corvette "la Lionne"
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corvette "la Lionne"
Je voulais construire un modèle de l'astrolabe depuis très longtemps. Celle de Dumont d'urville, pas celle de Bougainville malgré son mignon petit moulin à vent sur la poupe!
J'ai donc acheté par la maison STAB, le plan de l'astrolabe édité par l'association des amis des musées de la marine, dans les années 1970. Vous voyez que j'ai de la suite dans les idées! Hélas, je me suis vite rendu compte quand j'ai commencé à réaliser le modèle (fin 2024), que ce plan était bien le plan d'une corvette, mais pas du tout de l'Astrolabe! Ce serait la "Lionne".
L'amiral Paris, à la fin du dix neuvième siècle, avait dit que le musée qu'il dirigeait après une carrière bien remplie, avait un modèle très semblable à l'astrolabe en parlant de la Lionne. Il connaissait bien ce navire y ayant navigué sous les ordres de Dumont D'Urville! En fait, les deux corvettes (originalement des Gabares) sortaient du même chantier dirigé par le même ingénieur, monsieur Pestel , de l'arsenal de Toulon. Ce qui explique la similitude des coques. Mais l'armement était différent, le haut de la coque aussi, la drôme (les petits bateaux portés par le grand) également, l'une avait des dunettes et pas l'autre, les voiles elles mêmes, etc.... Enfin, je me suis vraiment documenté, j'ai même acheté les trois volumes de dessins (souvenirs de marine conservés) de l'amiral Paris, d'occasion, en réédition type "Rank Xerox" mais quand même lisible sur Ebay, où sur les neuf kilos des trois volumes, on trouve deux pages sur l'astrolabe. Tout en montant un modèle du modèle pour vérifier les tracés et proposer un joli navire, j'ai fini par faire une petite Lionne en attendant une grande Astrolabe au moins au 1/100 ème sinon au 1/75 ème. La lionne que je vous présente ici est au 1/142 ème à peu près, puisque je dessine les pièces en A3 et les imprime en A4 pour tester leur (in)exactitude.
Internet vous offre gratuitement tous les récits afférents aux voyages de l'intrépide et très moderne navigateur. J'en ai déjà beaucoup lu. Merci Internet. Pour une fois....
Voici un aperçu . Le modèle n'est quand même pas bien grand, mais quand même plus facile que la Toulonnaise que j'ai faite l'année dernière. J'ai de très grandes mains.
Je vous montre le modèle, toute la partie papier étant quasi finie. Le reste (j'en suis aux caps de mouton) étant plus spécifiquement "marin", je passerai plus vite ultérieurement sauf si vous êtes intéressé(e)s. Un peu d'écriture inclusive pour faire croire que je suis jeune!
Voici l'ensemble des composants du navire.
La coque est quasi terminée (j'ai juste ajouté la plaque avec son nom), les canons, leur câblage et toutes les bittes et autres apparaux en place hors les pompes, les embarcations, les ancres et quelques mini détails qui me gêneraient trop lors de l'étape du gréement. Mais tout est fabriqué et je ne vous épargnerai rien. Ici, on voit le dessous de la coque. À cette époque, les coques étaient recouvertes de plaques de cuivre (protection contre les tarets). Je les ai imprimées et le recouvrement est en papier. Il y a des erreurs partout, je vous en ferai part le moment venu. J'ai corrigé toutes les erreurs que j'ai trouvées sur les dessins, pas toujours sur le modèle. La voici avec le cube. Comme j'ai quand même de grosses mains, j'utilise des outils. Certains jeunes de ma connaissance croient qu'un outil c'est un smartphone ou une application. Mais non, c'est matériel, pas cher et bien pratique. Je les ai photographiés quand j'en ai eu besoin.
Et voici la petite Lionne (en papier) qui rugit d'agacement, toujours aspergée d'eau de mer au moindre coup de vent.
J'ai fini ce soir les dessins des mâts et des vergues. J'ai mis trois mois pour en arriver où j'en suis (ce que vous voyez sur les photos), il m'en faudra sans doute encore un peu plus pour finir, si je finis!
Ce sera tout pour ce soir.
La description du montage se fera par "centres d'intérêt" chaque ensemble représentant un petit modèle à lui tout seul. En gros, il y aura la coque, la poupe et la proue, l'artillerie, les bittes et autres, les hunes, les embarcations etc.... J'essaierai de les traiter séparément, les trucs et tours de mains étant souvent spécifiques au domaine.
Bonne soirée à toutes et tous!
J'ai donc acheté par la maison STAB, le plan de l'astrolabe édité par l'association des amis des musées de la marine, dans les années 1970. Vous voyez que j'ai de la suite dans les idées! Hélas, je me suis vite rendu compte quand j'ai commencé à réaliser le modèle (fin 2024), que ce plan était bien le plan d'une corvette, mais pas du tout de l'Astrolabe! Ce serait la "Lionne".
L'amiral Paris, à la fin du dix neuvième siècle, avait dit que le musée qu'il dirigeait après une carrière bien remplie, avait un modèle très semblable à l'astrolabe en parlant de la Lionne. Il connaissait bien ce navire y ayant navigué sous les ordres de Dumont D'Urville! En fait, les deux corvettes (originalement des Gabares) sortaient du même chantier dirigé par le même ingénieur, monsieur Pestel , de l'arsenal de Toulon. Ce qui explique la similitude des coques. Mais l'armement était différent, le haut de la coque aussi, la drôme (les petits bateaux portés par le grand) également, l'une avait des dunettes et pas l'autre, les voiles elles mêmes, etc.... Enfin, je me suis vraiment documenté, j'ai même acheté les trois volumes de dessins (souvenirs de marine conservés) de l'amiral Paris, d'occasion, en réédition type "Rank Xerox" mais quand même lisible sur Ebay, où sur les neuf kilos des trois volumes, on trouve deux pages sur l'astrolabe. Tout en montant un modèle du modèle pour vérifier les tracés et proposer un joli navire, j'ai fini par faire une petite Lionne en attendant une grande Astrolabe au moins au 1/100 ème sinon au 1/75 ème. La lionne que je vous présente ici est au 1/142 ème à peu près, puisque je dessine les pièces en A3 et les imprime en A4 pour tester leur (in)exactitude.
