corvette "la Lionne"
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Re: corvette "la Lionne"
Désolé pour hier, je n'ai pas pu continuer. Mais voici la suite aujourd'hui.
J'ai fini le câblage des caps de mouton et je commence l'installation des mats. Encore quelques jours et j'en parlerai plus. Pour l'instant, voici la correction d'un gros défaut. Ici: les bossoirs des ancres sont trop en avant, le sabord est également trop en avant.On aperçoit en cherchant bien les toilettes de l'équipage.
là: les bossoirs sont passés de l'autre côté, et du râtelier en travers devant ,et des bossoirs.
Les "minots d'amure" les deux sortes d'antennes dardées vers l'avant sont en fait mobiles et sont réglées en fonction du vent et de la voile de misaine... Noter les deux lignes noires qui traversent toute la coque. Plus tard, ç'aurait été trop tard, le pinceau ne serait pas passé. On voit aussi les quatre taquets (en clair sur le noir du pavois) que j'ai rajoutés après avoir enlevé la pièce en trop. Enfin, l'échelle de coupée est au bon endroit Et pour monter dans la Lionne, il faudra un escabeau de l'autre côté pour rejoindre le pont, parce que le plat bord est à plus d'un mètre de haut. Casse gueule assuré! Depuis, j'ai découpé quelques marins anachroniques à l'échelle pour bien visionner ce que je réalise. Je suis à la recherche de silhouettes de marins de 1830 pour réaliser un petit équipage! Pour l'instant, je n'ai pas trouvé ce que je voulais.
Voici les ancres et les pompes peintes avant finition. Noter que la couleur des jas se confond avec la planchette qui elle est bien en bois Ce sera tout pour l'instant. Le prochain message concernera les embarcations que vous voyez là sur cette vue Elles sont bien plus belles de près... N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour mieux les voir.
Bonne soirée à toutes et tous!
J'ai fini le câblage des caps de mouton et je commence l'installation des mats. Encore quelques jours et j'en parlerai plus. Pour l'instant, voici la correction d'un gros défaut. Ici: les bossoirs des ancres sont trop en avant, le sabord est également trop en avant.On aperçoit en cherchant bien les toilettes de l'équipage.
là: les bossoirs sont passés de l'autre côté, et du râtelier en travers devant ,et des bossoirs.
Les "minots d'amure" les deux sortes d'antennes dardées vers l'avant sont en fait mobiles et sont réglées en fonction du vent et de la voile de misaine... Noter les deux lignes noires qui traversent toute la coque. Plus tard, ç'aurait été trop tard, le pinceau ne serait pas passé. On voit aussi les quatre taquets (en clair sur le noir du pavois) que j'ai rajoutés après avoir enlevé la pièce en trop. Enfin, l'échelle de coupée est au bon endroit Et pour monter dans la Lionne, il faudra un escabeau de l'autre côté pour rejoindre le pont, parce que le plat bord est à plus d'un mètre de haut. Casse gueule assuré! Depuis, j'ai découpé quelques marins anachroniques à l'échelle pour bien visionner ce que je réalise. Je suis à la recherche de silhouettes de marins de 1830 pour réaliser un petit équipage! Pour l'instant, je n'ai pas trouvé ce que je voulais.
Voici les ancres et les pompes peintes avant finition. Noter que la couleur des jas se confond avec la planchette qui elle est bien en bois Ce sera tout pour l'instant. Le prochain message concernera les embarcations que vous voyez là sur cette vue Elles sont bien plus belles de près... N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour mieux les voir.
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Il n'y a qu'une embarcation de cinq mètres sur le plan de la Lionne. Pour l'astrolabe, on en voit au moins cinq sur les peintures la représentant... Celle qui est prévue est un canot de cinq mètres ce qui me paraît petit pour promener l'ancre à touer, voire récupérer les ancres de bossoir qui pèsent pas loin d'une tonne et demie (sans les chaînes!). Je voulais faire un peu mieux que les barques habituelles et j'ai testé trois systèmes en perfectionnant peu à peu. J'ai fait deux embarcations de cinq mètres et une de huit mètres cinquante environ. Elles ont toutes l'arrière coupé , ceci augmentant , à longueur égale, leur capacité de chargement. Il est possible qu'il y ait le canot du commandant sur l'astrolabe, à ce moment il aura un arrière pointu et serait installé sur les bossoirs à l'arrière. Mais je doute vraiment qu'on ait eu un canot de ce genre sur la Lionne.
Je n'ai pas encore fait les choses qu'on doit y trouver, mats, voiles, rames etc... Ce sera pour plus tard.
Voici la première des barques.
J'ai complété le dessin du plan , imprimé sur du 80 grammes et collé ça sur du carton de très basse qualité, à peu près 160g. J'ai extrait le dessin des couples et dessiné une quille, j'ai fait des petites pièces comme les supports des dames de nage ou les bancs. Je donnerai une planche provisoire .
Voici le chantier de construction, les couples sont collés à l’envers à leurs positions respectives. Pas trop sur de comment j'allais procéder (c'est petit!), j'ai fait plusieurs quilles. Les couples sont simplement collés sur la tranche. Vous allez voir que je n'ai pas découpé très précisément les couples et que ça va induire quelques déformations...
Je pose la première "latte du bordé. C'est des bandes très fines de papier 80g récupérées sur une chute de feuille A4! Quoi de plus économique! Collage à la colle à bois pour moi, de la Tite bond incolore. Vous votez à droite deux taquets trop gros. Mais on voit bien le principe de construction.
ensuite, je repars de la quille et je pose quelques lattes le plus jointives possibles sans encore coller les bouts. On voit qu'il serait très facile de faire une embarcation à clins avec ce principe de montage. Finie, la barque fera trois centimètres et demie...
Les lattes recouvrent peu à peu les couples . Je mouille un peu les lattes à l'avant pour les pincer sur l'étrave . À l'arrière elles se collent très bien sur le tableau.
Suite ce soir
Il n'y a qu'une embarcation de cinq mètres sur le plan de la Lionne. Pour l'astrolabe, on en voit au moins cinq sur les peintures la représentant... Celle qui est prévue est un canot de cinq mètres ce qui me paraît petit pour promener l'ancre à touer, voire récupérer les ancres de bossoir qui pèsent pas loin d'une tonne et demie (sans les chaînes!). Je voulais faire un peu mieux que les barques habituelles et j'ai testé trois systèmes en perfectionnant peu à peu. J'ai fait deux embarcations de cinq mètres et une de huit mètres cinquante environ. Elles ont toutes l'arrière coupé , ceci augmentant , à longueur égale, leur capacité de chargement. Il est possible qu'il y ait le canot du commandant sur l'astrolabe, à ce moment il aura un arrière pointu et serait installé sur les bossoirs à l'arrière. Mais je doute vraiment qu'on ait eu un canot de ce genre sur la Lionne.
Je n'ai pas encore fait les choses qu'on doit y trouver, mats, voiles, rames etc... Ce sera pour plus tard.
Voici la première des barques.
J'ai complété le dessin du plan , imprimé sur du 80 grammes et collé ça sur du carton de très basse qualité, à peu près 160g. J'ai extrait le dessin des couples et dessiné une quille, j'ai fait des petites pièces comme les supports des dames de nage ou les bancs. Je donnerai une planche provisoire .
Voici le chantier de construction, les couples sont collés à l’envers à leurs positions respectives. Pas trop sur de comment j'allais procéder (c'est petit!), j'ai fait plusieurs quilles. Les couples sont simplement collés sur la tranche. Vous allez voir que je n'ai pas découpé très précisément les couples et que ça va induire quelques déformations...
