Le forum en papier

bonsoir.
La construction reprend dans la douleur. Je me suis aperçu, heureusement à temps, que la grande voile de misaine était à l’envers , la face avant tournée vers l'arrière. Aucun cordage n'étant fixé sauf les suspentes, j'ai pu la démonter et la préparer pour la remonter à l’endroit. On peut voir sur les images précédentes que les marche pieds étaient devant la voile et non derrière.
Pour éviter trop de difficultés, j'ai fait un croquis des différents cordages sur la vergue et la voile de misaine. J'ai, fait un croquis de la voile vue par l'avant et un autre vue par l'arrière. Celle de grand mât suit le même schéma,
On repère les écoutes de petit hunier qui passent dans des poulies à l'extrémité de la vergue de misaine, qui finiront le câblage du petit hunier
sur la grande voile, il y a les cargues en bleu. Sur l'avant, on a les cargues boulines et les cargues fond. Vu de l'arrière, il y a les cargues pointes. On note que les poulies sont en avant et en arrière de la voile.
En vert, il y a les balancines de la vergue et un des bras de misaine. Il part du grand étai, va à la poulie en bout de vergue, revient passer par les poulies posées sur l'étai, monte sous la grande hune et va sur le râtelier du grand mat.
Il y a trois poulies frappées en pointe , en bas, sur la voile. Une sert à la cargue pointe, une autre à l'écoute vers l'arrière et la troisième à l'écoute vers l'avant que je détaillerai plus tard. Celle vers l'arrière sera posée plus tard parce qu'elle gêne l'accès au pont. Elle est frappée sur la coque, en avant et au dessous du porte haubans de grand mât, va à la pointe de la voile, repart vers l'arrière passe par un trou dans le pavois (avec des poulies en vrai) et va s'attacher à un des taquets posés à l'intérieur du pavois.....
On voit l'importance de réunir le plus de documentation possible quand on fait un modèle ex nihilo. C'est plus joli qu'en scratch....
Les cargues et balancines vont au râtelier de misaine, les bras aux râteliers de pied de grand mât. Voici le croquis qui résume tout ça
Voici l'emplacement de la voile , le petit hunier est replié un peu vers le haut Et la voile préparée pour la pose, vue de l'intérieur (le marchepied est bien visible). Tout ça m'a pris du temps et j'espère procéder au montage demain
Bonne soirée à toutes et tous

Bonsoir!
Les choses ont avancé et aujourd'hui, j'ai fini d'installer le grand cacatois et commencé à câbler le grand perroquet.Ces voiles sont faciles à installer, mais le bateau s'encombre d'une extraordinaire quantité de ficelles qui semblent aller dans tous les sens. En fait, tout est prémédité et devrait bien se passer. Les deux autres voiles du grand mât sont collées sur leurs vergues . Je mets de 2 à 4 points de colle (cyano liquide) et je laisse la vergue se coller à la voile. Je ne couds qu'ensuite, quand la colle est sèche et que la voile tient sur la vergue. C'est la méthode que j'ai trouvée la plus facile.
Les cordages sont à peu près identiques à ceux des voiles du mât de misaine. Je ne referai pas de croquis.

La grande voile de misaine est en place La pince en lévitation tient tendus quelques cordages. Voici la vue de devant. Les boulines sont complètement détendues, je ne les tendrai (un peu) que lorsque je collerai les cordages en place. vue de l'arrière vers l'avant, on peut voir les cargue pointe et les cargue bouline (je ne connais pas le pluriel de ces mots!). En regardant bien, on voit les poulies par lesquelles passent les cordages qui vont se frapper sur le pont ou les râteliers pour les grandes voiles, sur les haubans de la hune pour les voiles d'en haut. Plus tard, il y aura encore les vergues des bonnettes! Et de l'autre côté. La vergue de petit cacatois n'a pas de marche pied. Et voici un détail qui tue. La pomme du mât (perle de 1,5mm provenance chine). Le haut du mât est percé. Vu la pomme, vous avez une bonne idée du diamètre du mat..... Dans le vrai bateau il y avait une ou deux, voire plus de poulies et les cordages passaient par là. C'est la drisse de la vergue du grand cacatois. Il est monté (c'est la voile qu'on voit un peu floue) mais ne tient que par son faux racage en fil plus sombre qu'on ne voit plus sur le fond noir. Le fil de la drisse est du numéro 100, pas gros! Pour fixer la pomme, j'ai percé le mât dans l'axe (0,3 mm)Ensuite ce fil sera frappé dans la hune de grand mât.
Pour ces cordages, il y avait soit des anneaux et des poulies à croc, soit des taquets fixés sur les haubans . Je me contente de les amarrer sur le bastet des haubans.

