Le forum en papier

J'ai redimensionné toutes les photos à environ 500 Ko.
Voici les planches de l'avant dernière version. Celles que j'ai mises dans nos modèles à télécharger ont profité du montage que je vais détailler et sont un peu différentes. Les pièces ont été réparties plus logiquement et certaines pages ont quasi disparu . Les pièces n'ont quasi pas changées. J'ai imprimé sur du 80g les feuilles 1, 2 ,3, 7,8,9 et 10 dont la plupart des pièces sont à coller sur du carton de 0,5 mm genre boite à chaussures. les pages 4,5 et 6 devant être imprimées sur du 160 ou 210g. J'ai mis les indications sur les planches finales.
Les premières découpes. On note qu'il y a deux fois moins de planchers sur les planches finales et moins d'éléments de charpente. On va coller ces éléments sur le carton et les laisser sécher entre des livres lourds à la couverture pelliculée, mais pas entre les pages des livres qui resteraient irrémédiablement collées entre elles (il y a des gens distraits!).

voici les pièces collées sur le carton. la méthode pour découper des ouvertures sans trop s'embêter dans les coins: on perce l'intérieur des coins avec une pointe Ne sachant par où commencer, j'ai fait les cheminées; voici les pièces de l'une d'entre elles Le sommet est ouvert et sera peint en noir avant la pose des chapeaux.
Comme les pièces sont épaisses, il faut abattre les angles pour avoir un bon collage Je m'en suis rendu compte en collant la première on voit bien les angles. Ce sera à faire chaque fois qu'on aura un angle de ce type.

Pour faire ces angles, je commence au Cutter et si nécessaire, je donne un coup de papier de verre collé sur une cale plate en bois. Les deux cheminées prêtes, je suis passé à la réalisation de la grille de défense des fenêtres, censée être métallique. Les maquettistes reconnaîtront un support Heller pour faire les haubans "en fil comme les vrais" sur lequel j'ai disposé mes rayons que je vais coller à la colle blanche Avec les deux faces, je vais disposer de 18 grilles, c'est plus qu'il n'en faut. Il ne faut pas encore couper les fils.
Voici les pièces du toit, les tuiles à l'extérieur, le côté gris à l'intérieur. On colle l'intérieur sur le carton, on laisse sécher puis on découpe le carton au ras dessin. On encolle l'autre côté du carton, on met le dessus (tuiles), et on rabat les bords qui vont se coller dessous. Plus de marque blanche sous les toits! La pièce à droite avec les 6 ronds blancs, c'est la voûte de la roue du moulin qu'il faut aussi coller sur du carton. Sur cette photo, où vous noterez que les fils ne sont toujours pas coupés, on voit les toits dont il ne reste plus qu'à rabattre les bords, les deux faces sont décorées; les murs, la face extérieure collée sur le carton, les pièces de charpente. Sur les planches finales, le décor intérieur des murs des bâtiments a été nanti d'une reproduction de la charpente , ce qui permet de faire les encoches au bon endroit pour les poutres (en carton) qu'on va bientôt découper.

On colle les encadrements de fenêtres dont on a besoin sur les fils. Ce n'est qu'ensuite qu'on pourra les découper Il ne faut pas pleurer la colle et bien laisser sécher sous une légère tension. Notez les encoches parasites que j'ai ajoutées à droite. Rien n'est très droit, mais quand c'était tout fait main, il y avait des aléas!

J'en fais une dernière maintenant.
Voici comment les grilles apparaissent à la découpe: L'encadrement est à l'extérieur des murs, suit la grille; il y a ensuite le décor extérieur du mur, le carton, le décor intérieur, la huisserie extérieure, la vitre (sur transparent, la huisserie intérieure et enfin les rideaux (optionnels). Avec tout ça, on a du relief! Mais on finira plus tard.Notons que la façade du moulin n'est pas la même que la vôtre, vous n'avez pas ces grandes zones gris vert parce que ce serait vu par les fenêtres. J'ai rempli avec des décors intérieurs. Les schtroumpfettes seront heureuses.
La pièce de charpente est recouverte recto verso, ici, la deuxième couche de décor n'est pas encore évidée.