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Voici un aperçu . Le modèle n'est quand même pas bien grand, mais quand même plus facile que la Toulonnaise que j'ai faite l'année dernière. J'ai de très grandes mains.
Je vous montre le modèle, toute la partie papier étant quasi finie. Le reste (j'en suis aux caps de mouton) étant plus spécifiquement "marin", je passerai plus vite ultérieurement sauf si vous êtes intéressé(e)s. Un peu d'écriture inclusive pour faire croire que je suis jeune!
Voici l'ensemble des composants du navire.
La coque est quasi terminée (j'ai juste ajouté la plaque avec son nom), les canons, leur câblage et toutes les bittes et autres apparaux en place hors les pompes, les embarcations, les ancres et quelques mini détails qui me gêneraient trop lors de l'étape du gréement. Mais tout est fabriqué et je ne vous épargnerai rien. Ici, on voit le dessous de la coque. À cette époque, les coques étaient recouvertes de plaques de cuivre (protection contre les tarets). Je les ai imprimées et le recouvrement est en papier. Il y a des erreurs partout, je vous en ferai part le moment venu. J'ai corrigé toutes les erreurs que j'ai trouvées sur les dessins, pas toujours sur le modèle. La voici avec le cube. Comme j'ai quand même de grosses mains, j'utilise des outils. Certains jeunes de ma connaissance croient qu'un outil c'est un smartphone ou une application. Mais non, c'est matériel, pas cher et bien pratique. Je les ai photographiés quand j'en ai eu besoin.
Et voici la petite Lionne (en papier) qui rugit d'agacement, toujours aspergée d'eau de mer au moindre coup de vent.
J'ai fini ce soir les dessins des mâts et des vergues. J'ai mis trois mois pour en arriver où j'en suis (ce que vous voyez sur les photos), il m'en faudra sans doute encore un peu plus pour finir, si je finis!
Ce sera tout pour ce soir.
La description du montage se fera par "centres d'intérêt" chaque ensemble représentant un petit modèle à lui tout seul. En gros, il y aura la coque, la poupe et la proue, l'artillerie, les bittes et autres, les hunes, les embarcations etc.... J'essaierai de les traiter séparément, les trucs et tours de mains étant souvent spécifiques au domaine.
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Salut Denis, j'ai les ouvrages de l'amiral Paris (souvenirs conservés), il a effectivement reproduit les plans de "la Lionne", par contre il ne parle pas de "l'Astrolabe", j'avait un recit de Jean Boudriot sur l'Astrolabe, je vais le rechercher dans mes archives papiers, si je le retrouve je t'en ferai une copie...
Ta frégate est très belle entre (), j'ai fais la" Vénus", y a une dizaine d'année pour mon frère, mais en bois, d'après une monographie, il y a de quoi s'arracher les cheveux...
Bonne continuations
AVEL
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Bonne continuations
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Re: corvette "la Lionne"
Si, l'astrolabe modifiée pour les explorations y est. C'est le numéro 198 de la quatrième partie des "souvenirs de marine conservé".
J'ai acheté une reproduction datant de 1975 (1700 exemplaires) antérieure à une version un peu abrégée en deux volumes seulement éditée par le chasse marée. Elle n'était pas trop chère parce que pas dans un état "collection". Collectionner ces livres, c'est comme acheter une moto pour la regarder!
Il y a trois semaines, j'ai enfin trouvé à un prix acceptable (15 Euros) le traité de Barrot de Gaillard. Comme j'ai toujours habité à la campagne et que je ne suis pas attiré par les clubs et associations, ces livres étaient comme des chimères pour moi. Il y a cinquante ans, on ne trouvait que le "petit perroquet" hors de "neptunia", sans doute réservée aux parisiens. Ce n'est que maintenant que j'en trouve de temps en temps sur internet." le vaisseau de 74" de Boudriot et Berti, coûtait plus que ce que gagnais par mois à l'époque. Alors, on ne regarde même pas!
Joie et surprise, c'est un exemplaire ayant appartenu à Pierre Corbières que tous les amateurs de modèles anciens connaissent! Il avait réalisé la Vénus " à partir de la monographie, articles du MRB édités dans un livre qu'on trouve, au moins d'occasion maintenant.
Pour les boulets, tu vas rire, ce sont des plombs de pêche. calibre 13 de la marque que j'ai achetée il y a vingt ans pour faire une belle sirène à partir des pièces d'une maquette heller cassée. Eux, ils ne craignent pas l'eau. Ils sont encore un peu gros pour l'échelle, mais merci de les avoir remarqués.
Je viens de finir de "tourner" les ébauches des mats et des vergues de la "Lionne". Ce sera pour plus tard.
Aujourd’hui, je vais commencer la description de la construction de la coque.
Bon après midi!
J'ai acheté une reproduction datant de 1975 (1700 exemplaires) antérieure à une version un peu abrégée en deux volumes seulement éditée par le chasse marée. Elle n'était pas trop chère parce que pas dans un état "collection". Collectionner ces livres, c'est comme acheter une moto pour la regarder!
Il y a trois semaines, j'ai enfin trouvé à un prix acceptable (15 Euros) le traité de Barrot de Gaillard. Comme j'ai toujours habité à la campagne et que je ne suis pas attiré par les clubs et associations, ces livres étaient comme des chimères pour moi. Il y a cinquante ans, on ne trouvait que le "petit perroquet" hors de "neptunia", sans doute réservée aux parisiens. Ce n'est que maintenant que j'en trouve de temps en temps sur internet." le vaisseau de 74" de Boudriot et Berti, coûtait plus que ce que gagnais par mois à l'époque. Alors, on ne regarde même pas!
Joie et surprise, c'est un exemplaire ayant appartenu à Pierre Corbières que tous les amateurs de modèles anciens connaissent! Il avait réalisé la Vénus " à partir de la monographie, articles du MRB édités dans un livre qu'on trouve, au moins d'occasion maintenant.
Pour les boulets, tu vas rire, ce sont des plombs de pêche. calibre 13 de la marque que j'ai achetée il y a vingt ans pour faire une belle sirène à partir des pièces d'une maquette heller cassée. Eux, ils ne craignent pas l'eau. Ils sont encore un peu gros pour l'échelle, mais merci de les avoir remarqués.
Je viens de finir de "tourner" les ébauches des mats et des vergues de la "Lionne". Ce sera pour plus tard.
Aujourd’hui, je vais commencer la description de la construction de la coque.