Je pose la première "latte du bordé. C'est des bandes très fines de papier 80g récupérées sur une chute de feuille A4! Quoi de plus économique! Collage à la colle à bois pour moi, de la Tite bond incolore. Vous votez à droite deux taquets trop gros. Mais on voit bien le principe de construction.
ensuite, je repars de la quille et je pose quelques lattes le plus jointives possibles sans encore coller les bouts. On voit qu'il serait très facile de faire une embarcation à clins avec ce principe de montage. Finie, la barque fera trois centimètres et demie...
Les lattes recouvrent peu à peu les couples . Je mouille un peu les lattes à l'avant pour les pincer sur l'étrave . À l'arrière elles se collent très bien sur le tableau.
Suite ce soir
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Re: corvette "la Lionne"
Voici la suite du montage de la barque.
Toutes les pièces sont sur la planche. Il y a deux plats bords pour enfoncer un peu les bancs . La pièce striée représente le caillebotis du fond de la barque avec une pièce pour soutenir le mat quand on s'en sert....
Désolé, le forum coince et je n'arrive plus à ajouter des images , je réessaierai un peu plus tard ou demain.
Bonne soirée
Toutes les pièces sont sur la planche. Il y a deux plats bords pour enfoncer un peu les bancs . La pièce striée représente le caillebotis du fond de la barque avec une pièce pour soutenir le mat quand on s'en sert....
Désolé, le forum coince et je n'arrive plus à ajouter des images , je réessaierai un peu plus tard ou demain.
Bonne soirée
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Re: corvette "la Lionne"
Voici la coque avec les pièces qu'on va lui ajouter:
Voici la coque retournée La pièce rayée est le fond de la barque. Le centre est l'endroit où s'implanterait le mât si on le gréait.
on découpe les couples au plus près sauf le premier et l'avant dernier qui sont des coffres. Le fond est placé. Voici la barque prise de très près avec tous ses défauts, brut de construction avec les supports de dames de nage collés sur le plat bord. On y mettra plus tard des dames de nage en petit fil de cuivre (0,15 mm) et on ajoutera quelques anneaux. Il y a d'autres petits supports sur le tapis vert parce que je perds facilement les petites pièces! La barque tient droit parce qu'il y a une pince qui la tient par l'arrière de la quille! La méthode de construction est possible à si petite échelle et, même doit permettre de faire de très belles embarcations à clins. Je n'ai pas été assez soigneux pour la découpe des couples et leur alignement, mais je vais faire mieux. Et puis, il manque les membrures qu'on devrait voir à l'intérieur.
Et voilà ce que ça donne sur la coque: On notera que les berceaux sont adaptés à cette barque. les choses vont changer. Je trouve que les bancs de nage sont trop hauts, que le caillebotis du fond n'est pas beau, que les couples se voient trop... Alors, j'ai décidé de modifier la méthode de construction , et , après lecture de documentations savantes de créer une autre barque, plus grande, capable de remorquer le gros navire en cas de pétole fatale ou de manœuvres dans un port un peu étroit. C'était courant, mais pas pour longtemps. À l'époque de la Lionne, les premières machines à vapeur ahanaient en fumant et dans quelques années, propulseront des navires dont on ne saura au début si la roue vaut mieux que l'hélice... Mais quand même, on gardera les voiles. Je crois me souvenir que l'essentiel de la traversée de l'atlantique du Savannah s'est faite à la voile!
Passez une bonne soirée, à bientôt
Il y a deux plats bords pour que les bancs paraissent plus bas.Voici la coque retournée La pièce rayée est le fond de la barque. Le centre est l'endroit où s'implanterait le mât si on le gréait.
on découpe les couples au plus près sauf le premier et l'avant dernier qui sont des coffres. Le fond est placé. Voici la barque prise de très près avec tous ses défauts, brut de construction avec les supports de dames de nage collés sur le plat bord. On y mettra plus tard des dames de nage en petit fil de cuivre (0,15 mm) et on ajoutera quelques anneaux. Il y a d'autres petits supports sur le tapis vert parce que je perds facilement les petites pièces! La barque tient droit parce qu'il y a une pince qui la tient par l'arrière de la quille! La méthode de construction est possible à si petite échelle et, même doit permettre de faire de très belles embarcations à clins. Je n'ai pas été assez soigneux pour la découpe des couples et leur alignement, mais je vais faire mieux. Et puis, il manque les membrures qu'on devrait voir à l'intérieur.
Et voilà ce que ça donne sur la coque: On notera que les berceaux sont adaptés à cette barque. les choses vont changer. Je trouve que les bancs de nage sont trop hauts, que le caillebotis du fond n'est pas beau, que les couples se voient trop... Alors, j'ai décidé de modifier la méthode de construction , et , après lecture de documentations savantes de créer une autre barque, plus grande, capable de remorquer le gros navire en cas de pétole fatale ou de manœuvres dans un port un peu étroit. C'était courant, mais pas pour longtemps. À l'époque de la Lionne, les premières machines à vapeur ahanaient en fumant et dans quelques années, propulseront des navires dont on ne saura au début si la roue vaut mieux que l'hélice... Mais quand même, on gardera les voiles. Je crois me souvenir que l'essentiel de la traversée de l'atlantique du Savannah s'est faite à la voile!
Passez une bonne soirée, à bientôt
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Re: corvette "la Lionne"
Pendant que la construction de la Lionne se poursuit et semble ne pas avancer puisque je suis en train de préparer tout ce qu'il faut pour le gréement, je continue la description du montage de tout ce qui est en papier.
Voici la construction d'une deuxième barque. Cette fois, les couples sont mieux ajustés, les bandes de papier ne sont pas collées sur les couples mais sur des bandes fines de papier qui donneront ensuite l'impression d'être des membrures, le papier est du papier kraft, plus rigide, plus solide, plus épais que le papier standard 80g.
Voici le début du chantier.Les bandes de papier kraft sont collées sur le chantier mais pas sur les couples. Attention de ne pas utiliser une colle qui traverserait le papier. Le bénéfice attendu du procédé serait perdu! Pour mémoire, les carrés sur le tapis de découpe font un centimètre...
les bandes sont collées de chaque côté sur le chantier mais pas sur les couples! La quille est collée sur le premier couple et le tableau arrière ainsi que sur chaque bandelette.. C'est déjà plus facile que pour la première barque... La barre taillée en pointe à droite est un de mes multiples applicateurs de colle que je taille à mesure et en fonction de mes besoins. La ligne horizontale sur les couples est la hauteur du plat bord.
début de la pose du bordé. Les "lattes" de kraft sont collées par points sur les bandes de couples. On passera de la colle au pinceau sur le tout à la fin. Les bandes ne sont pas collées tout de suite sur l'étrave. Comme c'est un modèle historique, il va vers le passé (ici du 30 au 21)....
pose de la latte du haut de la coque, les petits morceaux de carton servent à repérer l’endroit où il faudra couper pour bien marquer la tonture de la coque de la petite embarcation. Je commence à coller les lattes sur l'étrave. En revoyant les photos, je vois que je devrai couper les lattes plus fines . Voilà, on passe une couche de colle au pinceau. Avec la tite bond, la coque se poncera bien. Ce n'est pas le cas avec de la colle vinylique. Il faut utiliser une colle à base aliphatique. Pour l'instant, je n'en connais pas d'autre. Je suppose que c'est la même qu'on trouve pour les avions sous des marques de revendeurs..
