corvette "la Lionne"
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Re: corvette "la Lionne"
Voilà la hune de grand mât à l'envers. Noter les petites barres en travers, le jour à l'arrière reste libre, le grand mât passe au milieu (du moins son "ton") et le mât de hune passe par le trou devant. C'est comme ça qu'on montait les mâts. Une fois le bas mât posé, on mettait une partie de la hune et on hissait l'étage suivant en le tirant par son pied et en le guidant avec le trou dans le chouquet. Quand il était assez haut, on passait une barre dans le pied de la chose et on laissait reposer sur les barres de hune. Puis on dégréait le palan et on passait à la suite. Pour le grand mât lui même, on utilisait une "machine à mâter" qui était une sorte de grande grue , parfois flottante qui ressemblait à un super mât!
Comment monter un garde fou. Le truc orange, c'est de la mousse d'emballage. La barre faisant environ 1 mm de large, c'est difficile à tenir! Voici toutes les pièces quasiment réunies avant le début de la construction des mâts. Ce sera le début d'un type de "travail" très différent. C'est quasiment fini en ce qui concerne le papier. J'ai rajouté des grilles de protection sur les fenêtres vers la barre. Le tas de morceaux de bois sont ce qui servira bientôt, tout de la récupération, et il y en aura sans doute encore d'autres avant la fin. J'ai "perdu" beaucoup de temps sur ce qui va venir parce que je voulais des pièces pas trop hors d'échelle; J'ai utilisé des trucs que je vous expliquerai le moment venu. Si vous voulez faire un beau modèle pour une occasion ou un cadeau, prenez vous y très en avance ! Tout est minutieux et il ne faut pas insister quand ça ne va pas.... Un foret de 0,2 ou 0,3 mm pénètre le doigt aussi facilement qu'une aiguille fine de seringue. Le modèle n'est pas grand, le voici avec un cube repère Et pour se faire plaisir, le pont Ce sera tout pour aujourd'hui, passez une bonne soirée!
Il y a un dictionnaire des termes de marine bien complet sur Wikipédia pour ceux que ça intéresse.Comment monter un garde fou. Le truc orange, c'est de la mousse d'emballage. La barre faisant environ 1 mm de large, c'est difficile à tenir! Voici toutes les pièces quasiment réunies avant le début de la construction des mâts. Ce sera le début d'un type de "travail" très différent. C'est quasiment fini en ce qui concerne le papier. J'ai rajouté des grilles de protection sur les fenêtres vers la barre. Le tas de morceaux de bois sont ce qui servira bientôt, tout de la récupération, et il y en aura sans doute encore d'autres avant la fin. J'ai "perdu" beaucoup de temps sur ce qui va venir parce que je voulais des pièces pas trop hors d'échelle; J'ai utilisé des trucs que je vous expliquerai le moment venu. Si vous voulez faire un beau modèle pour une occasion ou un cadeau, prenez vous y très en avance ! Tout est minutieux et il ne faut pas insister quand ça ne va pas.... Un foret de 0,2 ou 0,3 mm pénètre le doigt aussi facilement qu'une aiguille fine de seringue. Le modèle n'est pas grand, le voici avec un cube repère Et pour se faire plaisir, le pont Ce sera tout pour aujourd'hui, passez une bonne soirée!
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Re: corvette "la Lionne"
Je vais m'occuper des mâts, ce n'est que le début que nous allons voir aujourd'hui.
Essayez d'être très méthodique est surtout très patient. Je préfabrique mes pièces et les range dans des boîtes ce qui me permet de ne rien perdre . Et puis, c'est monotone de faire beaucoup de pièces identiques, alors j'en fais deux douzaines et je passe à autre chose. mais ce que j'ai fait est bien rangé et le le trouve quand j'en ai besoin!
Je n'ai pas pu faire la mature en papier, trop petit et pas assez de résistance pour y mettre tout ce que je voulais.
Il y a quatre parties, le beaupré à l'avant, puis en allant vers l'arrière, le mât de misaine, le grand mât et enfin le mât d'artimon.
En 1810, on ne connaissait pas la fibre de carbone et les métaux étaient encore très lourds et difficiles à travailler. Aussi, on utilisait encore du bois. Les bas mâts étaient souvent trop gros pour être faits d'une seule pièce, aussi, on assemblait des parties de plusieurs arbres différents. Se reporter aux documentations à ce sujet. Il y a un problème sur le plan de la Lionne, les mâts assemblés ne sont pas corrects et je ne m'en suis aperçu que trop tard. Elle restera comme ça.