Suite ce soir.....

Voici la suite de ce soir.

Le grand cacatois est posé sur le mat, les balancines sont au dessus, les bras partent vers l'artimon, en fait vers le mat de "perroquet de fougue". C'est le nom du petit mât au dessus du mat d'artimon proprement dit.... Et voici où vont les bras de la vergue de grand cacatois. Ils descendent jusqu'au pont et sont frappés sur les cabillots d'artimon (ceux qui sont contre les pavois). Une fois le grand cacatois installé, on hisse le grand perroquet avec sa voile en passant cette fois un fil n° 40 dans un autre clan percé plus bas dans le mât. Vu les dimensions de mâts et le charcutage qu'on doit y faire, on comprend que le bois est préférable au papier pour ces pièces. Le papier n'aurait jamais pu être assez solide. On peut aussi se poser la question pour les modèles en plastique. Et voici la voile et la vergue de grand perroquet à leur emplacement On notera avec plaisir qu'il ne reste "que" cinq voiles à poser, malheureusement pas les plus faciles. C'est là qu'on apprécie d'avoir préparé toutes les pièces avant. On se lasse moins!

Et voici une vue de l'arrière. Je ne sais absolument pas combien il y a de cordages sur ce navire. Au début, je n'avais pas prévu de mettre les voiles... ni même les mats! Tel qu'il est, ceux qui le voient , même sans être passionnés, le trouvent déjà très beau. Mais il y a encore du travail. Les vergues ne sont pas fixées complètement, ni les cordages et je pourrai équilibrer tout ça tout à la fin. Et ne parlons pas des fausses poulies. Ceux qui font ces modèles au 48 ème voire au 30 ème par exemple, ont un sacré courage. Parce qu'à cette échelle, on peut presque tout faire......

Voilà, passez un bon week end. Bonne soirée à toutes et tous et à bientôt!

C'est un travail phénoménal mais le résultat est à la hauteur de l'effort : c'est vraiment une magnifique maquette . Mille bravos !

Merci..
Construire des modèles est un loisir solitaire. Grâce à internet, on peut un peu partager. C'est toujours gratifiant de recevoir des messages.
Je suis sur maintenant d'en venir à bout. J'ai presque fini la préparation des dernières voiles. Il manque encore les cordages des manœuvres, 2 poulies sur chaque voile de hune et 6 sur la grande voile et je pourrai les poser et faire passer tous les fils. Avant la fin (embarcations, pompes, ancres et tout ce qui va avec). Quelques semaines encore.... C'est un test d'entêtement et de patience. Je suis doué pour ça! Bonne soirée à toutes et tous

Bonjour
Les choses avancent dans la douleur, mais ça avance. La voile de grand perroquet est posée, celle de grand hunier aussi et je travaille en ce moment sur la grande voile.
Le nombre de fils à "traiter" plus tard augmente vertigineusement mais je sais comment faire. Mais d'abord, voici deux outils absolument indispensables pour s'attaquer à ce gendre de modèle. Une aiguille à coudre emmanchée sur un manche de vieux pinceau ou une simple baguette dont le chas est meulé. C'est un crochet sans lequel on reste impuissant et désespéré devant des choses comme des nœuds gordiens miniatures qu'on a provoqués sans le savoir! Le coût en est quasi nul. J'ai aussi d'autres crochets plus gros que je fais quand j'en ai besoin... pose du grand hunier. Les cargue sont attachées à la voile et seront raccordées sur le pont plus tard.Ici, presque tous les cordages vont aux râteliers de pied de grand mât.
Il y a le début des boulines qui seront installées plus tard et les bras aussi. On aperçoit;, à l'intérieur des haubans bâbord, des ficelles qui commencent à s'accumuler. Ce sont les manœuvres des voiles supérieures qui sont frappées à ce niveau. les voiles plus grandes et plus lourdes ont leurs manœuvres frappées sur le pont. Il est important, pour ne pas s'arracher trop de cheveux, de garder le pont le plus dégagé possible jusqu'au bout. C'est pourquoi je ne mets les grands cordages qu'à la fin. Voici le grand cacatois et le grand perroquet à peu près finis. On voit que les boulines du grand perroquet et les bras de la vergue de grand perroquet ne sont pas encore installés. Les voiles de ce niveau sont montées sur des vergues qui coulissent sur les mâts. Il y a souvent des "pommes" que je n'ai pas essayé de représenter et les mats sont souvent plus sombre parce que graissés. Je n'ai pas encore étudié la manœuvre du montage de ces voiles. En tout cas, il ne fallait pas avoir le vertige. Les boucles qui dépassent des vergues serviront à maintenir et guider quand on les installe, les vergues de bonnettes.
les voiles vues de devant, en cours d'installation. Sur la vue d'ensemble par l’avant, les voiles commencent à bien occuper l'espace et le bateau prend de l'allure. Je mets encore une image dans le message suivant.

