Je commence en ce moment le gréement proprement dit. Plein de gestes oubliés à ré-apprendre et d'autres à tout simplement apprendre! Les caps de moutons qui me paraissaient trop gros au point que j'ai envisagé un instant de les refaire une fois de plus, sont finalement bien plus petits que ceux de mon dernier bateau à une échelle comparable, alors je fais des progrès sans m'en rendre compte!
J'ai commencé par essayer de faire une des rampes avec le filet de sauvegarde. La photo n’est pas bien bonne, mais voici la première. Deux bandes très fines de carton, percées à 0,3 mm avec des fils de laiton du même acabit dans les trous.Ça paraît tout de travers mais une fois remis en forme et les longueurs inutiles coupées, ce sera très bien.
Je mets toujours des grands morceaux de matière inutiles que je coupe ensuite. Sinon, je n'arrive pas à manipuler les objets! Pour le filet, j'ai utilisé un petit morceau de blindage de câble plat utilisé en électronique pour protéger les petits signaux des parasites avant l’avènement de la fibre optique de masse et du blue tooth. Plus les trous sont fins plus la plage des fréquences qu'on supprimait était élevée et c'était moins cher que du blindage plein.... Ça fait mon bonheur pour le modélisme. On peut utiliser d'autres choses ou même le tisser soi même avec des fils très fins, métalliques ou textiles. On verra ça bientôt.

- base de la barrière de hune
; Attention, les barrières ne sont pas identiques, même hauteur mais largeur en fonction de la hune et pas toujours le même nombre de "piliers"!
Voici la hune à l'envers. Les barres sont faites de 2 ou 3 épaisseurs de carton et maintenues sous pression pendant le séchage. Il faut prendre du carton bien homogène parce que les pièces sont petites et vont devoir supporter un certain effort. Les petites barrettes de l'autre côté dépassent, je les couperai ensuite. C'est bien plus facile que d'essayer de les couper à la dimension exacte. En tout cas, moi, je n'y arrive jamais!

- le dessous d'une hune
Et voici le recto. C'est quand même encore grossier... Les barres sont montées comme dessiné, mais elles n'étaient pas jointes serrées. Il fallait que les eaux de pluie puissent s'évacuer toutes seules. Les traits assez forts simulent ce petit écartement. Le nombre de barres correspond au plan, lui même au modèle!

- dessus
On voit bien ici que les barres qui supportent le plateau sont faites de trois couches. Je ne me souviens pas pour le plateau. J'en ai mis un de moins que ce que j'ai dessiné. Il faut garder les repères oranges qui indiquent où implanter les poulies plus tard. Sur la photo, je n'avais aucun repère, depuis j'ai beaucoup cherché!
Voici la hune avec les petites barres coupées et un tour ajouté. C'est une bande de un millimètre de large environ. Il y aura d'autres renforts à ajouter.
La barrière est faite, collage à la cyanolit et à la patience pour le métal sur le métal ou le carton.
La barrière arrive à la poitrine du petit marin et elle ne l'empêche pas de tirer sur les méchants ennemis. Au contraire, il peut s'y appuyer pour mieux viser.
Les pièces de la hune du perroquet de fougue. C'est la petite hune du mât d'artimon. De celui de derrière quoi. C'est très fin et difficile à bien superposer, trois épaisseurs en plus! On y arrive mieux en étant très patient et en collant une pièce découpée sur du carton, de découper ensuite quand c'est sec et de recommencer pour la troisième couche. C'est le formidable avantage des modèles de voiliers anciens, il y a tant de choses à faire, qu'on a toujours le temps de laisser sécher ce qui doit le faire!

- hune de perroquet de fougue.
Voilà, cette fois c'est vraiment tout pour aujourd'hui. Vérification faite, j'ai mis trois couches pour le plateau.
Il y a encore plein de belles choses à venir, à bientôt et bonne soirée à toutes et tous!