Les mâts une fois assemblés étaient cerclés avec des cercles de métal comme les tonneaux; On les chauffait au rouge et on les glissait sur le mât. En refroidissant, ils serraient vigoureusement l'assemblage. Ensuite, par dessus les ferrures, on mettait des grandes planches de renfort, deux sur les côtés et une plus courte sur l'avant, les "jumelles". On les faisait tenir avec des liures en corde avec parfois des petits morceaux de bois pour éviter le jour entre la corde et le mât. Sur le plan de la Lionne, il n'y a que les liures et pourtant, en regardant de près les photos de la maquette, il y a bien des jumelles. Ça ne fait rien, personne ne le remarquera à cette échelle!
Les parties assemblées étaient peintes pour les protéger des infiltrations d'eau qui auraient pu relâcher les assemblages avec les conséquences qu'on imagine pour le navire.
Je vais d'abord vous donner les planches qui servent à fabriquer les mâts. C'est provisoire, je ne suis pas certain de tout. J'en suis au tout début du gréement, mais les dessins suffisent pour commencer. J'y ai porté des dimensions et les emplacements des poulies, pour simplifier, j'ai fait un symbole pour les petites, un autre pour les moyennes et un pour les grosses. Le beaupré est en deux parties, les trois autres mâts en trois parties.
Les dimensions sont pour le modèle au 1/140 ème. Les petits traits rouges sont les endroits où il faut percer pour y faire passer des cordages. J'ai fait les mâts en bois, les liures en fil n°40 brun, les poulies comme j’ai expliqué, le rembourrage au pied du mât est en papier kraft. Le beaupré est assemblé et donc peint aussi. On a pu en voir blancs ou ocres,noirs, voire tout simplement couleur naturelle. J'ai choisi le blanc. Sur le mât de misaine, l'étai du grand mât frottait du côté droit. On y a mis une planche de protection. Les vergues sont sur une autre planche.
Les barres de bois sont tournées avec une mini perceuse et du papier de verre. Pour les vergues, j'ai utilisé un petit tour, mais jusqu'à maintenant je faisais à la main et ça allait bien. Voici le beaupré. La photo n'est pas très bonne. Les roustures (le cordage enroulé autour) est aux endroits du plan. Je fais un trou de 0,3 mm dans l'espar, j'y passe le fil et j'enroule. Ça permet de mieux le tenir tendu. Comptez sept tours. Un peu de colle à bois sur le mât avant et ça tient bien. On coupe ce qui dépasse ensuite. Le voilà avec son chouquet, ses violons les petits bouts triangulaires à gauche sont là pour empêcher les liures de beaupré de glisser, une fine pointe métallique dépasse dessous, l'arc boutant de Martingale. La partie qui va dépasser de la proue est aussi longue que le tiers de la coque et montera presque à la hauteur de la hune d'artimon! Le voici posé mais non collé. On voit toutes les petites fausses poulies qui serviront plus tard et qu'il faudra peindre. Et voici la vergue de beaupré (vergue de civadière), qui ne porte aucune voile mais qui était encore conservée parce qu'elle permettait d'avoir des cordages qui renforçaient le beaupré. Elle ne porte qu'une poulie au centre qui fait palan avec une autre poulie les quatre petits anneaux sont bien des anneaux qui ne servaient qu'à guider les cordages qui y passent. On voit comment je monte les fausses poulies et les anneaux. Un trou le plus petit possible (le collage est meilleur) et quand c'est sec, je coupe à raz ce qui dépasse et ne sert pas! La vergue sera montée bien plus tard. Vous voyez qu'on est bien loin d'être au bout!
Actuellement, je viens de réaliser cinq pendeurs, ce sont des forts palans, que j'installerai demain avant d'attaquer les haubans. Heureusement, il n'y en a pas des dizaines sur la Lionne!
Bonne soirée à toutes et tous!
Essayez d'être très méthodique est surtout très patient. Je préfabrique mes pièces et les range dans des boîtes ce qui me permet de ne rien perdre . Et puis, c'est monotone de faire beaucoup de pièces identiques, alors j'en fais deux douzaines et je passe à autre chose. mais ce que j'ai fait est bien rangé et le le trouve quand j'en ai besoin!