Passons à l'encorbellement ajouté par le chapelier fou (les toilettes peut être? avec chasse d'eau naturelle et permanente?). Le carton est plaqué dedans et dehors. Pour vous, j'ai découpé des renforts qui s'avèrent être en métal quand on regarde le dessin de près et qui augmenteront l'étrangeté de cette verrue greffée sur un mur en brique. Je ne l'avais pas remarqué lors du montage. La partie gauche sautera au montage, elle n'est plus nécessaire et a été supprimée sur les planches finales. On voit l'élaboration du bas relief de décor, sans doute censé effrayer des ennemis vikings arrivant par la rivière! Voilà ce que ça donne. Pour votre version, il faudra enlever un morceau du renfort ou ajouter une épaisseur de carton sous le bas relief. Les poutres sont découpées, les planchers aussi décorés dessus en gris et dessous en beige variable. Il faut enlever un bon millimètre sur deux des bords du plancher pour qu'il s'inscrive dans le bâtiment quand on utilise le carton. Les murs sont épais. On ajustera plus tard. Ma plaque de découpe est hors d'âge, le côté gradué est trop abîmé et j'utilise donc le verso en attendant d'en racheter une pour Noël. C'est pour ça que vous n'avez pas de repères dimensionnels. En bref, ce n'est pas très gros.

Et les volets!
Pour chaque volet, un intérieur, un extérieur, deux charnières. Je me suis contenté d'une charnière simplifiée. Si l'envie vous prend, j'ai fait le dessin avec la forme tarabiscotée d'origine. Vous pouvez essayer!
Une paire de volets est échancrée en haut. Ce sont les volets qui ferment l'accès par le monte charge à poulie, qui n'est sur aucune planche. J'ai fait une vingtaine de volets. Il y a des choix impossibles (fenêtres trop rapprochées par exemple. Je vous laisse voir les photos. Il faudra faire quelques retouches de peinture plus tard.
Il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Je vais passer à autre chose en attendant d'avoir le courage d'écrire la suite.
Bonne soirée à toutes et tous.

L'intérieur du moulin, décoré (brique blanchie). Pour plier la pièce, il faut la rainurer profondément. Après marquage au cutter, j'utilise les deux outils que vous voyez. Un lame de couteau un peu pointue pourrait suffire. Il faut creuser jusqu'à ce que le mur se plie sans effort à 90°, mais sans couper le décor extérieur Pour un bord jointif, même punition. La préparation des portes et fenêtres, collage des huisseries sur le transparent (uhu colle tout). On pourrait transformer quelques fenêtres en coloriant les petits carreaux. J'y ai pensé trop tard. Voici le jeu de poutres diverses reprises à la peinture. Il ne faut pas chercher une teinte unie Et encore les fenêtres; j'ai mis des croisillons noirs, d'autres brun roux, à choisir

Le montage du chien assis avec l'empilement de la fenêtre jusqu'aux rideaux qui seront peints plus tard. Là aussi , il faut rainurer le carton profondément. Les murs et les pièces qu'on va y rapporter. J'ai fait une rainure de trop, bouchée à la colle et cachée par une bande de briques. Le chien assis vu de l'extérieur. Il n'y aura pas de volet! Le mur côté route. Il y a une grande porte pour charger et décharger les sacs et l'ouverture au dessus sans grille sera l'entrée du monte charge à l'étage. La poutre horizontale et la plaque sont rapportées en relief Le même mur vu de l'intérieur. Sur les planches que vous avez, la charpente a été rapportée sur le pignon pour servir de repère aux découpes de passage des poutres. On voit aussi le dessous du plancher de l'étage (donc le plafond du bas) sur lequel j'ai rapporté quelques poutres pour faire vrai. La découpe sera l'arrivée de l'escalier que j'ai repris du passage à niveau commis ici même il y a un certain temps. Le nombre de poutres importe peu, les nains de moulin sont très légers.

Voici les collages à angle droit des murs. N'hésitez pas à utiliser des poids conséquents! À droite, on voit le plancher et sa découpe. Pour la partie de gauche (la voûte de la roue, il faut pratique deux découpes dans le planche, une sera garnie d'un escalier, l'autre ne bouchera simplement pas la fenêtre. L'architecte a dû se faire faire quelques remontrances!
Voilà ce que ça donne. Quelques rideaux sont en place. On voit bien l'épaisseur des murs. S'ils étaient en pisé, il faudrait les faire trois ou quatre fois plus épais! L'œil de bœuf est en place, venant de la planche sur transparent.