Suite
Voici une vue trois quarts arrière.On voit que le pont reste très dégagé. Même après le montage de la grande voile ça restera le cas puisque je vais la replier au moins pendant la suite du montage. Plus que quatre voiles à installer! Cette corvette est décidément très élégante!
Bonne soirée à toutes et tous et à bientôt pour la suite.

Bonjour!
C'est un grand jour, on va enfin voir ce que sera la Lionne une fois finie. Toutes les voiles sont sur le bateau.
Je vais partir trois jours, les travaux n’avanceront donc pas, mais dès mon retour, je commencerai la partie "finition", qui durera quand même quelques semaines.
Voici la préparation de la grande voile. Le palan central n'est pas monté puisqu'on le démontait souvent une fois la vergue installée. On maintenait cette vergue avec des forts cordages et elle restait en place le plus longtemps possible. Vu sa taille et son poids, on comprend les marins! La grande voile était munie d’œillets par lesquels passaient des cordages qui la solidarisaient à la vergue. Sur les vaisseaux plus grands de cette époque, on attachait la voile à une grosse corde tendue le long de la vergue puis à des barres métalliques avant qu'on les enroule comme des stores! Mais ce n'était pas le cas autour de 1820. Et la force d'un homme aurait été bien insuffisante....On y voit deux cargue fond, deux cargue bouline. Les cargue pointe sont de l'autre côté de la voile. La petite ralingue que j'ai collée tout autour de la voile permet de la coudre sans la déchirer et donne l’illusion de la présence d’œillets, impossibles à reproduire (du moins pour moi) à cette échelle. On ne les voit pas toutes, mais il y a environ 20 poulies sur cet ensemble.

Et voici la grande voile hissée en place Tout de suite après, j'ai posé la petite voile du mât arrière qui porte le joli nom de "voile de cacatois de perruche", la plus petite du bateau. Elle est tenue par un cordage qui passe dans un clan et descend s’amarrer dans la hune d'artimon. Le mât est percé d'un autre clan sous la voile de cacatois par lequel passera le cordage de la vergue de perroquet de perruche (celle d'en dessous qui va venir!). les bras des vergues du grand mât vont vers l'arrière , mais les bras des vergues du mât d'artimon vont aller vers l'avant. On les croisera pour qu'ils soient amarrés du même bord sur le bateau pour faciliter la coordination des manœuvres! Je n'ai pas encore posé tous les bras puisqu'ils sont extérieurs et qu'il n'est pas trop difficile de le faire malgré la présence des voiles. C'est là que pris d'un immense courage , les marins hissent le perroquet de fougue, voile et vergue par un cordage passant à travers le mât par le "réa du clan du mât de perruche" en toute simplicité..... En regardant bien et en grossissant l'image, on devine les cargue pointes....

Et une fois le perroquet de perruche monté, on fait de même avec le "perroquet de Fougue", petit nom de la troisième et plus grande voile du phare d'artimon. . Le "phare", c’est le mat et les voiles carrées du mat. On dit souvent phare carré mais en toute rigueur, c'est un pléonasme.

Encore deux ou trois images ce soir, à tout de suite

Et la fin pour aujourd'hui.
vue de trois quarts avant. La présence des voiles d'étai n'aurait pas trop chargé le bateau. Je ne les ferai pas cette fois. Mais si je vis assez longtemps pour attaquer et finir la maquette de la vraie astrolabe (au 100ème voire au 75 ème, donc deux fois plus grosse)je les mettrai, comme les voiles d’étais!Tout à la fin, je ferai quelques images sur un fond qui mettra tous ces fils en valeur!

La voici vue de devant, qui penche du mauvais côté par rapport au vent, on la sent fendre les flots glauques dans de grands jaillissements d'écume Et là, on a une bonne idée de ce qu'elle sera. La disparition des pinces et des cordages qui pendent ne sera pas un crime esthétique! Bon week end à tous et toutes. À bientôt...