Je n'ai pas pu faire la mature en papier, trop petit et pas assez de résistance pour y mettre tout ce que je voulais.
Il y a quatre parties, le beaupré à l'avant, puis en allant vers l'arrière, le mât de misaine, le grand mât et enfin le mât d'artimon.
En 1810, on ne connaissait pas la fibre de carbone et les métaux étaient encore très lourds et difficiles à travailler. Aussi, on utilisait encore du bois. Les bas mâts étaient souvent trop gros pour être faits d'une seule pièce, aussi, on assemblait des parties de plusieurs arbres différents. Se reporter aux documentations à ce sujet. Il y a un problème sur le plan de la Lionne, les mâts assemblés ne sont pas corrects et je ne m'en suis aperçu que trop tard. Elle restera comme ça.
Les mâts une fois assemblés étaient cerclés avec des cercles de métal comme les tonneaux; On les chauffait au rouge et on les glissait sur le mât. En refroidissant, ils serraient vigoureusement l'assemblage. Ensuite, par dessus les ferrures, on mettait des grandes planches de renfort, deux sur les côtés et une plus courte sur l'avant, les "jumelles". On les faisait tenir avec des liures en corde avec parfois des petits morceaux de bois pour éviter le jour entre la corde et le mât. Sur le plan de la Lionne, il n'y a que les liures et pourtant, en regardant de près les photos de la maquette, il y a bien des jumelles. Ça ne fait rien, personne ne le remarquera à cette échelle!
Les parties assemblées étaient peintes pour les protéger des infiltrations d'eau qui auraient pu relâcher les assemblages avec les conséquences qu'on imagine pour le navire.
Je vais d'abord vous donner les planches qui servent à fabriquer les mâts. C'est provisoire, je ne suis pas certain de tout. J'en suis au tout début du gréement, mais les dessins suffisent pour commencer. J'y ai porté des dimensions et les emplacements des poulies, pour simplifier, j'ai fait un symbole pour les petites, un autre pour les moyennes et un pour les grosses. Le beaupré est en deux parties, les trois autres mâts en trois parties.
Les dimensions sont pour le modèle au 1/140 ème. Les petits traits rouges sont les endroits où il faut percer pour y faire passer des cordages. J'ai fait les mâts en bois, les liures en fil n°40 brun, les poulies comme j’ai expliqué, le rembourrage au pied du mât est en papier kraft. Le beaupré est assemblé et donc peint aussi. On a pu en voir blancs ou ocres,noirs, voire tout simplement couleur naturelle. J'ai choisi le blanc. Sur le mât de misaine, l'étai du grand mât frottait du côté droit. On y a mis une planche de protection. Les vergues sont sur une autre planche.
Les barres de bois sont tournées avec une mini perceuse et du papier de verre. Pour les vergues, j'ai utilisé un petit tour, mais jusqu'à maintenant je faisais à la main et ça allait bien. Voici le beaupré. La photo n'est pas très bonne. Les roustures (le cordage enroulé autour) est aux endroits du plan. Je fais un trou de 0,3 mm dans l'espar, j'y passe le fil et j'enroule. Ça permet de mieux le tenir tendu. Comptez sept tours. Un peu de colle à bois sur le mât avant et ça tient bien. On coupe ce qui dépasse ensuite. Le voilà avec son chouquet, ses violons les petits bouts triangulaires à gauche sont là pour empêcher les liures de beaupré de glisser, une fine pointe métallique dépasse dessous, l'arc boutant de Martingale. La partie qui va dépasser de la proue est aussi longue que le tiers de la coque et montera presque à la hauteur de la hune d'artimon! Le voici posé mais non collé. On voit toutes les petites fausses poulies qui serviront plus tard et qu'il faudra peindre. Et voici la vergue de beaupré (vergue de civadière), qui ne porte aucune voile mais qui était encore conservée parce qu'elle permettait d'avoir des cordages qui renforçaient le beaupré. Elle ne porte qu'une poulie au centre qui fait palan avec une autre poulie les quatre petits anneaux sont bien des anneaux qui ne servaient qu'à guider les cordages qui y passent. On voit comment je monte les fausses poulies et les anneaux. Un trou le plus petit possible (le collage est meilleur) et quand c'est sec, je coupe à raz ce qui dépasse et ne sert pas! La vergue sera montée bien plus tard. Vous voyez qu'on est bien loin d'être au bout!