Bon après midi!
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Re: corvette "la Lionne"
Voici le plan à partir duquel j'ai construit le modèle. Je l'ai scanné par morceaux et reconstitué et l'image que je mets ici est en faible définition. Il vous faudra acheter le plan, d'autant qu'il est accompagné d'explications très complètes sur le gréement. Les deux grandes photos qui étaient avec (en noir et blanc à l'époque) se trouvent maintenant en couleur sur internet.
Les collages sur de grandes surfaces se font au pinceau et les plaques sèchent sous des poids. J'utilise des grands livres aux couvertures pelliculées sur lesquelles la colle que j'utilise ne prend pas. C'est de la tite bond incolore. La standard est un peu jaune et si c'est sans gravité pour la plupart des collages, et même pratique parce qu'on voit bien où est la colle; ce n'est pas bien pour mon bateau. Noter les petits casiers en plastique. Un tel type de rangement est nécessaire quand on construit ce type de modèle. Il y a beaucoup de pièces, parfois en grand nombre. On voit des couples découpés et une petite précelle taille 5 (environ 1, 50 euro sur ...) très fine, faite pour enlever les points noirs... Attention, ça pique quand ça tombe. C'est pourquoi il y a un morceau de bouchon en faux liège, parfait pour y planter l'outil quand il ne sert pas. J'en ai finalement acheté trois pour le prix d'une, merci les promotions et elles ont bien servi! Voici la découpe type d'un couple. Le carton que j'utilise est épais. Plus la découpe est fine, mieux sera la coque.
J'ai aussi utilisé pas mal de cyanno, ne serait ce que pour renforcer le carton là où j'ai dû le percer pour faire passer des fils par exemple ou pour coller du métal sur du carton. Parce que, si j'ai remplacé presque tout le bois du modèle par du carton, il y a quand même pas mal de renforts en métal. C'est tout pour ce message
Il n'y a aucune pièce dessinée pour la construction. Il faut tout faire soi même. Pour la coque, on a les lignes d'eau et des couples (14). La quille devra être déduite de la vue de côté et il faut jouer du compas (fictif sur l'ordinateur) pour dessiner les renforts additionnels. Je vais d'abord mettre la construction pas à pas. Des planches provisoires viendront ensuite. Je n'ai encore presque rien mis en couleur.
La quille, imprimée en A4 sur du papier standard et collée sur du carton. Il y a deux épaisseurs de carton. Les parties en rouge sont à évider de la largeur des l'épaisseur des pièces que vous allez assembler. Il y a une vue de droite une de gauche et un des deux renforts latéraux, inséré dans les futurs couples. Les évidements de la coque correspondent aux pieds des mâts et aux ouvertures par lesquelles on pourrait voir que la coque est une illusion! La colle est là pour coller l'impression en papier sur la plaque de carton.
les couples sont traités comme la quille. Pour faire des découpes correctes, je perce un trou avec une petite perceuse au fond de chaque rainure avant d'utiliser le cutter. Noter que le bouge de la coque (le bombement du futur pont qui permet à l'eau de couler vers les bords et d'être évacuée par les dalots) est déjà là. Les collages sur de grandes surfaces se font au pinceau et les plaques sèchent sous des poids. J'utilise des grands livres aux couvertures pelliculées sur lesquelles la colle que j'utilise ne prend pas. C'est de la tite bond incolore. La standard est un peu jaune et si c'est sans gravité pour la plupart des collages, et même pratique parce qu'on voit bien où est la colle; ce n'est pas bien pour mon bateau. Noter les petits casiers en plastique. Un tel type de rangement est nécessaire quand on construit ce type de modèle. Il y a beaucoup de pièces, parfois en grand nombre. On voit des couples découpés et une petite précelle taille 5 (environ 1, 50 euro sur ...) très fine, faite pour enlever les points noirs... Attention, ça pique quand ça tombe. C'est pourquoi il y a un morceau de bouchon en faux liège, parfait pour y planter l'outil quand il ne sert pas. J'en ai finalement acheté trois pour le prix d'une, merci les promotions et elles ont bien servi! Voici la découpe type d'un couple. Le carton que j'utilise est épais. Plus la découpe est fine, mieux sera la coque.
J'ai aussi utilisé pas mal de cyanno, ne serait ce que pour renforcer le carton là où j'ai dû le percer pour faire passer des fils par exemple ou pour coller du métal sur du carton. Parce que, si j'ai remplacé presque tout le bois du modèle par du carton, il y a quand même pas mal de renforts en métal. C'est tout pour ce message
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Re: corvette "la Lionne"
Merci Avel et Michel.
Voici le début de la construction. On voit bien l'épaisseur de la quille. L'expérience de la coque du Potemkine a servi. On voit aussi le bouge du futur pont. Les découpes les plus profondes sont à l'emplacement des mâts. Je colle pas ou peu mes mats sur ce genre de modèle. Ils tiennent tout seul avec tous les cordages qu'on va y mettre! Les couples ne sont pas collés, juste encastrés.
Voici les couples sur la quille et les deux renforts longitudinaux . Toujours pas de colle. À ce stade, j'ai vu qu'il fallait faire des blocs avant et arrière ou ajouter des sortes de couples. C'est la solution que je vais choisir.
en bas, un des renforts latéraux. Il y en aura un second au dessus. Toujours sans colle.
le pont est posé, tous les renforts latéraux aussi.
C'est ce pont que j'ai gardé et il semble un tout petit peu trop petit. Ça fait partie des choses que je veux corriger avant de donner des planches qui permettraient de construire le modèle. J'ai fait quelques erreurs de ce genre, notamment sur le bastingage, mais j'ai beaucoup corrigé depuis. Et puis, cette construction sert à vérifier les pièces. Je ne pensais pas aller bien plus loin que ça au début, parce que je croyais encore que c'était bien l'astrolabe que je construisais.
Les couples sont mal placés sur le plan, ils coupent des sabords. J'ai coupé plus tard ceux qui gênaient, mais on verra plus loin.
Et voici la coque retournée. Il manque encore des petits couples. Toutes les pièces sont ajustées et encastrées sans colle. . Maintenant, il faudrait tout coller pour pouvoir ensuite poncer et avoir une belle coque. Constant dans l'erreur, je croyais voir le petit modèle de modèle bientôt fini et que je pourrais passer au gros (au 1/100 ème, voire au 1/75 ème) . Ce sera pour l'année prochaine ou la suivante. les projets tiennent en bonne santé!