Et la fermeture du bâtiment. J'ai rapporté des portes ici et là. Elles sont normalement imprimées sur le décor des murs. Bien laisser sécher pour avoir des murs droits ensuite. On voit les rideau peints de l'intérieur. C'est un moment gratifiant, on commence enfin à voir le bâtiment.
Nous allons réaliser les escaliers. Ici, ils sont faits en papier 160g blanc, mais j'en ai mis imprimés sur une des planches (toujours venus du poste d'aiguillage précédemment cité). On prendra les longueurs nécessaires qu'on coupera à la demande. Les lutins vous en sauront gré!

Et là, ça prend forme! Je ne sais pas si je pourrai reprendre avant lundi, en attendant, bonne soirée à toutes et tous!

Un grand bravo Denis pour la construction et le récit de sa réalisation.
Bon week-end.

Merci Boxxx.
Je continue un peu ce matin pendant que la choucroute se réchauffe à feu très doux dans son vin blanc.

Sur la vue précédente, on voit les éléments de charpente installés. Avec les planches que vous avez, un dessin de ces charpentes a été rapporté sur les décors intérieurs comme des colombages et vous permet de faire des encoches au bon endroit pour les futures poutres de la toiture. J'ai procédé avec une mini perceuse et une petite fraise, mais toute autre solution conviendra. Le plus simple est de réaliser les découpes au cutter avant le montage des murs.
Sur la vue suivante, on voit le collage de la voûte. Elle est ajustée à l'intérieur des deux parois. Un parement vient masquer la tranche des murs. Sur les côtés, les trois trous sont des positions possibles de l'axe de la roue. Sur ces moulins, on avait la possibilité de monter ou de baisser la roue, soit par des mécanismes que je ne connais pas encore, soit en jouant sur le niveau d'eau des canaux d'amenée d'eau avec des vannes, soit en montant la roue plus ou moins haut, comme ici. On voit bien l'effet de relief avec la fenêtre et la poutre. La photo est un peu floue. L'intérieur du moulin et son escalier de meunier, le petit palier rapporté (je ne me souviens plus si la pièce existe ou si c'est un simple rectangle à découper et peindre dans n'importe quoi); les poutres font bon effet. Je me pose la question de savoir si une épaisseur supplémentaire de carton sur les murs pour intégrer l'épaisseur de la fenêtre ne serait pas bienvenue. Est ce que ça se verrait depuis l'extérieur? Si le cœur vous en dit, faites un essai! Cette vue pour les petits escaliers et le palier. Au début, j'avais prévu de faire des combles avec un deuxième plancher, mais un des lutins m'a dit que les pièces seraient plus belles avec les poutres apparentes, alors, je n'ai pas fermé les pièces du haut. Noter les poutres et le tas de volets en attente.

Voici le montages des poutres. J'ai mal encoché les pignons, aussi certaines sont un peu bancales. Ceci explique pourquoi j'ai rapporté le dessin sur le décor intérieur des murs. En y pensant, on aurait pu munir ce moulin imaginaire de colombages! La réalisation des pales de la roue.
Au début, j'en avais dessiné 16. J'ai réduit à huit sur vos planches . Si vous en voulez plus, tirez deux planches!
On peut réaliser la roue en grande largeur, ou aux 2/3 (on coupe au niveau d'une encoche), ou au tiers, ou encore deux roues au tiers. C'est comme vous voulez, en fonction des travaux hydrauliques que vous réaliserez sur l'arrivée d'eau. Vous pouvez aussi en tirant une autre planche, mettre plus de pales. Celles ci sont très simples, aucune sophistication dans le profil. Le diamètre est limité par la maçonnerie, ce qui n'augure rien de bon pour le couple moteur délivré. Mais enfin, c'est mieux que faire tourner la roue avec des ânes ou des esclaves qu'il faut nourrir et évacuer après épuisement total!
On replie et colle puis on fera les découpes pour la fixation sur le moyeu. La suite à venir.

Le début du montage de la roue.

