde) ou double, (deux cordes). Je dis corde, juste pour agacer les marins...
On voit que le clinfoc doit passer par dessus les étais du mât de misaine! Selon le côté d'où vient le vent, il faudra mettre l'écoute d'un côté ou de l'autre. Avec deux écoutes, il suffit d'en détendre une et de tendre l'autre; mais avec une seule, il faudra la défaire et la changer de côté. La Lionne est un petit navire et il n'y aurait qu'une écoute simple. Aux marins de se débrouiller.
Le foc est tenu par des anneaux dits de racage de draille. Sur le plan, draille et étai sont confondus, alors, c'est sans doute le nom de la fonction! L'étai est utilisé comme draille.
Les drisses aboutissent au même râtelier, les amures à un autre et enfin, les écoutes sur les gros cabillots blancs selon le côté utilisé. Voici un résumé. On voit qu'il y a bien une logique dans tous ces cordages. Voici les trois focs juste posés, cordages pas encore tendus. Ça ressemble au plan Les focs sont maintenus par des anneaux que je fais en fil de cuivre de 0,15 mm environ , celui que j'utilise pour les fausses poulies. Voici le clinfoc avec ses supports Je fais un tour autour de l'étai (qui devient donc "draille"), je coupe un des bouts qui dépassent à ras, quand tous sont posés, la drisse et l'amure en place et sur les râteliers qui leur vont bien, je fixe les anneaux et les nœuds avec des gouttes de cyanolit posées avec la pointe d'une épingle. Quand ce sera bien sec, je couperai la deuxième partie et je poserai une goutte de noir dilué sur chaque anneau pour casser le brillant du métal.
Voici les trois voiles attachées La prochaine étape sera de finir ça et la voile suivante sera la brigantine. Ce n'est pas une voile facile à poser et on verra pourquoi!
Merci à tous ceux qui me suivent.
Bonne soirée à toutes et à tous!
Le processus sera assez lent et je ne pourrai pas faire de messages trop réguliers, mais c'est bien parti pour que le bateau soit fini un jour pas trop éloigné!
Tout d'abord, les voiles du grand mat sont préparées, on pose les ralingues. Je fais un double nœud à chaque coin de voile et je garde des longueurs importantes de fil. À cette échelle, je ne fais pas de boucles dans les coins! Ce sont les dernières qu'il y avait à faire.
Pose des voiles.
Les focs
Je commence par les plus faciles et , ce qui ne gâte rien, celles qui gêneront le moins pour la suite des opérations, les focs. Il y en a trois, le petit foc, le clinfoc et le grand foc. Chacun d'entre eux est tenu par trois cordages, une drisse pour le hisser, une écoute pour l'orienter au vent et une amure pour le tendre vers son point d'attache. L'écoute peut être simple (une seule corde) ou double, (deux cordes). Je dis corde, juste pour agacer les marins...
On voit que le clinfoc doit passer par dessus les étais du mât de misaine! Selon le côté d'où vient le vent, il faudra mettre l'écoute d'un côté ou de l'autre. Avec deux écoutes, il suffit d'en détendre une et de tendre l'autre; mais avec une seule, il faudra la défaire et la changer de côté. La Lionne est un petit navire et il n'y aurait qu'une écoute simple. Aux marins de se débrouiller.
Le foc est tenu par des anneaux dits de racage de draille. Sur le plan, draille et étai sont confondus, alors, c'est sans doute le nom de la fonction! L'étai est utilisé comme draille.
Les drisses aboutissent au même râtelier, les amures à un autre et enfin, les écoutes sur les gros cabillots blancs selon le côté utilisé. Voici un résumé. On voit qu'il y a bien une logique dans tous ces cordages. Voici les trois focs juste posés, cordages pas encore tendus. Ça ressemble au plan Les focs sont maintenus par des anneaux que je fais en fil de cuivre de 0,15 mm environ , celui que j'utilise pour les fausses poulies. Voici le clinfoc avec ses supports Je fais un tour autour de l'étai (qui devient donc "draille"), je coupe un des bouts qui dépassent à ras, quand tous sont posés, la drisse et l'amure en place et sur les râteliers qui leur vont bien, je fixe les anneaux et les nœuds avec des gouttes de cyanolit posées avec la pointe d'une épingle. Quand ce sera bien sec, je couperai la deuxième partie et je poserai une goutte de noir dilué sur chaque anneau pour casser le brillant du métal.
Voici les trois voiles attachées La prochaine étape sera de finir ça et la voile suivante sera la brigantine. Ce n'est pas une voile facile à poser et on verra pourquoi!
Merci à tous ceux qui me suivent.
Bonne soirée à toutes et à tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Suite des opérations.