Vous avez du noter que la quille n'est nulle part collée sur la base en calendrier. En coupant le tablier et le premier couple, la barque va sortir de son moule.
Je vais faire un second message avec la suite de la construction de cette barque. À tout de suite
Voici la construction d'une deuxième barque. Cette fois, les couples sont mieux ajustés, les bandes de papier ne sont pas collées sur les couples mais sur des bandes fines de papier qui donneront ensuite l'impression d'être des membrures, le papier est du papier kraft, plus rigide, plus solide, plus épais que le papier standard 80g.
Voici le début du chantier.Les bandes de papier kraft sont collées sur le chantier mais pas sur les couples. Attention de ne pas utiliser une colle qui traverserait le papier. Le bénéfice attendu du procédé serait perdu! Pour mémoire, les carrés sur le tapis de découpe font un centimètre...
les bandes sont collées de chaque côté sur le chantier mais pas sur les couples! La quille est collée sur le premier couple et le tableau arrière ainsi que sur chaque bandelette.. C'est déjà plus facile que pour la première barque... La barre taillée en pointe à droite est un de mes multiples applicateurs de colle que je taille à mesure et en fonction de mes besoins. La ligne horizontale sur les couples est la hauteur du plat bord.
début de la pose du bordé. Les "lattes" de kraft sont collées par points sur les bandes de couples. On passera de la colle au pinceau sur le tout à la fin. Les bandes ne sont pas collées tout de suite sur l'étrave. Comme c'est un modèle historique, il va vers le passé (ici du 30 au 21)....
pose de la latte du haut de la coque, les petits morceaux de carton servent à repérer l’endroit où il faudra couper pour bien marquer la tonture de la coque de la petite embarcation. Je commence à coller les lattes sur l'étrave. En revoyant les photos, je vois que je devrai couper les lattes plus fines . Voilà, on passe une couche de colle au pinceau. Avec la tite bond, la coque se poncera bien. Ce n'est pas le cas avec de la colle vinylique. Il faut utiliser une colle à base aliphatique. Pour l'instant, je n'en connais pas d'autre. Je suppose que c'est la même qu'on trouve pour les avions sous des marques de revendeurs..
Vous avez du noter que la quille n'est nulle part collée sur la base en calendrier. En coupant le tablier et le premier couple, la barque va sortir de son moule.
Je vais faire un second message avec la suite de la construction de cette barque. À tout de suite
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Re: corvette "la Lionne"
Ce message ne suffira pas, mais voilà ce qu'on obtient maintenant. Une jolie coque retournée sur un chantier! Le papier kraft a l’apparence du bois et ça nous évitera un peinture laborieuse de l'intérieur!
la voici prête à recevoir tous ses accessoires et à être poncée si on en a le courage. Il n'y a rien encore pour rigidifier la coque, que la quille et le tableau arrière! Et ça tient quand même. J'étais très content... Vous voyez derrière et un peu floue, la barque précédente. Avec les découpes des couples, j'ai fait un berceau provisoire pour la coque. Ça la maintiendra pendant la pose des fausses membrures et des accessoires. Ensuite, elle sera très solide!
Voilà les membrures posées, un peu grossières, mais vu la taille... Il y a toujours un couple à l'avant et les deux bandes latérales seront le support des bancs des rameurs. Cette fois ils ne seront pas trop hauts dans la petite coque...
Voici d'ailleurs les bancs. Ceux qui ont un dessin de trou seront ceux qui aideront à tenir les mâts démontables du frêle esquif. Noter que sur le fond, des lattes longitudinales sont venues garnir le fond de la barque pour que les marins aient les pieds au sec. Enfin, c'est sans doute surtout pour que les officiers ne salissent pas leurs bottes!
Il y a encore beaucoup à améliorer. J'ai encore un couple mal dégrossi. Mais cette fois, je pourrai poncer plus facilement et les défauts seront moins criants que sur la première barque.....
Voilà, la fin demain pour cette barque. Il y aura encore la grande barque, puis ensuite, l'artillerie, la préparation du pont, la fabrique des hunes. Les mâts sont en bois, c'est trop fin pour moi à faire en papier. Mais c'est du bois que tout le monde peut s'offrir, brochettes, cure-dents et autres gadgets. Mais en bois, pas en bambou! Ce n'est pas parce que je n'aime pas les chinois, mais parce que le bambou a une texture alvéolée et qu'on ne voit pas les trous qu'on y perce dans le sens du fil.....
Bonne soirée à toutes et tous!
voici la coque tout juste démoulée de son support Les couples ne sont pas restés, celui qui est encore dedans tient à peine. Les bandes qui recouvrent les couples pourraient être plus fines, mais c'est déjà bien mieux que la barque précédente.la voici prête à recevoir tous ses accessoires et à être poncée si on en a le courage. Il n'y a rien encore pour rigidifier la coque, que la quille et le tableau arrière! Et ça tient quand même. J'étais très content... Vous voyez derrière et un peu floue, la barque précédente. Avec les découpes des couples, j'ai fait un berceau provisoire pour la coque. Ça la maintiendra pendant la pose des fausses membrures et des accessoires. Ensuite, elle sera très solide!
Voilà les membrures posées, un peu grossières, mais vu la taille... Il y a toujours un couple à l'avant et les deux bandes latérales seront le support des bancs des rameurs. Cette fois ils ne seront pas trop hauts dans la petite coque...
Voici d'ailleurs les bancs. Ceux qui ont un dessin de trou seront ceux qui aideront à tenir les mâts démontables du frêle esquif. Noter que sur le fond, des lattes longitudinales sont venues garnir le fond de la barque pour que les marins aient les pieds au sec. Enfin, c'est sans doute surtout pour que les officiers ne salissent pas leurs bottes!
Il y a encore beaucoup à améliorer. J'ai encore un couple mal dégrossi. Mais cette fois, je pourrai poncer plus facilement et les défauts seront moins criants que sur la première barque.....
Voilà, la fin demain pour cette barque. Il y aura encore la grande barque, puis ensuite, l'artillerie, la préparation du pont, la fabrique des hunes. Les mâts sont en bois, c'est trop fin pour moi à faire en papier. Mais c'est du bois que tout le monde peut s'offrir, brochettes, cure-dents et autres gadgets. Mais en bois, pas en bambou! Ce n'est pas parce que je n'aime pas les chinois, mais parce que le bambou a une texture alvéolée et qu'on ne voit pas les trous qu'on y perce dans le sens du fil.....
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Suite des embarcations.
suite de l'aménagement intérieur. J'ai rapporté les supports de dames de nage. Ce n'est pas gros et en plus, je vais les percer pour y mettre un tout petit bout de fil de cuivre d'un peu moins de 0.2 mm. À l'échelle, ça fait presque trois centimètres. Le voici posé sur son support encore tout brut. Il sera poncé, un peu complété et peint. Coque en noir, plat bord et bancs en blanc, intérieur couleur Kraft! C'est quasiment du bois.. Je ferai bien plus tard des rames et divers équipements. Maintenant, je devrais pouvoir fabriquer des caillebotis deux fois plus fins. Mais quand on regarde le bateau de 30 centimètres, ça ne jure pas. La photo, sur mon écran, est cinq fois plus grande que le modèle!
Voici la planche que j'ai utilisée pour faire mes deux petites barques et la grande que je vais décrire maintenant. Il y a aussi le gouvernail et la barre. J'ai dessiné deux jeux de pièces pour la petite barque et un seul pour la grande. C'est bien facile à dupliquer si vous voulez vous essayer. C'est bien moins difficile que ça paraît l'être.