Voici les pièces après découpe. Je me suis servi des petits moyeux et des grands cercles. Je n'ai finalement pas utilisé l'étoile, mais on peut, comme pour les grandes roues à rayons. Les barres au premier plan seront enroulées autour des pales. Les moyeux sont collés dos à dos, on peut en faire quatre (plus en tirant d'autres planches) et je les monte provisoirement sur un cure dents, de préférence neuf. Deux premières pales sont collées en regard des rayons. La colle blanche prend assez vite pour qu'on puisse laisser le montage sécher en l'air. Je pensais devoir faire un gabarit, mais ce n'est pas nécessaire. Les anxieux peuvent essayer avec de la cyano gel (ou autre!). Le voile des disques du moyeu se rattrape au fur et à mesure du montage. Voilà la roue avec toutes ses pales, toujours en équilibre miraculeux. Le voile s'est bien rattrapé! Le collage des disques moyeu d'extrémité, maintenu par des poids adéquats. Ce n'est finalement pas aussi fragile que ça en a l'air. Les grosses gouttes de colle vont s'estomper en séchant. Une fois la colle bien prise, on colle en un point deux bandes fines (ou plus, ou pas du tout si on ne se sent pas de risquer le coup), et quand ce premier point de colle aura pris, on enroulera la bandelette autour de la rouece qu'on verra dans le message suivant. La roue reste bien sur montée sur son cure dent pour être facilement manipulée. Il ne faut pas le coller parce qu'il sera trop court pour être utilisé comme axe à la fin.

La cuisine est un art délicat qui demande parfois de la patience. Réjouissez vous, ça me permet de continuer de vous harasser de mes aphorismes verbeux.

Voici la roue en cours de séchage final. Le cure dent, solidement implanté (pourquoi me fait il penser à un certain Vlad), évite que la roue se déforme autrement que dans le bon sens. Les bandes enroulées sont collées sur le point de départ puis, après réalignement (on n'arrive jamais à les enrouler droites), collées sur chaque pale. L'ensemble est finalement très résistant.
On coupe ensuite ce qui dépasse.Noter le père noël au fond dans son gyroplane (en l'occurence un autogyre) avec son renne favori qui a perdu le nord et se dirige droit dans le mur plein sud!

Le moulin va en rester là pendant quelques photos. Ayant réalisé la roue, j'ai pu m'attaquer au sol puisque, la roue dépassant sous le niveau 0 du moulin, je ne peux pas le poser sur un sol plat. Ceci explique la simplification du modèle "Tubiville".
Je propose quelques pièces inachevées.
Le sol que j'ai imprimé était trop petit. J'ai mis dans les planches une version rectifiée (110% du mien) aussi il faut agrandir les pièces ébauchées.
Il faut également y mettre des languettes (rapportées en carton blanc sur mes photos). En plus, selon la roue que vous réaliserez, cette partie sera différente. Je vais vous décrire ce que j'ai fait et j'en resterai là!
Voici le début du socle. Rien de bien compliqué. Le lit de la rivière est creusé en descente. Nos ancêtres, morts mais qui n'étaient pas stupides, construisaient des moulins là où le courant était favorable. On ne mettait pas de moulin sur un lac.

La planche du sol est découpée en trois parties qui vont permettre d'avoir une rue bombée, une rivière et un emplacement pour la roue Les pièces sont collées sur le socle. Le décrochement de la rivière permet de rattraper la différence due au bombement de la route. Et on met tout ça à sécher sous presse (objets divers et hétéroclites de provenance imprécise) Bon appétit, restez sages pour l'apéro!

Un bien joli travail de perfection !

Bravo Denis !

Bonne suite et bon dimanche, Michel

Merci Michel.
Nous continuons avec la fabrication du petit pont.
Ici, toutes les languettes disparaissent, on colle une moitié du côté du pont sur du carton , puis on coupe à ras et on colle l'autre moitié Une fois ce collage sec, on mouille le dessus du garde corps et on le colle en l'arrondissant avec les doigts. Les flancs du pont ont une épaisseur qui dispense de languettes pour coller le dessous. On fait ça en calant bienOn découpera et peindra ce qui dépasse. Nous verrons la finition un peu plus tard.

Pendant que le pont sèche, on s'occupe de l'escalier du bâtiment de la roue. On rapporte directement les marches sur la rampe, ce qui nous fait un escalier de meunier avec paillasse sans contremarche à prix modique.Ici, j'ai gardé des languettes mais ce n'est pas indispensable. On rétablit les marches avant séchage complet de la colle.