Bientôt la suite!
Voici le début de la construction. On voit bien l'épaisseur de la quille. L'expérience de la coque du Potemkine a servi. On voit aussi le bouge du futur pont. Les découpes les plus profondes sont à l'emplacement des mâts. Je colle pas ou peu mes mats sur ce genre de modèle. Ils tiennent tout seul avec tous les cordages qu'on va y mettre! Les couples ne sont pas collés, juste encastrés.
Voici les couples sur la quille et les deux renforts longitudinaux . Toujours pas de colle. À ce stade, j'ai vu qu'il fallait faire des blocs avant et arrière ou ajouter des sortes de couples. C'est la solution que je vais choisir.
en bas, un des renforts latéraux. Il y en aura un second au dessus. Toujours sans colle.
le pont est posé, tous les renforts latéraux aussi.
C'est ce pont que j'ai gardé et il semble un tout petit peu trop petit. Ça fait partie des choses que je veux corriger avant de donner des planches qui permettraient de construire le modèle. J'ai fait quelques erreurs de ce genre, notamment sur le bastingage, mais j'ai beaucoup corrigé depuis. Et puis, cette construction sert à vérifier les pièces. Je ne pensais pas aller bien plus loin que ça au début, parce que je croyais encore que c'était bien l'astrolabe que je construisais.
Les couples sont mal placés sur le plan, ils coupent des sabords. J'ai coupé plus tard ceux qui gênaient, mais on verra plus loin.
Et voici la coque retournée. Il manque encore des petits couples. Toutes les pièces sont ajustées et encastrées sans colle. . Maintenant, il faudrait tout coller pour pouvoir ensuite poncer et avoir une belle coque. Constant dans l'erreur, je croyais voir le petit modèle de modèle bientôt fini et que je pourrais passer au gros (au 1/100 ème, voire au 1/75 ème) . Ce sera pour l'année prochaine ou la suivante. les projets tiennent en bonne santé!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Vous avez pu remarquer que les couples sont assez serrés (bien moins qu'en vrai) et qu'il y a environ 15 mm entre chaque couple. Dans les modèles en carton habituellement vus la distance est plus grande et le recouvrement demande une grande précision. Je ne sais pas faire assez bien sans mastic.... Alors, j'ai mis plein de couples et je recouvrirai avec seulement quatre morceaux de carton.
Mais reprenons où nous en sommes
deux petits couples horizontaux de plus sur l'avant pour renforcer le galbe de la proue et une lisse pour joindre entre eux les hauts de couples et servir d'appui au futur bastingage. La presse métallique à gauche est un "chef d’œuvre" d'apprenti en mécanique pour le CAP qui a été jeté, je ne sais pourquoi. Ça n'a pas été perdu pour tout le monde et je fais beaucoup de petites pièces avec. Le pont n'est pas encore collé
Sur la poupe, des petits couples ont été aussi ajoutés. On ne trouve jamais le dessin de ces pièces qui doivent la plupart du temps être ajustées au besoin, comme celles de la proue. J'ai utilisé les pièces que j'ai dessinées et je m'en suis sorti. Mais si on fait des erreurs sur d'autres pièces de la membrure, elles s'influencent au montage et il faut ajuster.
la proue et on voit la tonture du pont, imposée par les couples. J'ai fait un support provisoire qui me servira pendant toute la construction. Je verrai à la fin si je le garde ou si j'en fais un plus élégant.
voici le collage du pavois. Cette pièce est bien fausse et je vais la modifier plusieurs fois avant d'arriver au résultat des premières images. Il manque des sabords par exemple. Le dessin que j'ai fait est à jour et devrait convenir. Noter les hauts des couples qui passent dans les sabords et qu'il faudra couper plus tard. Le pont est collé, mais toujours pas les couples, je n'étais pas encore décidé à faire un "vrai " modèle avec cette ébauche. Noter à gauche la structure d'une des bouteilles. On y reviendra.
Le deuxième pavois est monté. Ce sont des pavois fins. Il va falloir ajouter des jambettes et en enlever d'autres. Le tableau arrière est collé aussi. Sur la Lionne, il n'y a pas de gaillards, ni à l'avant, ni à l'arrière alors que l'astrolabe en a. Je ne sais pas comment les officiers allaient aux bouteilles! Sans doute par l'intérieur. Il n'y avait qu'une quarantaine d'hommes au plus sur ces gabares et elles ne faisaient théoriquement pas de grands voyages, alors les "espaces de vie" étaient vraiment spartiates. L'astrolabe elle, a été réaménagée et toute la soute sur le premier pont, où étaient les chevaux sur la "coquille". Au départ, ces navires appelés gabares sont devenus des corvettes... Je ne sais pas pourquoi. Par contre, il y a une grande différence de coques entre celle du "gros ventre" effectivement bien ventrue, de Kerguelen et les corvette "Pestel" (l'architecte), aux coques bien plus élancées, vingt ans plus tard, lancées aussi en tant que gabares.
C'est à ce point que je trouve plus de renseignements pour la lionne sur la monographie de la "Créole" que sur celle du "Gros ventre".
C'est un débat d'historien. Je laisse faire, j'écoute et j'essaie de faire un beau modèle le moins cher possible!
la suite bientôt.
Bonne soirée à toutes et tous
Vous avez pu remarquer que les couples sont assez serrés (bien moins qu'en vrai) et qu'il y a environ 15 mm entre chaque couple. Dans les modèles en carton habituellement vus la distance est plus grande et le recouvrement demande une grande précision. Je ne sais pas faire assez bien sans mastic.... Alors, j'ai mis plein de couples et je recouvrirai avec seulement quatre morceaux de carton.