Pour ne pas mourir idiot, et parce que je suis ennuyé depuis le début par ces mots, voici comment orthographier les mots cargue fond et autres. C'est un extrait, il y en a bien plus dans le dictionnaire! Et gare, changement de genre en cours d'utilisation!

ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIER

CARGUE, CARGUES, s. f. (Marine.) On appelle ainsi toute sorte de manœuvre qui sert à faire approcher les voiles près des vergues, pour les trousser & les relever, soit qu'on ait dessein de les laisser en cet état ou de les serrer.

Les cargues sont distinguées en cargues - point, en cargues - fond, & en cargues - bouline.

Il faut remarquer que quoiqu'on dise une cargue au féminin, ce mot devient masculin lorsqu'il est joint avec un autre: on dit le cargue - point, le cargue - bouline, &c.

Cargues d'artimon; quand on parle de ces sortes de cargues, on dit les cargues du vent, & les cargues dessous le vent; les unes sont du côté d'où le vent vient, & les autres du côté opposé.

Mettre les basses voiles sur les cargues, mettre les huniers sur les cargues, cela se dit lorsqu'on se sert des cargues pour trousser les voiles par en - bas.

Cargue à vûe, c'est une petite manœuvre passée dans une poulie sous la grande hune, & qui est frappée à la ralingue de la voile, pour la lever lorsqu'on veut voir par - dessous: cette manœuvre n'est pas ordinairement d'usage.

Presque toutes les voiles ont des cargues: en voici le détail & le renvoi à la figure, pour en donner une plus parfaite intelligence.

En passant, j'adore l'idée de trousser les voiles....!

De retour sans corvée immédiate, je peux poursuivre la lionne.
J'ai posé toutes les voiles, je suis en train de finir le câblage de la voile de perroquet de fougue (la dernière). Il restera sa vergue à mettre avec un certain mal au vu de l'encombrement du mât, et je commencerai le rangement des cordages avant de compléter le remplissage du pont, puis la pose des cordages "extérieurs" .
Voici la corvette ce soir, de trois quart arrièrePresque naturellement, les voiles et les cordages s'adaptent. Le nombre de pinces à linge augmente et chacune maintient plusieurs cordages.Ce sont de toutes petites pinces qu'on utilise normalement pour tenir des cartes de visite ou des petits menus les jours de fête. Ça se trouve dans les farfouilles et autres magasins de ce genre. La voile de perroquet de fougue sera équipée comme le grand hunier à la fin. Il y manque encore les cargues-pointes, les écoutes, les boulines. Régulièrement, je trouve un cordage oublié que j'ajoute de moins en moins facilement!

Voici le bateau vu de l'avant. Le papier est très réaliste pour faire les voiles. Une vue partielle et floue du pont vers le mât d'artimon Voici la hune du grand mat . De nombreuses manœuvres aboutissent en haut des caps de mouton. Toutes les fausses poulies sont utilisées. J'essaierai de proposer une disposition de celles ci sur les hunes quand le bateau sera fini. Les manœuvres de perroquet et de cacatois aboutissent ici en grande partie. On imagine la complexité d'un virement de bord sur de tels navires...

Ce sera tout pour ce soir, bonne soirée à toutes et tous.

Bonsoir!
Voici la fin d'une énorme étape, la pose des voiles. Il reste une vergue à monter, la vergue "sèche" ou "barrée" qui porte de quoi contrôler la voile de perroquet de fougue... Voici la vergue sur le pont munie de ses suspentes déjà passées autour du ton . En fait, il y a un palan. Un fil plus sombre servira de racage, il est passé à travers la vergue par des trous de 0,3 mm. Cette vergue est munie de marche pieds mais de moins de poulies que les autres! ensuite on la hisse à la force des bras. Il faudra faire attention au racage qui doit être au dessus de celui du gui de la brigantine. C'est très tassé là dedans! Et voici la voile raccordée à la vergue. En zoomant bien, on voit le bras tribord qui rejoint une poulie en haut des haubans, ainsi que la bouline du même côté. D'essayer de faire un tel modèle à l'échelle est très frustrant, des tas de détails ne se voient pas, ou à peine! Ici, j'ai choisi l’option simple, les manœuvres sont à l'opposé du fonctionnel mais étaient parfois gréées comme ça , surtout sur les petits navires. Évidemment, j'arrive à la fin et j'ai réussi à couper deux cordages en coupant un nœud à ras. J'ai vite réparé pour ne pas oublier. Mais qui l'aurait vu? Ces modèles sont si compliqués et longs à réaliser que ça ne m'a même pas fait jurer.... C'est du pur Sisyphe! Voici une vue du pont, prochaine étape, ranger tout ça.... Je vais embaucher quelques araignées.... Puis ce sera l'avant dernière étape, la pose des détails sur le pont. Mais il faudra bien encore une semaine! Voilà où on en est Pour l'instant, tout va bien.
Bonne soirée à toutes et tous