Actuellement, je viens de réaliser cinq pendeurs, ce sont des forts palans, que j'installerai demain avant d'attaquer les haubans. Heureusement, il n'y en a pas des dizaines sur la Lionne!
Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour, voici la suite.
Voici les mâts présentés sur le bateau mais sans les jumelles. Il n'y en aura pas! Les deux mâts principaux, Misaine et Grand mât , sont perpendiculaires à la ligne de flottaison. L'artimon peut l'être aussi, mais souvent, il avait une légère quête sur l'arrière. On est cependant bien loin des vaisseaux du XVI ème et du XVII ème siècle où les mats allaient dans tous les sens, à la recherche de plus d'efficacité et de stabilité. Au début du XIX ème, la construction des bateaux est une vraie science. Les voici posés sur le pont peinture de fond du grand mât, du mât de misaine et du beaupré, blanc mat. On aperçoit quelques fausses poulies encore couleur cuivre! Le bout dehors du beaupré reste couleur bois naturel. Ça tombe bien, il est en bois! Il y a un marin sur le pont. Pour ne pas trop me perdre, je range toutes les pièces concernant les mâts dans des boites séparées ici, à part les mâts, les pièces sont brut. Certaines vergues seront encore réduites. On les met dans la perceuse et on les pince avec du papier de verre quand ça tourne. C'est très efficace et au toucher, on sent bien ce qu'on fait. Et si ça rate, on peut recommencer! Les garde fous sont collés sur les hunes. Voici une hune,(je ne sais plus laquelle!) avec ses fausses poulies. Remarquer celles qui sont fixées au mât et le trou par lequel passera un cordage. Il faut tout préparer avant. Après, c'est impossible sur un aussi petit modèle. J'ai encore pris plein de retard. Les caps de mouton ne me satisfont pas, j'ai entrepris de les refaire 1 mm plus petits. Ensuite, je les garde comme ça, sinon je ne finirai jamais le modèle. Aujourd’hui j'ai réalisé cinq pendeurs mais n'en ai posé qu'un! J'ai trouvé où ils aboutissaient et j'ai rajouté les anneaux qui manquaient.Après, j'ai percé 46 caps de mouton... J'en suis à ma troisième série, les choses roulent maintenant!
Peut être à tout à l'heure, sinon, à demain.
Voici les mâts présentés sur le bateau mais sans les jumelles. Il n'y en aura pas! Les deux mâts principaux, Misaine et Grand mât , sont perpendiculaires à la ligne de flottaison. L'artimon peut l'être aussi, mais souvent, il avait une légère quête sur l'arrière. On est cependant bien loin des vaisseaux du XVI ème et du XVII ème siècle où les mats allaient dans tous les sens, à la recherche de plus d'efficacité et de stabilité. Au début du XIX ème, la construction des bateaux est une vraie science. Les voici posés sur le pont peinture de fond du grand mât, du mât de misaine et du beaupré, blanc mat. On aperçoit quelques fausses poulies encore couleur cuivre! Le bout dehors du beaupré reste couleur bois naturel. Ça tombe bien, il est en bois! Il y a un marin sur le pont. Pour ne pas trop me perdre, je range toutes les pièces concernant les mâts dans des boites séparées ici, à part les mâts, les pièces sont brut. Certaines vergues seront encore réduites. On les met dans la perceuse et on les pince avec du papier de verre quand ça tourne. C'est très efficace et au toucher, on sent bien ce qu'on fait. Et si ça rate, on peut recommencer! Les garde fous sont collés sur les hunes. Voici une hune,(je ne sais plus laquelle!) avec ses fausses poulies. Remarquer celles qui sont fixées au mât et le trou par lequel passera un cordage. Il faut tout préparer avant. Après, c'est impossible sur un aussi petit modèle. J'ai encore pris plein de retard. Les caps de mouton ne me satisfont pas, j'ai entrepris de les refaire 1 mm plus petits. Ensuite, je les garde comme ça, sinon je ne finirai jamais le modèle. Aujourd’hui j'ai réalisé cinq pendeurs mais n'en ai posé qu'un! J'ai trouvé où ils aboutissaient et j'ai rajouté les anneaux qui manquaient.Après, j'ai percé 46 caps de mouton... J'en suis à ma troisième série, les choses roulent maintenant!
Peut être à tout à l'heure, sinon, à demain.