Mais reprenons où nous en sommes
deux petits couples horizontaux de plus sur l'avant pour renforcer le galbe de la proue et une lisse pour joindre entre eux les hauts de couples et servir d'appui au futur bastingage. La presse métallique à gauche est un "chef d’œuvre" d'apprenti en mécanique pour le CAP qui a été jeté, je ne sais pourquoi. Ça n'a pas été perdu pour tout le monde et je fais beaucoup de petites pièces avec. Le pont n'est pas encore collé
Sur la poupe, des petits couples ont été aussi ajoutés. On ne trouve jamais le dessin de ces pièces qui doivent la plupart du temps être ajustées au besoin, comme celles de la proue. J'ai utilisé les pièces que j'ai dessinées et je m'en suis sorti. Mais si on fait des erreurs sur d'autres pièces de la membrure, elles s'influencent au montage et il faut ajuster.
la proue et on voit la tonture du pont, imposée par les couples. J'ai fait un support provisoire qui me servira pendant toute la construction. Je verrai à la fin si je le garde ou si j'en fais un plus élégant.
voici le collage du pavois. Cette pièce est bien fausse et je vais la modifier plusieurs fois avant d'arriver au résultat des premières images. Il manque des sabords par exemple. Le dessin que j'ai fait est à jour et devrait convenir. Noter les hauts des couples qui passent dans les sabords et qu'il faudra couper plus tard. Le pont est collé, mais toujours pas les couples, je n'étais pas encore décidé à faire un "vrai " modèle avec cette ébauche. Noter à gauche la structure d'une des bouteilles. On y reviendra.
Le deuxième pavois est monté. Ce sont des pavois fins. Il va falloir ajouter des jambettes et en enlever d'autres. Le tableau arrière est collé aussi. Sur la Lionne, il n'y a pas de gaillards, ni à l'avant, ni à l'arrière alors que l'astrolabe en a. Je ne sais pas comment les officiers allaient aux bouteilles! Sans doute par l'intérieur. Il n'y avait qu'une quarantaine d'hommes au plus sur ces gabares et elles ne faisaient théoriquement pas de grands voyages, alors les "espaces de vie" étaient vraiment spartiates. L'astrolabe elle, a été réaménagée et toute la soute sur le premier pont, où étaient les chevaux sur la "coquille". Au départ, ces navires appelés gabares sont devenus des corvettes... Je ne sais pas pourquoi. Par contre, il y a une grande différence de coques entre celle du "gros ventre" effectivement bien ventrue, de Kerguelen et les corvette "Pestel" (l'architecte), aux coques bien plus élancées, vingt ans plus tard, lancées aussi en tant que gabares.
C'est à ce point que je trouve plus de renseignements pour la lionne sur la monographie de la "Créole" que sur celle du "Gros ventre".
C'est un débat d'historien. Je laisse faire, j'écoute et j'essaie de faire un beau modèle le moins cher possible!
la suite bientôt.
Bonne soirée à toutes et tous
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Re: corvette "la Lionne"
Voici où en est la coque:
La même coque vue de travers avant. On voit qu'il y a un manque sur la guibre, que j'aurais pu rattraper au ponçage. Elle devrait dépasser de deux ou trois millimètres. Je ne l'ai pas fait..
On voit bien l'élégant galbe de la coque.
Voici le début du recouvrement de la coque.
Le carton est un carton gris genre boîte à chaussure qui aime l'eau. J'ai fait un tracé approximatif des deux pièces, une à droite, l'autre à gauche. On finit après séchage au papier de verre. Le carton est bien mouillé presque détrempé et il prend des courbes ahurissantes sans rechigner.L'arrière étant quand même très tordu dans tous les sens, j'ai procédé en deux fois. Il faut une bonne nuit de séchage sur le radiateur et ça a l'avantage d'humidifier un peu l'air de la pièce. Je mets la colle sur les membrures au pinceau, j'applique le carton tout mou et trempé, je le serre modérément (ça fait facilement des marques à mastiquer ensuite) et je laisse faire le temps. On verra qu'à la fin, il n'y a que des défauts prévisibles, imputables au fait que le squelette de la chose n'était qu'un test d'exactitude des pièces! Je pense que ça fonctionnerait aussi avec de la colle vinylique, mais je n'ai pas essayé. Enfin, le carton étant très mou transitoirement, il faut beaucoup de supports pour éviter les déformations, d'où le nombre de couples.
Voici ce que ça donne une fois sec et durci. Le carton garde parfaitement sa forme et se tend sur le support.
La suite sans doute demain!
Merci à ceux qui suivent et bonne soirée à toutes et tous.
C'est à ce stade que je pensais m'arrêter, mais finalement, et surtout provoqué par un triste sire, j'ai pensé que je pouvais poursuivre. La coque ne sera pas parfaite (elle n'est pas collée!) mais j'ai pensé que ce serait un beau modèle peut être juste assez grand pour bien le détailler, mais pas trop. Plus le modèle est grand, plus c'est "facile", mais plus c'est lent, parce qu'on peut tout fabriquer! Quand le modèle est petit, il faut suggérer et surtout essayer de conserver l'échelle sur les détails. Mais la construction est bien plus rapide et demande moins de place, d'outils, de matière et d'argent! Pour l'instant, je ne dépense que de la colle et de l'encre pour mon imprimante. Bien sur, j'ai une imprimante et tout ce qui va avec. Mais autrefois, je faisais à la main avec un crayon, une règle, une équerre et un compas. L'ordinateur permet surtout de partager facilement mais fait perdre beaucoup de temps qu'on pourrait consacrer à la construction. Pour l'instant, je viens de finir de garnir le beaupré de fausses poulies et autres accessoires et je vais poser les bas mâts. Mais on en est encore très loin et ce n'est pas du papier!La même coque vue de travers avant. On voit qu'il y a un manque sur la guibre, que j'aurais pu rattraper au ponçage. Elle devrait dépasser de deux ou trois millimètres. Je ne l'ai pas fait..
On voit bien l'élégant galbe de la coque.
Voici le début du recouvrement de la coque.
Le carton est un carton gris genre boîte à chaussure qui aime l'eau. J'ai fait un tracé approximatif des deux pièces, une à droite, l'autre à gauche. On finit après séchage au papier de verre. Le carton est bien mouillé presque détrempé et il prend des courbes ahurissantes sans rechigner.L'arrière étant quand même très tordu dans tous les sens, j'ai procédé en deux fois. Il faut une bonne nuit de séchage sur le radiateur et ça a l'avantage d'humidifier un peu l'air de la pièce. Je mets la colle sur les membrures au pinceau, j'applique le carton tout mou et trempé, je le serre modérément (ça fait facilement des marques à mastiquer ensuite) et je laisse faire le temps. On verra qu'à la fin, il n'y a que des défauts prévisibles, imputables au fait que le squelette de la chose n'était qu'un test d'exactitude des pièces! Je pense que ça fonctionnerait aussi avec de la colle vinylique, mais je n'ai pas essayé. Enfin, le carton étant très mou transitoirement, il faut beaucoup de supports pour éviter les déformations, d'où le nombre de couples.