La grande barque ferait un peu plus de huit mètres. Elle est assez rustique dans ses formes avec son arrière carré et son galbe moins prononcé. C'est une barque de travail qui doit transporter des approvisionnements, récupérer des ancres, déplacer l'ancre à touer, éventuellement remorquer le navire.... Quand on pense que dix ans plus tard, il y aurait des remorqueurs à vapeur! On voit sur des tableaux du XIX ème, je pense à Turner par exemple, des grands vaisseaux toutes voiles ferlées remorqués par un petit vapeur à roues fumant et ferraillant, commençant à polluer bravement la campagne anglaise....
J'ai ajouté deux couples pour que la barque soit plus jolie. Voici le chantier. J'ai fait une découpe différente. Avec ce système, plus de souci de tonture sur les bords de la barque. Ça va se faire tout seul.
Voici la base du chantier. J'ai fait un effort de précision, mais on peut faire bien mieux! Le plat bord suivra les excroissances en grisé.
Je ferai peut être encore un message ce soir, mais je ne suis pas sur d'en avoir le temps. En tout cas, bonne soirée à toutes et tous.
suite de l'aménagement intérieur. J'ai rapporté les supports de dames de nage. Ce n'est pas gros et en plus, je vais les percer pour y mettre un tout petit bout de fil de cuivre d'un peu moins de 0.2 mm. À l'échelle, ça fait presque trois centimètres. Le voici posé sur son support encore tout brut. Il sera poncé, un peu complété et peint. Coque en noir, plat bord et bancs en blanc, intérieur couleur Kraft! C'est quasiment du bois.. Je ferai bien plus tard des rames et divers équipements. Maintenant, je devrais pouvoir fabriquer des caillebotis deux fois plus fins. Mais quand on regarde le bateau de 30 centimètres, ça ne jure pas. La photo, sur mon écran, est cinq fois plus grande que le modèle!
Voici la planche que j'ai utilisée pour faire mes deux petites barques et la grande que je vais décrire maintenant. Il y a aussi le gouvernail et la barre. J'ai dessiné deux jeux de pièces pour la petite barque et un seul pour la grande. C'est bien facile à dupliquer si vous voulez vous essayer. C'est bien moins difficile que ça paraît l'être.
La grande barque ferait un peu plus de huit mètres. Elle est assez rustique dans ses formes avec son arrière carré et son galbe moins prononcé. C'est une barque de travail qui doit transporter des approvisionnements, récupérer des ancres, déplacer l'ancre à touer, éventuellement remorquer le navire.... Quand on pense que dix ans plus tard, il y aurait des remorqueurs à vapeur! On voit sur des tableaux du XIX ème, je pense à Turner par exemple, des grands vaisseaux toutes voiles ferlées remorqués par un petit vapeur à roues fumant et ferraillant, commençant à polluer bravement la campagne anglaise....
J'ai ajouté deux couples pour que la barque soit plus jolie. Voici le chantier. J'ai fait une découpe différente. Avec ce système, plus de souci de tonture sur les bords de la barque. Ça va se faire tout seul.
Voici la base du chantier. J'ai fait un effort de précision, mais on peut faire bien mieux! Le plat bord suivra les excroissances en grisé.
Je ferai peut être encore un message ce soir, mais je ne suis pas sur d'en avoir le temps. En tout cas, bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
J'ai encore un moment pour la suite.
Pose des bandes de kraft. Elles sont déjà un peu plus fines et collées seulement sur le plat . On coupera sur l’angle pour détacher le bateau du chantier. La quille est posée, une goutte de colle sur chaque bande de Kraft. C'est le dernier moment pour vérifier l'alignement. Si c'est raté, vous pouvez tout jeter, il n'y en n'a pas pour grand chose! Le dernier couple est un peu incliné.
Les deux premières bandes. Recouvrir les deux cotés simultanément. La force du papier ne va pas déplacer les pièces sur le chantier comme si c'était du bois! Mais c'est plus joli de voir la coque se dessiner peu à peu. Voici la coque sur son chantier. Une bonne couche de colle renforce tout ça. Il n'y a que la colle et le couple arrière qui vont tenir tout ça et il va y avoir un moment un peu angoissant au démoulage. C'est très fin, très souple, très léger, on a l'impression que le moindre geste de travers va tout foutre en l'air! On peut déjà voir qu'elle a assez belle allure. Si j'en faisais une quatrième, elle serait encore plus belle.
En utilisant le papier kraft, j'ai eu une réminiscence. Il y a quelque chose comme 40 ans, quand je lisais les articles de Pierre Corbières sur la construction de la Vénus, il me semble qu'il avait utilisé cette matière pour ses barques. Mais au 1/72 ème... Je n'ai plus ces vieux articles et n'ai pas non plus acheté la compilation éditée plus tard. On la trouve sur internet. En tout cas, ça marche! Et la voici. Le bordage est encore un peu hasardeux, les bandes de Kraft un peu grosses. Le chantier est peu abîmé. Il n'y a que trois couples ridicules qui restent dans la coque. Attention, le la tiens par la quille avec une pince. Elle vrille ou se plie pour un rien, je vais maintenant mettre les éléments intérieurs qui vont la raidir. Ça sera l'objet du message de demain!
Bonne soirée à toutes et à tous!
Pose des bandes de kraft. Elles sont déjà un peu plus fines et collées seulement sur le plat . On coupera sur l’angle pour détacher le bateau du chantier. La quille est posée, une goutte de colle sur chaque bande de Kraft. C'est le dernier moment pour vérifier l'alignement. Si c'est raté, vous pouvez tout jeter, il n'y en n'a pas pour grand chose! Le dernier couple est un peu incliné.
Les deux premières bandes. Recouvrir les deux cotés simultanément. La force du papier ne va pas déplacer les pièces sur le chantier comme si c'était du bois! Mais c'est plus joli de voir la coque se dessiner peu à peu. Voici la coque sur son chantier. Une bonne couche de colle renforce tout ça. Il n'y a que la colle et le couple arrière qui vont tenir tout ça et il va y avoir un moment un peu angoissant au démoulage. C'est très fin, très souple, très léger, on a l'impression que le moindre geste de travers va tout foutre en l'air! On peut déjà voir qu'elle a assez belle allure. Si j'en faisais une quatrième, elle serait encore plus belle.
En utilisant le papier kraft, j'ai eu une réminiscence. Il y a quelque chose comme 40 ans, quand je lisais les articles de Pierre Corbières sur la construction de la Vénus, il me semble qu'il avait utilisé cette matière pour ses barques. Mais au 1/72 ème... Je n'ai plus ces vieux articles et n'ai pas non plus acheté la compilation éditée plus tard. On la trouve sur internet. En tout cas, ça marche! Et la voici. Le bordage est encore un peu hasardeux, les bandes de Kraft un peu grosses. Le chantier est peu abîmé. Il n'y a que trois couples ridicules qui restent dans la coque. Attention, le la tiens par la quille avec une pince. Elle vrille ou se plie pour un rien, je vais maintenant mettre les éléments intérieurs qui vont la raidir. Ça sera l'objet du message de demain!
Bonne soirée à toutes et à tous!
- Michel cerfvoliste
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Re: corvette "la Lionne"
Superbe montage et un grand bravo pour la multitude de détails !
Bonne suite et bonne journée, Michel
Bonne suite et bonne journée, Michel
En cours : Weymann de Philippe RENNESSON et 205 de RONALDO
Quelques modèles de HY
Mon album : http://www.maquettes-papier.net/galerie ... ?cat=10339
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Re: corvette "la Lionne"
Merci Michel.