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Re: corvette "la Lionne"
Désolé, j'ai été trop pris hier. Mais voici la suite.
Je vais tout de suite mettre une planche qui concerne les vergues. Il y a encore loin pour les voir montées sur les mâts, mais il y aura beaucoup de travail de préparation. Les poulies sont à peu près toutes repérées, il y en a en trop sur les grandes vergues du grand mât et du mât de misaine.
En vert, vous voyez les marche pieds. J'ai séparé les bonnettes et regroupé les vergues selon les mâts concernés.
Leur réalisation est simple, c'est du bois tourné. Autrefois, j'utilisais une mini perceuse et je serrais simplement entre mes doigts un morceau de papier de verre et je ponçais jusqu’à ce que je sente que c'était bon. Ensuite, il y avait le délicat problème de l'extrémité, mais je ne le faisais pas sur les petits modèles. Maintenant j'utilise un petit tour chinois qui va bien pour le bois et les métaux bien tendres! L'avantage est que le moyeu est percé et que je peux donc usiner finement l'extrémité des vergues et faire un côté après l'autre en retournant la pièce. Dans la mesure du possible, j'utilise du bois et pas du bambou à cette échelle. On va beaucoup percer!
Le montage des marche pieds, pour ceux qui s'y sont essayés est souvent un cauchemar. En fait, c'est très facile. Je ferai un croquis dans mon prochain message. Je me contente de percer, passer le fil, mettre une goutte de cyanolit là où ça va bien puis, la colle étant sèche, j'attache les petites suspentes sur le marche pied, je perce la vergue au bon endroit et je passe le fil de la suspente que je colle. J'ai trop galéré pour les attacher sur des vergues pour ne pas vous faire part de ce système. Pour passer le fil facilement, je l'enduis légèrement de colle. La nature de la colle importe peu pourvu qu'elle rigidifie la chose.
Toutes les poulies sont collées dans des trous percés. 0,3 mm pour les plus petits, 0,5 mm pour les plus gros. Les extrémités des vergues sont aussi percées (mais longitudinalement) pour y fixer les supports des bonnettes. Je fais tous les trous à main levée, bien que je puisse utiliser une mini perceuse sur support. À plus grande échelle ce serait le bon choix.
Remarquer quelques poulies montées au bout d'un fil. C'est du coton n° 100 (coton câblé Thiriez). Je l'ai fait bouillir dans du thé ou/et tremper dans du brou de noix plus ou moins dilué. Sur mes petits modèles, je n'ai jamais eu de souci de rétrécissement qui aurait voilé mes mâts. Mais aussi, je tends modérément les cordages. J'utilise aussi du 80, du 40, un peu de lin, là les tailles sont relativement fantaisistes, et parfois, des que je fais moi même. C'est pour plus tard....
Pour les suspentes des marche pieds Les marques de crayon vont disparaître, la plupart des vergues sont peintes en noir!
les jumelles de brassage (intégrées à la planche des vergues) et les attache sur l'artimon de la corne et du gui J'avais oublié de les dessiner.
Et voici tous mes espars préparés pour la finition et classés. Ils iront dans des boîtes séparées. Les vergues qui portent des bonnettes ont des supports de bonnettes en bout.Il y a un petit marin à l'échelle. Il ferait environ 1 mètre 65. Ça donne une bonne idée de ce que c'était qu'un vrai voilier.... Les hunes sont collées sur les mâts et elles portent leurs garde fous. Le montage n'a plus tellement d'avance sur les messages. J'ai pu poser enfin les pendeurs. Les bas mâts sont maintenus par dix palans. J'ai refait des caps de mouton, je teste un moyen de les arrondir un tout petit peu. Enfin, je suis en train de réaliser une machine à corder à base de pièces du jeu de construction "constructor", bien français, qui a l'avantage sur le meccano de ne rien coûter et d'être en système métrique! Les pignons viennent sans doute de conrad dans les années 80..... Tout peut servir!
Je vous montrerai tout ça en temps utile.
Bonne soirée à toutes et tous
Je vais tout de suite mettre une planche qui concerne les vergues. Il y a encore loin pour les voir montées sur les mâts, mais il y aura beaucoup de travail de préparation. Les poulies sont à peu près toutes repérées, il y en a en trop sur les grandes vergues du grand mât et du mât de misaine.
En vert, vous voyez les marche pieds. J'ai séparé les bonnettes et regroupé les vergues selon les mâts concernés.