Voici ce que ça donne une fois sec et durci. Le carton garde parfaitement sa forme et se tend sur le support.
La suite sans doute demain!
Merci à ceux qui suivent et bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Suite de la construction de la coque.
Voici les pièces posées. Toutes les membrures sont généreusement encollées et tout se bloque en séchant.
Voici le résultat une fois sec. La coque est très solide, et après l'avoir enduite de colle diluée, on peut la poncer sans problème. Plus tard, je la recouvrirai de tas de choses et je la peindrai en partie pour obtenir ce que je vous ai montré dans les premières images.
voici l'objet.
Je vais passer à la poupe et à la proue dans les messages suivants. La décoration de la coque n'interviendra qu'une fois qu'elle sera complétée. Un peu après ce stade, j'avais posé des tas d'anneaux, en fait, on peut attendre. On verra avec les canons par exemple, qu'il est bien plus simple de ne mettre les anneaux de fixation qu'au moment de poser les canons. Essayer de les câbler sur des anneaux préexistants est quasiment impossible .
Je vais aussi modifier le bastingage, le percement des sabords et 'autres petites choses, mais ce sera pour plus tard. En ce moment, je fais les bas mâts et je prépare l'installation du gréement fixe. J'en ai pour un moment!
Bonne soirée à toutes et tous!
Voici les contours de la pièce à poser sur les cotés de la coque. Il n'est pas besoin d'avoir plus de précision, le carton travaille beaucoup quand on le pose et on ajuste au besoin.Voici les pièces posées. Toutes les membrures sont généreusement encollées et tout se bloque en séchant.
Voici le résultat une fois sec. La coque est très solide, et après l'avoir enduite de colle diluée, on peut la poncer sans problème. Plus tard, je la recouvrirai de tas de choses et je la peindrai en partie pour obtenir ce que je vous ai montré dans les premières images.
voici l'objet.
Je vais passer à la poupe et à la proue dans les messages suivants. La décoration de la coque n'interviendra qu'une fois qu'elle sera complétée. Un peu après ce stade, j'avais posé des tas d'anneaux, en fait, on peut attendre. On verra avec les canons par exemple, qu'il est bien plus simple de ne mettre les anneaux de fixation qu'au moment de poser les canons. Essayer de les câbler sur des anneaux préexistants est quasiment impossible .
Je vais aussi modifier le bastingage, le percement des sabords et 'autres petites choses, mais ce sera pour plus tard. En ce moment, je fais les bas mâts et je prépare l'installation du gréement fixe. J'en ai pour un moment!
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Je vous ai converti les premiers dessins des pièces de la coque en png.
Je les ai fait en xcf, format de GIMP qui me permet de modifier tout ce que je veux très facilement, notamment l'échelle et plus tard les couleurs. Destinés à être en A3 pour l'astrolabe, je les imprime en A4, ce qui donne une échelle bâtarde (1/141,4 % (environ))! C'est comme ça que le les ai montés.
Ne faites pas comme moi et collez toutes les membrures soigneusement entre elles, vérifiez bien la longueur du pont avant de le coller. Ce sont des choses que je n'ai pas faites et qui m'ont rendu la construction plus difficile.
Les pages ne sont pas optimisées. Il y en a neuf qui tiendraient certainement sur 4 ou 5 seulement. J'imprime sur du papier 80g , je découpe grossièrement et je colle ces découpes sur le carton. C'est plus économique.
Quand les membrures et le pont sont bien secs, pensez à poncer soigneusement toute cette structure pour que le recouvrement soit bien lisse. Je ne l'ai pas fait, montant à ce moment les pièces pour simplement vérifier si elles étaient correctes! Dans la cinquième, il y a une petite rajouture à coller sur la proue.
les planches suivantes dans quelques minutes!
Je les ai fait en xcf, format de GIMP qui me permet de modifier tout ce que je veux très facilement, notamment l'échelle et plus tard les couleurs. Destinés à être en A3 pour l'astrolabe, je les imprime en A4, ce qui donne une échelle bâtarde (1/141,4 % (environ))! C'est comme ça que le les ai montés.
Ne faites pas comme moi et collez toutes les membrures soigneusement entre elles, vérifiez bien la longueur du pont avant de le coller. Ce sont des choses que je n'ai pas faites et qui m'ont rendu la construction plus difficile.
Les pages ne sont pas optimisées. Il y en a neuf qui tiendraient certainement sur 4 ou 5 seulement. J'imprime sur du papier 80g , je découpe grossièrement et je colle ces découpes sur le carton. C'est plus économique.
Quand les membrures et le pont sont bien secs, pensez à poncer soigneusement toute cette structure pour que le recouvrement soit bien lisse. Je ne l'ai pas fait, montant à ce moment les pièces pour simplement vérifier si elles étaient correctes! Dans la cinquième, il y a une petite rajouture à coller sur la proue.
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Re: corvette "la Lionne"
Les traits rouges sont les emplacements à évider pour les encastrements. Voici les cinq autres pages , la dixième comportant le bastingage. Les autres pièces seront décrites plus tard .
il n'y a pas de dessin pour la deuxième pièce de recouvrement de la coque. Je l'ai faite à main levée et je ne me souviens pas avoir numérisé l'ébauche!
Le message suivant concernera la poupe et la proue. Il y aura beaucoup à dire!
Le socle est très utile pour toute la construction. J'en ferai peut être un autre plus élégant à la toute fin!il n'y a pas de dessin pour la deuxième pièce de recouvrement de la coque. Je l'ai faite à main levée et je ne me souviens pas avoir numérisé l'ébauche!
Le message suivant concernera la poupe et la proue. Il y aura beaucoup à dire!
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Re: corvette "la Lionne"
Merci d'être encore là!
Sur chaque dessin, il y a une échelle. Il suffit de vérifier que ça correspond bien d'une feuille sur l'autre en cas d'impression.
J'ai eu des problèmes en faisant des pièces à des définitions différentes et en oubliant ce détail lors des impressions. Normalement tout ce qui est fait, même pas fini, est bon maintenant sur ce plan là.