J'ai été très frustré de ne pas pouvoir finir les messages sur les embarcations, mais, grâce au travail de Buzuc, voici la suite.
Dans un premier temps, on met les fausses membrures. À cette échelle; il n'y en aura jamais trop!
Il y a quatre bandes détachées du fond. C'est sur elles que viendront les lattes de caillebotis. La barque est si fragile à ce stade que je la tiens par la quille avec une pince. Il n'y a que trois couples qui restent dans la coque ce sont le tableau arrière et deux séparations pour des coffres de rangement. Derrière, à droite, la pièce qui va servir de support aux bancs de nage.
étape suivante. On remplit le fond avec autant de bandes qu'on peut en placer. Il y aura d'autres pièces plus tard. On pose alors la pièce support vue sur l'image précédente. La petite coque en sera grandement renforcée et on peut la manipuler sans risque si c'est avec douceur! On commence à mettre des choses importantes. Au fond, les massifs d'implantation des mâts. Il y en avait souvent un troisième tout en arrière. Les bancs troués sont bien évidemment au dessus des blocs de soutien. Les bancs de nage sont à la bonne hauteur. Le petit repère rond est l'emplacement d'une entretoise entre le centre du banc et la quille. Plus tard, je vais les percer et y mettre un petit fil de cuivre. Une fois peint personne ne pourra croire que ce n'est pas du bois! Le galbord est posé avec ses repères pour les supports de dames de nage. Les rames sont assez grandes sur ces chaloupes puisqu'on pouvait avoir à remorquer la corvette. À l'avant, la quille devrait dépasser. On arrangera ça . Les pièces blanches sont en carton de 220g. vue latérale de la barque longue. Elle sera plus belle à la fin. Je vais vous la montrer dans le message suivant avant peinture, mais à peu près complète. On voit derrière la coque de la corvette pas encore décorée. J'essaie de regrouper les messages par centres d'intérêt. J'ai fini le stade construction en papier et je suis dans les mats en ce moment. Je pose les marche pieds sur les vergues etc... Il y a encore du chemin à faire.
À tout de suite
J'ai été très frustré de ne pas pouvoir finir les messages sur les embarcations, mais, grâce au travail de Buzuc, voici la suite.
Dans un premier temps, on met les fausses membrures. À cette échelle; il n'y en aura jamais trop!
Il y a quatre bandes détachées du fond. C'est sur elles que viendront les lattes de caillebotis. La barque est si fragile à ce stade que je la tiens par la quille avec une pince. Il n'y a que trois couples qui restent dans la coque ce sont le tableau arrière et deux séparations pour des coffres de rangement. Derrière, à droite, la pièce qui va servir de support aux bancs de nage.
étape suivante. On remplit le fond avec autant de bandes qu'on peut en placer. Il y aura d'autres pièces plus tard. On pose alors la pièce support vue sur l'image précédente. La petite coque en sera grandement renforcée et on peut la manipuler sans risque si c'est avec douceur! On commence à mettre des choses importantes. Au fond, les massifs d'implantation des mâts. Il y en avait souvent un troisième tout en arrière. Les bancs troués sont bien évidemment au dessus des blocs de soutien. Les bancs de nage sont à la bonne hauteur. Le petit repère rond est l'emplacement d'une entretoise entre le centre du banc et la quille. Plus tard, je vais les percer et y mettre un petit fil de cuivre. Une fois peint personne ne pourra croire que ce n'est pas du bois! Le galbord est posé avec ses repères pour les supports de dames de nage. Les rames sont assez grandes sur ces chaloupes puisqu'on pouvait avoir à remorquer la corvette. À l'avant, la quille devrait dépasser. On arrangera ça . Les pièces blanches sont en carton de 220g. vue latérale de la barque longue. Elle sera plus belle à la fin. Je vais vous la montrer dans le message suivant avant peinture, mais à peu près complète. On voit derrière la coque de la corvette pas encore décorée. J'essaie de regrouper les messages par centres d'intérêt. J'ai fini le stade construction en papier et je suis dans les mats en ce moment. Je pose les marche pieds sur les vergues etc... Il y a encore du chemin à faire.
À tout de suite
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Re: corvette "la Lionne"
Voici les deux barques posées sur le pont, la longue à sa place. La quille a été allongée à l'avant et il y a un petit anneau (invisible sur cette photo); il y a quatre potelets , deux devant et deux à l'arrière qui étaient utilisés lors de la manœuvre de l'ancre ainsi qu'un treuil horizontal (un petit guindeau), à l’avant, dans le dos des premiers rameurs (qui regardent vers l'arrière! Le chef est là qui tient la barre! ). Je vais refaire les supports de barques. La grande sera dessous, la petite sur la grande et la toute première suspendue à l'arrière de la corvette.
Voici les deux barques sur le cube repère. La grande barque a trois rangées de bancs en plus. Les petite potelets sont en papier à cigarettes roulé sur une corde à piano et enlevés rapidement avant de se retrouver collés sur celle ci. Ici, il y a des petits anneaux, les dames de nage et les entretoises en métal. C'est du fil de cuivre de 0,2 mm. C'est pour ça qu'on ne les voit pas bien. L'appareil photo fait ce qu'il peut! voici les deux barques complétées, mais encore sans couleur et sans les accessoires que je ne ferai qu'à la toute fin du montage. On distingue les entretoises de bancs. Le carton est percé à 0,3 mm avec un petit foret chinois et pas cher. Je n'en ai cassé que deux jusque là et entièrement de ma faute, dont l'un par chute de perceuse! Je n'ai pas l’œil d'un rapace, je mets mes lunettes et une loupe qui tient toute seule sur la tête. Il en existe de magnifiques à des prix exorbitants. Je me contente d'une en plastique de chez les chinois à quelques euros, sans l'éclairage à led. Je me refuse à transformer notre sport en course à l'armement . Comme toujours, les plus riches ont les meilleurs outils et j'aime bien faire des choses qui font illusion et qu'ils n'ont pas (encore) faites. Parce que l'homme ne sait pas lutter contre le savoir faire d'une machine. Par contre, il peut toujours la détruire ou lui faire faire un travail innommable.... Avec une consciente et réjouissante perversité! Bientôt des images en couleur et la suite. Il n'y a plus que deux sujets pour la construction en papier, l'armement et les hunes.
Bonne soirée à toutes et tous. il y a quelques semaines!
Normalement, les bancs sont démontés quand on prend la mer et les embarcations s’emboîtent les unes dans les autres. Sur ce plan, j'ai vu que les barques pouvaient aussi être à l'envers.... La grande dessous. Où est l'avantage? sinon, qu'elles ne peuvent pas se remplir d’eau pendant une tempête. Ça doit bien faite 9 ou dix tonnes d'eau si elle est pleine, susceptibles de déséquilibrer un bateau qui n'en a pas besoin au pire moment!Voici les deux barques sur le cube repère. La grande barque a trois rangées de bancs en plus. Les petite potelets sont en papier à cigarettes roulé sur une corde à piano et enlevés rapidement avant de se retrouver collés sur celle ci. Ici, il y a des petits anneaux, les dames de nage et les entretoises en métal. C'est du fil de cuivre de 0,2 mm. C'est pour ça qu'on ne les voit pas bien. L'appareil photo fait ce qu'il peut! voici les deux barques complétées, mais encore sans couleur et sans les accessoires que je ne ferai qu'à la toute fin du montage. On distingue les entretoises de bancs. Le carton est percé à 0,3 mm avec un petit foret chinois et pas cher. Je n'en ai cassé que deux jusque là et entièrement de ma faute, dont l'un par chute de perceuse! Je n'ai pas l’œil d'un rapace, je mets mes lunettes et une loupe qui tient toute seule sur la tête. Il en existe de magnifiques à des prix exorbitants. Je me contente d'une en plastique de chez les chinois à quelques euros, sans l'éclairage à led. Je me refuse à transformer notre sport en course à l'armement . Comme toujours, les plus riches ont les meilleurs outils et j'aime bien faire des choses qui font illusion et qu'ils n'ont pas (encore) faites. Parce que l'homme ne sait pas lutter contre le savoir faire d'une machine. Par contre, il peut toujours la détruire ou lui faire faire un travail innommable.... Avec une consciente et réjouissante perversité! Bientôt des images en couleur et la suite. Il n'y a plus que deux sujets pour la construction en papier, l'armement et les hunes.