Bonjour!
Pour ordonner tous les cordages à leurs point d'amarrage il faudrait enrouler la longueur en trop en écheveau autour des points d'amarrage. Je n'arrive pas à les enrouler proprement à cette échelle. Je sais faire au 100 ème mais en dessous ça devient compliqué.
Comme je l'avais fait pour les canons, je vais faire donc des rouleaux de fil que je transformerai ensuite en écheveau. Il en faut beaucoup, j'en ai fait actuellement une centaine. Après trente environ, je n'y arrive plus et je m'arrête en remettant au jour suivant, ce qui fait que ça n'avance pas vite!
Voici comment procéder.
D'abord les "outils", comme d'habitude très peu coûteux!
De gauche à droite, le fil ici du numéro 100, deux mini pinces à linge, des ciseaux de couturière, deux tubes de recharges de stylo à bille vides, en une sorte de nylon, fendues à une extrémité sur environ 5 mm, une pince fine , une baguette de bambou tirée d'un tuteur pour fleurs par exemple, un support avec deux pinces. On peut s'en passer et le remplacer par deux pinces à linge. Voici le résultat des essais, un petit rouleau avec deux queues de fil.. On passe le fil dans la fente d'un des tubes On fait de trois à six ou sept tours de fil autour du tube, sans serrer et on attache une petite pince à linge, son poids suffit à tendre le fil On coupe le fil qui vient de la bobine.Il ne faut pas pencher le tube vers le bas, le fil se déroulerait sous le poids de la petite pince. Si ça arrive, il suffit de recommencer! La suite dans un message suivant!

Suite du précédent.

On fixe alors le tube sur le support, Voici une vue rapprochée. Le fil passe dans les fentes, est enroulé et maintenu enroulé par le poids de la mini pince. On prend une goutte de colle avec le bout de bambou (tite bond transparente) Et on la pose sur le fil en insistant un peu pour qu'elle l'imprègne bien. Noter que sur cette photo, il y a deux rouleaux qui se font, un sur chaque pince. Le premier attend que le deuxième soit fait pour être enlevé de son support. Le deuxième rouleau étant fait et imprégné de colle, on sort le premier du support Suite du process tout de suite!

Les photos sont hélas floues, mais on en voit assez pour comprendre.
On enlève la pince à linge, la colle doit avoir assez pris pour que le fil ne se déroule pas. Puis on tire un peu sur le fil initial ce qui resserre un peu les spires Et on pousse le rouleau vers l'extérieur. Il faut avoir des ongles... Attention quand on arrive au bout, il faut bien resserrer les spires et ne pas tirer d'un coup, trois fois sur quatre, le rouleau se déroulerait. On le dégage délicatement et on sort le brin du fil qui resterait serré dans la fente du tube ou un peu plus collé à l'extrémité du tube avec la petite pince très fine. Le rouleau se dégage. Derrière on en voit une soixantaine qui attendent leur sort futur. Et le voilà au bout de la pince.... L'avantage de cette colle, c'est qu'elle n'attaque pas ma peau (ce n'est pas vrai pour tout le monde), qu'elle ne prend que très mal sur le tube , ce qui permet de faire glisser le rouleau de fil pour le sortir, et qu'elle prend assez vite pour que le fil reste enroulé. On peut en faire environ trente à l'heure. Le rouleau ne se défait pas, et sèche tranquillement sur la plaque de carton sous le bateau en attendant que je le mette sur sa corde à piano avec les autres.
J'ai commencé à en faire quelques uns avec du fil n° 40. Il faut attendre une à deux minutes de plus entre la pose de la colle et le démoulage de la bobine. Le fil est plus gros et se déroule plus facilement. Il en faut pourtant pour les cordages plus gros.
J'en ai fait actuellement une centaine , il en faut sans doute trente ou quarante encore pour que l(illusion soit bonne sur la maquette.

Voilà pour aujourd'hui. La canicule m'oblige à avancer mon chantier. Il fait bon à l'intérieur, mais trop chaud pour moi dehors. Je vérifie juste que les oiseaux aient de l'eau et que la petite fontaine donne de l'oxygène aux poissons.
Bonne soirée à tous et à toutes, à bientôt pour la suite!