Je suis en train de chercher où poser les dizaines de fausses poulies sur les hunes, les mâts et les vergues. Une bonne semaine devant moi en perspective.
J'essaierai de commencer la description du montage de la poupe et de la proue ce soir...
Sur chaque dessin, il y a une échelle. Il suffit de vérifier que ça correspond bien d'une feuille sur l'autre en cas d'impression.
J'ai eu des problèmes en faisant des pièces à des définitions différentes et en oubliant ce détail lors des impressions. Normalement tout ce qui est fait, même pas fini, est bon maintenant sur ce plan là.
Je suis en train de chercher où poser les dizaines de fausses poulies sur les hunes, les mâts et les vergues. Une bonne semaine devant moi en perspective.
J'essaierai de commencer la description du montage de la poupe et de la proue ce soir...
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Re: corvette "la Lionne"
La poupe et la proue sont presque décevantes par leur simplicité. D'une part, c'est un petit bateau qui ne remplit pas de taches bien nobles comme courir sus à l'anglais ou transporter des amiraux, ensuite c'est un navire qui a navigué sous Napoléon, la restauration, et Louis Philippe. Les bateaux de cette époque étaient très simplifiés du point de vue du décor par rapport à la flamboyance des navires Louis XIV ou Louis XV. Ils étaient blanc, un peu bois, et noir. Plus de bleu roi, de rouge ou de doré. On ne verra que la cloche de bord, couleur bronze et, peut être la cheminée des cuisines , couleur cuivre.
Les châteaux se sont abaissés jusqu'à ce qu'on ait un pont plat de la poupe à la proue, à l'exception du bouge et de la tonture. Tout pour l'efficacité!
Mais tout e a été bien calculé pour avoir une coque équilibrée, fine et quand même ventrue.
Il faut se rappeler que les moteurs de ces navires étaient le vent et l'homme!
Dans quelques années, les moteurs à vapeur vont commencer à être embarqués. S'ils sont bien faibles et très voraces du point de vue de la propulsion, ils vont aussi permettre d'animer des cabestans et des treuils qui simplifieront bien la manœuvre. Mais sur la Lionne, tout se fait à la main! Pour hisser les basses voiles ou les mats de hune, on utilise le cabestan sur les bras duquel les marins poussent en chantant(quel courage!). Je sais que Hollywood est passé par là, mais le rêve est une puissante composante à l'action des hommes (et femmes).
Je reviendrai sur ce sujet plus tard.
Il y a un seul dessin pour le château et la proue. mais c'est très long à réaliser convenablement. Voici le tracé provisoire: Sur cette planche, il y a les tranches et couples de complément pour la coque. Elle a été dessinée en plus haute résolution que le reste et ça a induit bien des erreurs. Mais si elle est imprimée à la même échelle que les précédentes tout ira bien. Il faudra sans doute en imprimer au moins deux exemplaires.
Voici la base de la poupe. Les pièces sont galbées avant d'être collées. C'est pour compenser ça que le dessin a été modifié. Les pièces séparées sont un peu plus grandes que le dessin du tout.
J'ai redessiné toutes les fioritures que le siècle a tolérées. L'agrandissement du plan était trop imprécis. Sur une des images précédentes, pendant le montage de la coque, il y a les pièces des bouteilles en cours de réalisation. L'élastique tient tout en place pendant le séchage.Une plaque vient par dessous faire le joint avec la coque qui se finit en courbe et pas en carré comme cent ans auparavant.
On pourra noter plus tard que les embarcations, elles, ont la poupe carrée, ceci pour augmenter leur capacité de charge .
On voit bien la pièce ajoutée et les formes torturées de la coque. Un vigoureux ponçage de la coque auparavant enduite de colle aura raison des bordures disgracieuses.
J'ai coupé les parties des couples passant devant les sabords et j'ai coupé des petits renforts à coller à l'intérieur des pavois. J'en ai mis bien trop que j'ai enlevés par la suite. Pour faire bien, mettez en un à chaque emplacement dessiné sur la planche des bastingages. Ce sera parfait!
Voici une des bouteilles à son emplacement. Si vous comparez avec les premières images, vous voyez qu'il y a encore du travail!
Bonne soirée à toutes et tous et à bientôt.....
Les châteaux se sont abaissés jusqu'à ce qu'on ait un pont plat de la poupe à la proue, à l'exception du bouge et de la tonture. Tout pour l'efficacité!
Mais tout e a été bien calculé pour avoir une coque équilibrée, fine et quand même ventrue.
Il faut se rappeler que les moteurs de ces navires étaient le vent et l'homme!
Dans quelques années, les moteurs à vapeur vont commencer à être embarqués. S'ils sont bien faibles et très voraces du point de vue de la propulsion, ils vont aussi permettre d'animer des cabestans et des treuils qui simplifieront bien la manœuvre. Mais sur la Lionne, tout se fait à la main! Pour hisser les basses voiles ou les mats de hune, on utilise le cabestan sur les bras duquel les marins poussent en chantant(quel courage!). Je sais que Hollywood est passé par là, mais le rêve est une puissante composante à l'action des hommes (et femmes).
Je reviendrai sur ce sujet plus tard.
Il y a un seul dessin pour le château et la proue. mais c'est très long à réaliser convenablement. Voici le tracé provisoire: Sur cette planche, il y a les tranches et couples de complément pour la coque. Elle a été dessinée en plus haute résolution que le reste et ça a induit bien des erreurs. Mais si elle est imprimée à la même échelle que les précédentes tout ira bien. Il faudra sans doute en imprimer au moins deux exemplaires.
Voici la base de la poupe. Les pièces sont galbées avant d'être collées. C'est pour compenser ça que le dessin a été modifié. Les pièces séparées sont un peu plus grandes que le dessin du tout.
J'ai redessiné toutes les fioritures que le siècle a tolérées. L'agrandissement du plan était trop imprécis. Sur une des images précédentes, pendant le montage de la coque, il y a les pièces des bouteilles en cours de réalisation. L'élastique tient tout en place pendant le séchage.Une plaque vient par dessous faire le joint avec la coque qui se finit en courbe et pas en carré comme cent ans auparavant.
On pourra noter plus tard que les embarcations, elles, ont la poupe carrée, ceci pour augmenter leur capacité de charge .