Leur réalisation est simple, c'est du bois tourné. Autrefois, j'utilisais une mini perceuse et je serrais simplement entre mes doigts un morceau de papier de verre et je ponçais jusqu’à ce que je sente que c'était bon. Ensuite, il y avait le délicat problème de l'extrémité, mais je ne le faisais pas sur les petits modèles. Maintenant j'utilise un petit tour chinois qui va bien pour le bois et les métaux bien tendres! L'avantage est que le moyeu est percé et que je peux donc usiner finement l'extrémité des vergues et faire un côté après l'autre en retournant la pièce. Dans la mesure du possible, j'utilise du bois et pas du bambou à cette échelle. On va beaucoup percer!
Le montage des marche pieds, pour ceux qui s'y sont essayés est souvent un cauchemar. En fait, c'est très facile. Je ferai un croquis dans mon prochain message. Je me contente de percer, passer le fil, mettre une goutte de cyanolit là où ça va bien puis, la colle étant sèche, j'attache les petites suspentes sur le marche pied, je perce la vergue au bon endroit et je passe le fil de la suspente que je colle. J'ai trop galéré pour les attacher sur des vergues pour ne pas vous faire part de ce système. Pour passer le fil facilement, je l'enduis légèrement de colle. La nature de la colle importe peu pourvu qu'elle rigidifie la chose.
Toutes les poulies sont collées dans des trous percés. 0,3 mm pour les plus petits, 0,5 mm pour les plus gros. Les extrémités des vergues sont aussi percées (mais longitudinalement) pour y fixer les supports des bonnettes. Je fais tous les trous à main levée, bien que je puisse utiliser une mini perceuse sur support. À plus grande échelle ce serait le bon choix.
Remarquer quelques poulies montées au bout d'un fil. C'est du coton n° 100 (coton câblé Thiriez). Je l'ai fait bouillir dans du thé ou/et tremper dans du brou de noix plus ou moins dilué. Sur mes petits modèles, je n'ai jamais eu de souci de rétrécissement qui aurait voilé mes mâts. Mais aussi, je tends modérément les cordages. J'utilise aussi du 80, du 40, un peu de lin, là les tailles sont relativement fantaisistes, et parfois, des que je fais moi même. C'est pour plus tard....
Pour les suspentes des marche pieds Les marques de crayon vont disparaître, la plupart des vergues sont peintes en noir!
les jumelles de brassage (intégrées à la planche des vergues) et les attache sur l'artimon de la corne et du gui J'avais oublié de les dessiner.
Et voici tous mes espars préparés pour la finition et classés. Ils iront dans des boîtes séparées. Les vergues qui portent des bonnettes ont des supports de bonnettes en bout.Il y a un petit marin à l'échelle. Il ferait environ 1 mètre 65. Ça donne une bonne idée de ce que c'était qu'un vrai voilier.... Les hunes sont collées sur les mâts et elles portent leurs garde fous. Le montage n'a plus tellement d'avance sur les messages. J'ai pu poser enfin les pendeurs. Les bas mâts sont maintenus par dix palans. J'ai refait des caps de mouton, je teste un moyen de les arrondir un tout petit peu. Enfin, je suis en train de réaliser une machine à corder à base de pièces du jeu de construction "constructor", bien français, qui a l'avantage sur le meccano de ne rien coûter et d'être en système métrique! Les pignons viennent sans doute de conrad dans les années 80..... Tout peut servir!
Je vous montrerai tout ça en temps utile.
Bonne soirée à toutes et tous
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir!
D'abord, ce que j'avais promis la dernière fois, le principe de montage des marche pieds sur les vergues. Ça fonctionne également très bien pour les modèles en plastique à deux conditions:
- percer à basse vitesse pour ne pas faire fondre le plastique
- utiliser une résine plutôt qu'une colle. La résine polymérise et ne se rétracte pas, les fils tiennent bien
J'ai utilisé avec succès de l'araldite quand je travaillais, le montage durcissait la journée et je le reprenais le soir. Il y a certainement des produits équivalents qui polymérisent plus vite.
Pour ce qui nous intéresse, voilà le principe: voici les vergues du mât de misaine. Le gros anneau sera peut être supprimé sur la plus grosse vergue. les vergues du grand mât, même remarque que pour celles de misaine et celles d'artimon. De bas en haut, la corne, le gui, le mât, la vergue sèche (elle ne porte pas de voile, mais a des marche pieds), et les autres . Le mât est lisse pour que la corne puisse coulisser sur le mât. La couleur du mât vient de ce que je l'ai fait dans une brochette qui avait servi est était passée au barbecue. Rien ne se perd!