Bonne soirée à toutes et tous. il y a quelques semaines!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir
Nous en avons fini pour l'instant avec les barques. Je les finirai vers la fin de la construction. Elles sont peintes et attendent en compagnie d'un marin qui veille sur elles.Je vais passer au sujet suivant , l'artillerie.
La lionne est un petit navire qui est destiné au transport des chevaux, pas à la course au barbaresque ou la chasse à l'anglais. Son artillerie est avant tout destinée à la protéger contre les malveillants qui étaient, si l'on en croit les films, nombreux sur les mers à cette époque.
Elle portait seize canons de 6 longs. 6 est le poids du boulet en livres , environ 3 kilos, ce qui fait un petit projectile. En fait, je ne sais pas comment loger seize canons. La maquette n'en comporte d'ailleurs que quatorze. Les deux sabords avant sont clos. Sur le plan les deux canons en plus sont installés à cheval sur le renfort des râteliers du mat de misaine. Impossible de les mettre en retrait du pavois pour les recharger... Et il faut une grue pour les déplacer..... Comme quoi, il n'était pas nécessaire d'inventer Katia et Autocad pour disposer deux objets sur le même emplacement !
Il y a , et c'est ce que j'ai repéré sur le dessin des pavois, cinq points d'ancrage par canon. Deux (les plus forts) concernent la brague qui est un gros cordage qui arrête le canon lors de son recul quand il tire , et l'arrête suffisamment en arrière du pavois pour qu'on puisse le nettoyer et le recharger par la "gueule". Sinon, on met un ou deux palans ancrés sur l'essieu arrière de l'affût et on hâle l'objet. D'où la présence de tas d’anneaux sur le pont! Puis deux palans sont accrochés sur deux autres ancrages et ramènent le canon vers le sabord en position de tir. Là, il est pointé par le pointeur et le coup part quand on estime la visée correcte. Joie du tangage et du roulis en ces circonstances! Bien sur, je suppose qu'on relâchait les palans avant le tir!
Le cinquième point d'ancrage est là pour retenir le mantelet ouvert et qu'il ne retombe pas de tout son poids sur le canon ou encore n'empêche pas le canon de se replacer dans le sabord.
Quand la "Coquille" , du même arsenal , utilisation et concepteur que la "Lionne" a été choisie pour être transformée en Astrolabe, on l'a équipée de caronades, plus courtes, plus légères et plus dévastatrices (si, c'est une qualité) que les canons d'avant, le pont a été dégagé, les mantelets probablement changés, mais c'est une autre histoire.
Je ferai sans doute un résumé de mes sources en fin de montage de la Lionne.
Voici la planche des canons Noter que j'ai mis partout une échelle sur les dessins.
Il y a des pièces en surnombre, c'est normal. Ce n'est encore qu'un test des pièces. Chaque flanc est en deux épaisseurs de 220g, comme les roues et la planche de sous le canon. Sur ces petits calibres tout était assez simple..
Pour les canons eux mêmes, ce n'est pas une bonne idée de faire une pièce de deux largeurs en une seule fois. Il vaut mieux la faire en deux fois. On peut poncer un peu ensuite pour se rapprocher de la forme du canon.
Pour les roues, j'ai mis un axe qui n'était pas indispensable. Je pense que simplement coller les roues serait aussi joli..
Hauts les cœurs, on attaque!
Découpe des flancs, collage en deux épaisseurs. Pour bien les découper, découper une épaisseur, la coller sur du 220g, découper quand c'est sec. Autrement, on casse facilement la pointe du cutter, ou on n'arrive pas à coller en face les deux épaisseurs et on s'en met plein les doigts... Je laisse toujours sécher ce genre de collage sous un poids, et bien sur, je les ai collés tous à la fois! Les deux encoches dessous sont les axes des roues Sur le dessin du dessous des affûts, par un point de colle à chaque extrémité, coller deux bandes de 220g. On va faire les seize affûts ensemble! Notez les petites pièces qui s'entassent dans les petites boîtes. Heureusement que ce n'est pas un vaisseau de 110 canons! Puis, on colle au centre de chaque affût la planche sous le canon. Je ne me souviens plus de son nom. Je tiens tout ça bien à plat avec des poids improvisés. Et puis, rien n'est simple, on prépare les flancs et on leur met un anneau . Il faut bien accrocher les palans quelque part! La brague, elle, on s'en occupera plus tard! Dans mon prochain message j'expliquerai comment faire les anneaux parce qu'on va en faire finalement quelques centaines.... Courage. C'est derrière moi! La torsade améliore l'accrochage de la colle. Autrefois, j'utilisais de l'araldite qui séchait pendant que je travaillais. Maintenant, que je suis retraité, j'utilise de la cyanolit que je laisse aussi sécher en faisant autre chose! J'espère qu'elle tiendra aussi longtemps que la résine.
Bonne soirée à toutes et tous!
Nous en avons fini pour l'instant avec les barques. Je les finirai vers la fin de la construction. Elles sont peintes et attendent en compagnie d'un marin qui veille sur elles.Je vais passer au sujet suivant , l'artillerie.
La lionne est un petit navire qui est destiné au transport des chevaux, pas à la course au barbaresque ou la chasse à l'anglais. Son artillerie est avant tout destinée à la protéger contre les malveillants qui étaient, si l'on en croit les films, nombreux sur les mers à cette époque.
Elle portait seize canons de 6 longs. 6 est le poids du boulet en livres , environ 3 kilos, ce qui fait un petit projectile. En fait, je ne sais pas comment loger seize canons. La maquette n'en comporte d'ailleurs que quatorze. Les deux sabords avant sont clos. Sur le plan les deux canons en plus sont installés à cheval sur le renfort des râteliers du mat de misaine. Impossible de les mettre en retrait du pavois pour les recharger... Et il faut une grue pour les déplacer..... Comme quoi, il n'était pas nécessaire d'inventer Katia et Autocad pour disposer deux objets sur le même emplacement !
Il y a , et c'est ce que j'ai repéré sur le dessin des pavois, cinq points d'ancrage par canon. Deux (les plus forts) concernent la brague qui est un gros cordage qui arrête le canon lors de son recul quand il tire , et l'arrête suffisamment en arrière du pavois pour qu'on puisse le nettoyer et le recharger par la "gueule". Sinon, on met un ou deux palans ancrés sur l'essieu arrière de l'affût et on hâle l'objet. D'où la présence de tas d’anneaux sur le pont! Puis deux palans sont accrochés sur deux autres ancrages et ramènent le canon vers le sabord en position de tir. Là, il est pointé par le pointeur et le coup part quand on estime la visée correcte. Joie du tangage et du roulis en ces circonstances! Bien sur, je suppose qu'on relâchait les palans avant le tir!