On voit bien la pièce ajoutée et les formes torturées de la coque. Un vigoureux ponçage de la coque auparavant enduite de colle aura raison des bordures disgracieuses.
J'ai coupé les parties des couples passant devant les sabords et j'ai coupé des petits renforts à coller à l'intérieur des pavois. J'en ai mis bien trop que j'ai enlevés par la suite. Pour faire bien, mettez en un à chaque emplacement dessiné sur la planche des bastingages. Ce sera parfait!
Voici une des bouteilles à son emplacement. Si vous comparez avec les premières images, vous voyez qu'il y a encore du travail!
Bonne soirée à toutes et tous et à bientôt.....
Modifié en dernier par denis le sam. févr. 15, 2025 5:20 pm, modifié 1 fois.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
voici les pièces de la proue elles sont différentes de celles que j'ai fournies, mais c'est normal, c'était le premier montage qui a mis en valeur les défauts. Par exemple, il y a quatre supports et non trois et les pièces sont trop grandes! Je ne l'ai vu qu'après et j'ai du tout reprendre. Par exemple ça qui fait 5 centimètres a été transformé en ça qui n'en fait que trois! Au lieu de pièces assemblées, j'ai préféré une pièce découpée. Le cutter doit être très tranchant pour le carton assez mou.
Et voici la figure de proue, trop grande elle aussi. Je ne m'en suis rendu compte qu'après l'avoir posée sur la coque. Avec une telle sculpture, le beaupré ne rentre plus! On voit aussi le nombre trop important de jambettes (les supports) de pavois. Ce sera corrigé.
J'ai eu beaucoup de difficulté à conserver une échelle correcte sur les détails. Sur les premières images du sujet on voit bien la différence avec le stade que je décris maintenant. Mais quand on n'a pas d'exemple sous les yeux et qu'il faut créer toutes les pièces, les erreurs sont courantes. J'essaie d'être rigoureux avec les tracés, mais j'ai du mal.... Mais tout va s'arranger.
bientôt la suite.
voici les pièces de la proue elles sont différentes de celles que j'ai fournies, mais c'est normal, c'était le premier montage qui a mis en valeur les défauts. Par exemple, il y a quatre supports et non trois et les pièces sont trop grandes! Je ne l'ai vu qu'après et j'ai du tout reprendre. Par exemple ça qui fait 5 centimètres a été transformé en ça qui n'en fait que trois! Au lieu de pièces assemblées, j'ai préféré une pièce découpée. Le cutter doit être très tranchant pour le carton assez mou.
Et voici la figure de proue, trop grande elle aussi. Je ne m'en suis rendu compte qu'après l'avoir posée sur la coque. Avec une telle sculpture, le beaupré ne rentre plus! On voit aussi le nombre trop important de jambettes (les supports) de pavois. Ce sera corrigé.
J'ai eu beaucoup de difficulté à conserver une échelle correcte sur les détails. Sur les premières images du sujet on voit bien la différence avec le stade que je décris maintenant. Mais quand on n'a pas d'exemple sous les yeux et qu'il faut créer toutes les pièces, les erreurs sont courantes. J'essaie d'être rigoureux avec les tracés, mais j'ai du mal.... Mais tout va s'arranger.
bientôt la suite.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour.
Suite de la proue de la Lionne.
on voit ici une figure de proue trop grosse et , le long du pavois avec trop jambettes, une tentative de serre bauquière, une rigole tout le long du pavois pour mieux évacuer l'eau qui tombait sur le pont. Le manque d'un sabord vers l'avant est criant . Mais tout ceci est bien rectifié et sur mon modèle que vous voyez se construire, et sur le dessin des pièces. le caillebotis de poulaine posé Noter qu’il y a un autre pont imprimé. J'ai imprimé plusieurs fois les mêmes pièces pour pouvoir les refaire en cas d’erreur. J'ai souvent bien fait!
les herpes, jottereaux et autres , trop grands, mais on voit ce dont il s'agit Les trois pièces en V (des jambettes) seront finalement quatre. La Lionne est un navire français, les jambettes sont inclinées en direction de la guibre au niveau de la ligne de flottaison. Sur les bateaux anglais, elles étaient perpendiculaires à la ligne de flottaison.
. Les voici, posées à leur emplacement . Les pièces trop grandes font "lourd" et je vais tout changer plus tard. Mais on voit bien leur disposition avec les jambettes comme sur les bateaux anglais. Honte sur moi... C'est quand même plus facile quand on des planches toutes belles et exactes à découper avec une notice complète!
et voilà avec la dernière et énorme erreur. les bossoirs d'embarcation doivent être à gauche de la herpe supérieure, le premier sabord doit être légèrement plus loin en arrière et tout est trop gros, y compris le test des cabillots blancs! Et pourtant c'est déjà joli... Mais on va poursuivre... Et faire mieux!
Suite de la proue de la Lionne.
on voit ici une figure de proue trop grosse et , le long du pavois avec trop jambettes, une tentative de serre bauquière, une rigole tout le long du pavois pour mieux évacuer l'eau qui tombait sur le pont. Le manque d'un sabord vers l'avant est criant . Mais tout ceci est bien rectifié et sur mon modèle que vous voyez se construire, et sur le dessin des pièces. le caillebotis de poulaine posé Noter qu’il y a un autre pont imprimé. J'ai imprimé plusieurs fois les mêmes pièces pour pouvoir les refaire en cas d’erreur. J'ai souvent bien fait!
les herpes, jottereaux et autres , trop grands, mais on voit ce dont il s'agit Les trois pièces en V (des jambettes) seront finalement quatre. La Lionne est un navire français, les jambettes sont inclinées en direction de la guibre au niveau de la ligne de flottaison. Sur les bateaux anglais, elles étaient perpendiculaires à la ligne de flottaison.
. Les voici, posées à leur emplacement . Les pièces trop grandes font "lourd" et je vais tout changer plus tard. Mais on voit bien leur disposition avec les jambettes comme sur les bateaux anglais. Honte sur moi... C'est quand même plus facile quand on des planches toutes belles et exactes à découper avec une notice complète!
et voilà avec la dernière et énorme erreur. les bossoirs d'embarcation doivent être à gauche de la herpe supérieure, le premier sabord doit être légèrement plus loin en arrière et tout est trop gros, y compris le test des cabillots blancs! Et pourtant c'est déjà joli... Mais on va poursuivre... Et faire mieux!