Une petite suite dans un instant.
D'abord, ce que j'avais promis la dernière fois, le principe de montage des marche pieds sur les vergues. Ça fonctionne également très bien pour les modèles en plastique à deux conditions:
- percer à basse vitesse pour ne pas faire fondre le plastique
- utiliser une résine plutôt qu'une colle. La résine polymérise et ne se rétracte pas, les fils tiennent bien
J'ai utilisé avec succès de l'araldite quand je travaillais, le montage durcissait la journée et je le reprenais le soir. Il y a certainement des produits équivalents qui polymérisent plus vite.
Pour ce qui nous intéresse, voilà le principe: voici les vergues du mât de misaine. Le gros anneau sera peut être supprimé sur la plus grosse vergue. les vergues du grand mât, même remarque que pour celles de misaine et celles d'artimon. De bas en haut, la corne, le gui, le mât, la vergue sèche (elle ne porte pas de voile, mais a des marche pieds), et les autres . Le mât est lisse pour que la corne puisse coulisser sur le mât. La couleur du mât vient de ce que je l'ai fait dans une brochette qui avait servi est était passée au barbecue. Rien ne se perd!
Une petite suite dans un instant.
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Re: corvette "la Lionne"
Actuellement, tout est construit et décoré, des retouches sont prévues et des détails devraient compléter les embarcations et la coque comme les bouées des ancres, celle de sauvegarde au bout du gui et d'autres petites choses qui auraient échappé à mon attention.
Je viens de finir une petite machine à corder, identique à tout ce qu'on trouve sur internet et dans les livres, je suis encore à faire des tests avec les caps de mouton, mais les bas mâts sont posés et collés, tenus par les pendeurs en attendant les haubans.
J'ai encore à vous montrer la fabrication des caps de mouton, la décoration des mâts et je ne ferai plus qu'un message tous les trois ou quatre jours parce que je travaille moins vite que je l'écris! Je pensais avoir presque fini à cette date, mais les caps de mouton m'ont beaucoup retardé.
J'utilise aussi quelques poulies (fausses encore!) en bois que j'avais faite pour d'autres navires. Je vous montrerai comment les faire bientôt.
Voici l'ensemble avant la décoration et dans l'autre sens avec un petit marin: On voit bien l'importance du beaupré qui fait presque la moitié de la longueur de la coque et qui monte quasiment à la hauteur de la hune d'artimon!
Passez une bonne soirée, à bientôt pour la suite!
Je viens de finir une petite machine à corder, identique à tout ce qu'on trouve sur internet et dans les livres, je suis encore à faire des tests avec les caps de mouton, mais les bas mâts sont posés et collés, tenus par les pendeurs en attendant les haubans.
J'ai encore à vous montrer la fabrication des caps de mouton, la décoration des mâts et je ne ferai plus qu'un message tous les trois ou quatre jours parce que je travaille moins vite que je l'écris! Je pensais avoir presque fini à cette date, mais les caps de mouton m'ont beaucoup retardé.
J'utilise aussi quelques poulies (fausses encore!) en bois que j'avais faite pour d'autres navires. Je vous montrerai comment les faire bientôt.
Voici l'ensemble avant la décoration et dans l'autre sens avec un petit marin: On voit bien l'importance du beaupré qui fait presque la moitié de la longueur de la coque et qui monte quasiment à la hauteur de la hune d'artimon!
Passez une bonne soirée, à bientôt pour la suite!
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Re: corvette "la Lionne"
Un petit message technique, la machine à faire les cordages.
Ces deux derniers jours, c'est ce que j'ai fait pour la suite des opérations. Les fils "du commerce" étant vraiment trop moches. J'ai eu honte de mes liures de beaupré. Je ne sais pas si je vais les refaire, mais maintenant je peux si j'en ai envie.
La machine est faite à partir de pièces du jeu constructor, pale copie du meccano mais prix Lépine tout de même! Les axes sont en 3 mm et les pièces bien moins nombreuses. J'en achète de temps en temps sur ebay quand personne n'en veut et que les prix sont ridicules. Contrairement à l'idée que se faisaient à peu près toutes les personnes que je connais, ça peut servir!