Le cinquième point d'ancrage est là pour retenir le mantelet ouvert et qu'il ne retombe pas de tout son poids sur le canon ou encore n'empêche pas le canon de se replacer dans le sabord.
Quand la "Coquille" , du même arsenal , utilisation et concepteur que la "Lionne" a été choisie pour être transformée en Astrolabe, on l'a équipée de caronades, plus courtes, plus légères et plus dévastatrices (si, c'est une qualité) que les canons d'avant, le pont a été dégagé, les mantelets probablement changés, mais c'est une autre histoire.
Je ferai sans doute un résumé de mes sources en fin de montage de la Lionne.
Voici la planche des canons Noter que j'ai mis partout une échelle sur les dessins.
Il y a des pièces en surnombre, c'est normal. Ce n'est encore qu'un test des pièces. Chaque flanc est en deux épaisseurs de 220g, comme les roues et la planche de sous le canon. Sur ces petits calibres tout était assez simple..
Pour les canons eux mêmes, ce n'est pas une bonne idée de faire une pièce de deux largeurs en une seule fois. Il vaut mieux la faire en deux fois. On peut poncer un peu ensuite pour se rapprocher de la forme du canon.
Pour les roues, j'ai mis un axe qui n'était pas indispensable. Je pense que simplement coller les roues serait aussi joli..
Hauts les cœurs, on attaque!
Découpe des flancs, collage en deux épaisseurs. Pour bien les découper, découper une épaisseur, la coller sur du 220g, découper quand c'est sec. Autrement, on casse facilement la pointe du cutter, ou on n'arrive pas à coller en face les deux épaisseurs et on s'en met plein les doigts... Je laisse toujours sécher ce genre de collage sous un poids, et bien sur, je les ai collés tous à la fois! Les deux encoches dessous sont les axes des roues Sur le dessin du dessous des affûts, par un point de colle à chaque extrémité, coller deux bandes de 220g. On va faire les seize affûts ensemble! Notez les petites pièces qui s'entassent dans les petites boîtes. Heureusement que ce n'est pas un vaisseau de 110 canons! Puis, on colle au centre de chaque affût la planche sous le canon. Je ne me souviens plus de son nom. Je tiens tout ça bien à plat avec des poids improvisés. Et puis, rien n'est simple, on prépare les flancs et on leur met un anneau . Il faut bien accrocher les palans quelque part! La brague, elle, on s'en occupera plus tard! Dans mon prochain message j'expliquerai comment faire les anneaux parce qu'on va en faire finalement quelques centaines.... Courage. C'est derrière moi! La torsade améliore l'accrochage de la colle. Autrefois, j'utilisais de l'araldite qui séchait pendant que je travaillais. Maintenant, que je suis retraité, j'utilise de la cyanolit que je laisse aussi sécher en faisant autre chose! J'espère qu'elle tiendra aussi longtemps que la résine.
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour. Voici la suite du montage des canons.
D'abord, pour parler bien, la pièce en bois sous le canon, en long, s'appelle la "sole". Ma mémoire de vieux me joue des tours avec certains termes que j'ai du mal à retrouver quand j'en ai besoin. Bien sur, une heure après ou un jour, faisant tout à fait autre chose, le mot revient et me nargue.
On a préparé toutes les roues avec un emporte pièce ou une troueuse à faire les trous dans les ceintures standard qu'on trouve partout, on les a percées à 0,4 mm bien au milieu, on en a perdu quelques unes au passage et la dernière s'est trouée de travers, mais ce n'est pas grave, ce n'est que du papier! On a aussi cassé un ou deux forets...
Ensuite, on a fait les vingt huit flancs (32 en fait) à deux épaisseurs. On les a équipés chacun d'un anneau. Pendant qu'on y est, on peut en ajouter un au niveau de l'essieu arrière du canon.
Voici la première étape, on colle les flancs et sépare les affûts les uns des autres: Il y en a un qui a déjà des roues, c'est mon prototype. Tout est aussi bien à l'échelle que sur le plan. Sur la mousse, à gauche, il y a les 32 essieux pré-coupés qu'on va monter à la cyanolit sous les affûts.
Voici le montage des axes. Dans les petites boites derrière, un stock d'anneaux et de fausses poulies. Comme c'est assez fastidieux, j'en fais une cinquantaine de temps en temps. Pour l'instant, j'ai bien du en monter plus de 300!
Voici les roues percées, regroupées par quatre. Entre parenthèses, les caronades n'en ont que deux, voire pas du tout. Les roues n'étaient surtout pas cerclées de fer! Le pont du bateau n'y aurait pas résisté. Comme tout le monde j'ai peint en son temps des petites roues de canons heller avec un cerclage noir... Faute! Elles étaient rouges ou couleur bois, plutôt foncé.
Et les affûts répartis sur la coque. On voit que les sabords avant ne laissent pas de place derrière eux pour les canons. On ne pourrait plus les recharger. Voici maintenant une ébauche de canon. Enrouler d'abord un tube puis la partie plus grosse. En enroulant en une seule fois, c'est difficile de faire bien. Il faudra ensuite poncer un peu pour donner l'impression que la pièce diminue de diamètre en allant vers la bouche. Avant de poursuivre le montage du canon, je vais faire un (ou deux) messages sur la fabrication des fausses poulies et des anneaux si nombreux qu'on en perd le compte. À bientôt donc!
D'abord, pour parler bien, la pièce en bois sous le canon, en long, s'appelle la "sole". Ma mémoire de vieux me joue des tours avec certains termes que j'ai du mal à retrouver quand j'en ai besoin. Bien sur, une heure après ou un jour, faisant tout à fait autre chose, le mot revient et me nargue.
On a préparé toutes les roues avec un emporte pièce ou une troueuse à faire les trous dans les ceintures standard qu'on trouve partout, on les a percées à 0,4 mm bien au milieu, on en a perdu quelques unes au passage et la dernière s'est trouée de travers, mais ce n'est pas grave, ce n'est que du papier! On a aussi cassé un ou deux forets...
Ensuite, on a fait les vingt huit flancs (32 en fait) à deux épaisseurs. On les a équipés chacun d'un anneau. Pendant qu'on y est, on peut en ajouter un au niveau de l'essieu arrière du canon.
Voici la première étape, on colle les flancs et sépare les affûts les uns des autres: Il y en a un qui a déjà des roues, c'est mon prototype. Tout est aussi bien à l'échelle que sur le plan. Sur la mousse, à gauche, il y a les 32 essieux pré-coupés qu'on va monter à la cyanolit sous les affûts.
Voici le montage des axes. Dans les petites boites derrière, un stock d'anneaux et de fausses poulies. Comme c'est assez fastidieux, j'en fais une cinquantaine de temps en temps. Pour l'instant, j'ai bien du en monter plus de 300!
Voici les roues percées, regroupées par quatre. Entre parenthèses, les caronades n'en ont que deux, voire pas du tout. Les roues n'étaient surtout pas cerclées de fer! Le pont du bateau n'y aurait pas résisté. Comme tout le monde j'ai peint en son temps des petites roues de canons heller avec un cerclage noir... Faute! Elles étaient rouges ou couleur bois, plutôt foncé.