D'abord, le début de la finition des focs. Les bouts qui dépassent sont coupés et les écoutes sont toutes frappées à tribord. le vent viendra de babord arrière et sera tranquille! Détail C'est tout petit et une goutte de noir viendra fondre les défauts. Il y a déjà une goutte de colle, mais on ne la voit pas!
Je reviens sur les ris. Il y en a deux rangs sur la brigantine, un sur les grandes voiles du grand mat et du mat de misaine, quatre sur les huniers de misaine et de grand mât, trois sur celui d'artimon qui s'appelle en fait le "perroquet de fougue".... . Il m'a fallu un peu plus d'une heure pour la première bande, maintenant, j'en fais une en une demie heure environ. Mais je prends au moins quatre heures de séchage avant de défaire le gabarit. Actuellement, j'en ai fait cinq, plus que 11! Donc, pendant environ une semaine, on ne verra pas de changement sur la Lionne.
Les ris étaient en réalité fixés par des nœuds et finissaient presque en pointe. On ne peut pas faire ça sur un petit modèle sans déployer une patience de machine et une adresse d'araignée. Ce n'est pas pour moi. Le résultat est quand même intéressant. Le fil pourrait être plus sombre, mais quand on voit la voile à la lumière, c'est satisfaisant. Voici la brigantine sur le support pour poser les ris. Le point traversant est sur une fine bande de doublage du papier qui sans cela serait déchiré par le fil. J'ai pointé tous les trous avant, y compris ceux de la bande supérieure. Les ris sont au milieu des lés, les attaches sur la vergue, qu'on verra plus tard, sur les lignes de couture. En agrandissant la photo, on voit le fil qui fait des boucles. Ensuite, on encolle toute la bande et quand c'est sec, on coupe à la dimension et on remet tout en place pour la suivante.
Devant, la grande voile de misaine et derrière, la deuxième bande de ris de la brigantine. Noter le renfort sur le haut de la voile de misaine pour la protéger des frottements vers le point de suspension de sa vergue. La seule difficulté, c'est que pour une voile comme celle ci, le fil mesure près de trois mètres au début et a tendance à faire des nœuds..... L'aiguille est aussi très petite.....On découvre aussi à cette occasion si on peut se lancer dans ce type de modèle!
une vue très rapprochée, après Encore une ou deux images dans le message suivant.. À tout de suite
Suite des opérations.
D'abord, le début de la finition des focs. Les bouts qui dépassent sont coupés et les écoutes sont toutes frappées à tribord. le vent viendra de babord arrière et sera tranquille! Détail C'est tout petit et une goutte de noir viendra fondre les défauts. Il y a déjà une goutte de colle, mais on ne la voit pas!
Je reviens sur les ris. Il y en a deux rangs sur la brigantine, un sur les grandes voiles du grand mat et du mat de misaine, quatre sur les huniers de misaine et de grand mât, trois sur celui d'artimon qui s'appelle en fait le "perroquet de fougue".... . Il m'a fallu un peu plus d'une heure pour la première bande, maintenant, j'en fais une en une demie heure environ. Mais je prends au moins quatre heures de séchage avant de défaire le gabarit. Actuellement, j'en ai fait cinq, plus que 11! Donc, pendant environ une semaine, on ne verra pas de changement sur la Lionne.
Les ris étaient en réalité fixés par des nœuds et finissaient presque en pointe. On ne peut pas faire ça sur un petit modèle sans déployer une patience de machine et une adresse d'araignée. Ce n'est pas pour moi. Le résultat est quand même intéressant. Le fil pourrait être plus sombre, mais quand on voit la voile à la lumière, c'est satisfaisant. Voici la brigantine sur le support pour poser les ris. Le point traversant est sur une fine bande de doublage du papier qui sans cela serait déchiré par le fil. J'ai pointé tous les trous avant, y compris ceux de la bande supérieure. Les ris sont au milieu des lés, les attaches sur la vergue, qu'on verra plus tard, sur les lignes de couture. En agrandissant la photo, on voit le fil qui fait des boucles. Ensuite, on encolle toute la bande et quand c'est sec, on coupe à la dimension et on remet tout en place pour la suivante.
Devant, la grande voile de misaine et derrière, la deuxième bande de ris de la brigantine. Noter le renfort sur le haut de la voile de misaine pour la protéger des frottements vers le point de suspension de sa vergue. La seule difficulté, c'est que pour une voile comme celle ci, le fil mesure près de trois mètres au début et a tendance à faire des nœuds..... L'aiguille est aussi très petite.....On découvre aussi à cette occasion si on peut se lancer dans ce type de modèle!
une vue très rapprochée, après Encore une ou deux images dans le message suivant.. À tout de suite