Voici l'escalier accolé à son bâtiment. On voit le cure dent qui sert à bien aligner les trous pour l'axe de la roue.Le morceau de toile cirée arraché à une table par une main d'enfant malveillant sert à éviter d'abîmer le tapis de découpe avec la colle.

Et voici l'état d'avancement du moulin. La charpente est en place, les toits (à droite) près d'être posés, les volets sont en place. L'ouverture du monte charge a ses volets coupés spécialement, la fenêtre du milieu n'en a pas. Les reliefs ressortent assez bien Noter le début de la fabrication du canal au niveau de la roue. La pièce est à adapter à votre socle, je ne fournis que du décor pierre de taille pour la couvrir.
Bientôt la suite.

Passons au toit.
Sur le toit de la partie de la roue, il faut découper l'arrière du chien assis, il faudra peut être adapter légèrement au cutter le raccord entre les toits avant collage. Il faut aussi coller les deux bâtiments entre eux et ajuster les poutres à leur raccord.
Coller d'abord le toit du moulin. Ne pas oublier la rainure du faîtage, autrement impossible de plier correctement ce toit, puis l'autre et bien tout maintenir avec des élastiques pendant le séchage.
Ensuite, découper des bandes de tuiles, les rainurer par l'intérieur avec un outil comme celui de la photo ou une aiguille à tricoter métallique ou un stylo à bille si possible vide pour les faîtières et par l'extérieur (côté impression) pour les raccords de toits. On coupe ensuite à la dimension, comme les poutres de charpente.Les fenêtres ont belle allure.


Ici, le côté route du moulin. Le bras du treuil est en place (une "poutre " en carton repliée sur une morceau de fil métallique sur lequel on mettra une poulie plus tard) on remarque les charnières des portes, le blason en relief au dessus de la porte (le même que sur l'encorbellement), la roue finie avant retouches de peinture et les maçonneries sous le petit pont pour mieux canaliser la rivière. On ajuste en fonction de son socle et de sa roue. On utilise la texture pierres de taille imprimée en plus sur une planche et collée sur du carton ou du 300g comme ici. Les cheminées sont en place avec leur chapeau fini par une petite faîtière vue de dessous avec l'axe de la roue tiré d'un bambou de petite fusée pour les enfants. WC Fields nous dirait que la voler à un enfant augmenterait le plaisir et l'efficacité, mais il n'est pas nécessaire d'être à ce point méchant. On en trouve souvent abandonnées par terre après des fêtes. On racle au cutter pour obtenir le bon diamètre. Si on fait une roue moins large, il faudra fabriquer des tubes pour la positionner latéralement sous la voûte. L'arbre débouche dans la salle où devrait se trouver le mécanisme. Nous revenons au socle, on voit bien les murs du canal, à improviser comme vous pouvez, et les berges faites en papier essuie tout mouillé et encollé, roulé et froissé en place. Les défauts seront cachés par des collages de pièces au besoin, prises dans un autre tirage du sol sur papier 80g.

On présente le tout pour avoir une idée des rectifications à faire. C'est en faisant la description du montage que je vois que j'ai oublié le raccordrment des cheminées avec le toit, à faire en papier alu mat ou argent mat ou tuiles.

Voici l'autre face, la roue passe bien. Les trous bien bouchés, les volumes bien ébauchés, le cours de la rivière est moins irréaliste. Plus tard, je vais ajouter des plantes (imaginaires) en relief. Pour les amis des bêtes, la découpe du chat; les deux morceaux du centre n'ont pas de patte. En collant tout ça avec un petit coup de peinture, on y croira! Voici le ruisseau dont l'eau est passée au vernis à gouache lefranc, les papiers essuie tout à la gouache en godets de même marque (il y a des photos sur d'autres montages déjà faits). Les plantes sont découpées dans les morceaux de sol imprimés en plus et collées avec une goutte de colle, repeintes après séchage, la route est aussi peu plate que les vraies routes de la campagne. Le rendu est intéressant. J'utilise très peu de couleurs que je mélange en dégradant peu à peu la teinte de départ. L'autre côté de la rivière. Il ne manque que les poissons et les grenouilles!