Et les affûts répartis sur la coque. On voit que les sabords avant ne laissent pas de place derrière eux pour les canons. On ne pourrait plus les recharger. Voici maintenant une ébauche de canon. Enrouler d'abord un tube puis la partie plus grosse. En enroulant en une seule fois, c'est difficile de faire bien. Il faudra ensuite poncer un peu pour donner l'impression que la pièce diminue de diamètre en allant vers la bouche. Avant de poursuivre le montage du canon, je vais faire un (ou deux) messages sur la fabrication des fausses poulies et des anneaux si nombreux qu'on en perd le compte. À bientôt donc!
Modifié en dernier par denis le dim. mars 09, 2025 6:45 pm, modifié 1 fois.
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Re: corvette "la Lionne"
Petite digression, la fabrication de poulies et autres objets à faire en grand nombre et tout petits.
Dès qu'on descend en dessous de 3 mm, on ne sait plus faire, on ne voit pas et si on y arrive avec des machines modernes, on ne voit rien et spectacle en est minimisé au grand damned de l'auteur qui a sué sang et eau pour faire des objets parfaits. Et parfois, ça lui a aussi coûté cher.
La première solution qui vient immédiatement à l'esprit, c'est d'utiliser des petites perles. Ça marche bien, j'ai vu des modèles réalisés comme ça, ils sont très beaux.
moi, j'ai choisi de faire des faux anneaux et poulies en métal. J'en fais de plusieurs dimensions, ce qui fait qu'une fois peintes, mes choses ont l'air de ce qu'elles ne sont pas. Voici comment faire .
Se procurer du fil électrique multibrins (il est souple, pour les lampes de chevet par exemple) de diamètres différents. J'en ai de trois diamètres, 0,15 mm, 0,22 mm, et 0,3 mm. . 0.15 et 0.3 suffisent.
Se faire des crochets avec des chutes de corde à piano ou de fil de fer bien lisse avec deux ou trois diamètres. J'ai fait 0,8 mm, 1,2 mm et 1,5 mm. Toutes dimensions approchantes font l'affaire.
Si on est un riche retraité comme moi, on se commande chez les chinois un porte outil (dans les 3 Euros avec le port) ou on colle son crochet dans un manche de pinceau réformé.
voici le matériel: les outils et la matière , le fil presque invisible entre le socle du bateau et les outils. C'est du 0,15 mm. Au fait, pour les diamètres j'ai mesuré les fils avec un petit comparateur dont je ne sais pas la provenance.
On fait une boucle avec le fil.
on prend la boucle avec le crochet
Et on tourne. Plus on serre, plus le diamètre de l’œillet ainsi formé se rapproche de celui du fil du crochet! J'ai mis une grande feuille blanche dessous pour que l'appareil photo arrive à faire des images visibles.
Comme ça fait mal aux doigts (pas pour trois ou quatre, mais 20 ou 30...), on peut tenir avec une pince Rien de bien compliqué, même sans être bien adroit on doit y arriver.
suite très vite!
Dès qu'on descend en dessous de 3 mm, on ne sait plus faire, on ne voit pas et si on y arrive avec des machines modernes, on ne voit rien et spectacle en est minimisé au grand damned de l'auteur qui a sué sang et eau pour faire des objets parfaits. Et parfois, ça lui a aussi coûté cher.
La première solution qui vient immédiatement à l'esprit, c'est d'utiliser des petites perles. Ça marche bien, j'ai vu des modèles réalisés comme ça, ils sont très beaux.
moi, j'ai choisi de faire des faux anneaux et poulies en métal. J'en fais de plusieurs dimensions, ce qui fait qu'une fois peintes, mes choses ont l'air de ce qu'elles ne sont pas. Voici comment faire .
Se procurer du fil électrique multibrins (il est souple, pour les lampes de chevet par exemple) de diamètres différents. J'en ai de trois diamètres, 0,15 mm, 0,22 mm, et 0,3 mm. . 0.15 et 0.3 suffisent.
Se faire des crochets avec des chutes de corde à piano ou de fil de fer bien lisse avec deux ou trois diamètres. J'ai fait 0,8 mm, 1,2 mm et 1,5 mm. Toutes dimensions approchantes font l'affaire.
Si on est un riche retraité comme moi, on se commande chez les chinois un porte outil (dans les 3 Euros avec le port) ou on colle son crochet dans un manche de pinceau réformé.
voici le matériel: les outils et la matière , le fil presque invisible entre le socle du bateau et les outils. C'est du 0,15 mm. Au fait, pour les diamètres j'ai mesuré les fils avec un petit comparateur dont je ne sais pas la provenance.
On fait une boucle avec le fil.
on prend la boucle avec le crochet
Et on tourne. Plus on serre, plus le diamètre de l’œillet ainsi formé se rapproche de celui du fil du crochet! J'ai mis une grande feuille blanche dessous pour que l'appareil photo arrive à faire des images visibles.
Comme ça fait mal aux doigts (pas pour trois ou quatre, mais 20 ou 30...), on peut tenir avec une pince Rien de bien compliqué, même sans être bien adroit on doit y arriver.
suite très vite!
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Re: corvette "la Lionne"
suite de ce qui précède!
On fait glisser l'anneau sur le crochet, d'où l’intérêt d'utiliser du fil bien lisse pour faire ses crochets, Et on dégage l'anneau ainsi formé. C'est un "grand diamètre", environ 15 centimètres à l'échelle du navire. Avec un crochet plus fin, je le ferai ensuite, on descend facilement à 0,8 mm (12 cm sur le navire). Le problème est de ne pas les perdre, d'où l'usage de petites boîtes! Il en faut des tas, après avoir compartimenté des boites de cigares, j'ai fini par en acheter des toutes faites! En fil de 0,15 mm; l'anneau sera fait en fer de 1,5 cm de diamètre ramené à l'échelle 1, ce qui reste bien réaliste.
L'avantage de la torsade, c'est que la colle prend bien et que les anneaux tiennent bien même dans du carton.. Le fil est très fin et on peut facilement aplatir l'anneau en place ou le forcer dans le prolongement de l'effort sans avoir besoin de faire une articulation. Bonjour à cette échelle. Il aura une apparence réaliste. Percer à 0,3 ou 0,4 mm pour les mettre en place. Plus c'est serré, mieux ça tient!
Demain explication d'autres types d'anneaux et sans doute des faux palans des canons (et de la barre!).
Bonne soirée à toutes et à tous
On fait glisser l'anneau sur le crochet, d'où l’intérêt d'utiliser du fil bien lisse pour faire ses crochets, Et on dégage l'anneau ainsi formé. C'est un "grand diamètre", environ 15 centimètres à l'échelle du navire. Avec un crochet plus fin, je le ferai ensuite, on descend facilement à 0,8 mm (12 cm sur le navire). Le problème est de ne pas les perdre, d'où l'usage de petites boîtes! Il en faut des tas, après avoir compartimenté des boites de cigares, j'ai fini par en acheter des toutes faites! En fil de 0,15 mm; l'anneau sera fait en fer de 1,5 cm de diamètre ramené à l'échelle 1, ce qui reste bien réaliste.
L'avantage de la torsade, c'est que la colle prend bien et que les anneaux tiennent bien même dans du carton.. Le fil est très fin et on peut facilement aplatir l'anneau en place ou le forcer dans le prolongement de l'effort sans avoir besoin de faire une articulation. Bonjour à cette échelle. Il aura une apparence réaliste. Percer à 0,3 ou 0,4 mm pour les mettre en place. Plus c'est serré, mieux ça tient!
Demain explication d'autres types d'anneaux et sans doute des faux palans des canons (et de la barre!).
Bonne soirée à toutes et à tous