Les engrenages sont en plastique avec un trou de 3 mm. Les axes sont une tige filetée de magasin de bricolage, catégorie "molle" et les crochets du fil de fer de 1,5 mm de diamètre. Leur forme bizarre vient de ce que je les ai fixés vissés sur la tige filetée en ayant fait une boucle à angle droit de leur direction normale. Il a fallu les remettre dans l'axe. Une simple pince suffit et pas de perçage ni de soudure!
les pneus du chariot sont des joints toriques d'ali express (du 18x4 en l’occurrence)et la plaque à trous sert à guider les fils pendant le torsadage et l'autre extrémité ne porte qu'une manivelle avec un crochet. On leste un peu en fonction des essais et de la dureté du fil. Pour que les engrenages ne glissent pas trop sur leur axe une rondelle "étoile" les aide à rester solidaires ainsi qu'une goutte de cyanolit. N'importe quel nombre de dents, pourvu que les quatre extérieurs soient identiques, fera l'affaire. J'ai mis un rapport 1 /1 parce que c'est ce que j'avais. Ces pignons attendent depuis plus de trente ans qu'on leur trouve une raison d’être. C'est fait!
elle vient de commettre un câble fait de quatre fils n° 40, pas encore teinté. Le chariot a été repoussé à fond à droite par le commettage du câble.
Voici les quatre pignons et la manivelle qui permet le torsadage des fils
les quatre éléments sur leurs crochets respectifs
et le côté opposé. Autrefois, c'étaient des hommes qui tournaient les manivelles. Faites un passage à Rochefort, c'est instructif.
Attention!
Il faut que les fils soient torsadés dans le même sens. On le vérifie avec une petite loupe. On tournera la manivelle d’entraînement des fils en sens inverse du commettage des fils puisque le nombre pair des pignons (deux mais ils sont cinq, test!!) inverse le sens de rotation entre la manivelle et le crochet; de l'autre côté, on tournera dans le même sens puisqu'il n'y a pas d'inversion et qu'on est à l'envers! Ça va mieux en le faisant..... Au début, le chariot est presque tout à gauche, on torsade un peu avec la manivelle de droite, on commet un peu avec celle de gauche et à mesure que le câble se fait, le chariot se déplace vers la droite. Quand il vient buter à droite, c'est fini. Tout en se faisant, le câble rétrécit et les deux côtés se rapprochent un peu. Pour ne pas abîmer mon bureau, j'ai collé des petits patins en feutre dessous (source pièce détachée automobile non utilisée). Ça glisse suavement.
Je fais des morceaux d'un peu plus d'un mètre. À la fin, j'attache un petit fil autour du câble tout neuf, une goutte de cyano, le passage d'un pinceau avec du brou de noix puis de la gouache noire et c'est fini! Je voulais au départ faire une machine automatique qui aurait enroulé son câble et même, l'aurait fourré! Mais c’est un projet à part entière, et ce sera dans une autre vie et sans doute avec du meccano et un micro contrôleur. C'est bien trop loin du modélisme et telle que je l'ai faite, cette machine fonctionne pour pas grand chose et j'en suis content!
On peut assez facilement motoriser une partie du process si on est trrrèèèèssssss paresseux. J'ai aperçu un modèle dans MRB il y a très longtemps. Si quelqu'un veut la refaire, je vous dessinerai un schéma de l'assemblage parce qu'il y a des contre écrous et autres subtilités qu'on ne voit pas sur les images. Et pour des gros câbles en lin, il faut passer à un montage mécanique plus robuste.
Bonne soirée à toutes et à tous!
Ces deux derniers jours, c'est ce que j'ai fait pour la suite des opérations. Les fils "du commerce" étant vraiment trop moches. J'ai eu honte de mes liures de beaupré. Je ne sais pas si je vais les refaire, mais maintenant je peux si j'en ai envie.
La machine est faite à partir de pièces du jeu constructor, pale copie du meccano mais prix Lépine tout de même! Les axes sont en 3 mm et les pièces bien moins nombreuses. J'en achète de temps en temps sur ebay quand personne n'en veut et que les prix sont ridicules. Contrairement à l'idée que se faisaient à peu près toutes les personnes que je connais, ça peut servir!
Les engrenages sont en plastique avec un trou de 3 mm. Les axes sont une tige filetée de magasin de bricolage, catégorie "molle" et les crochets du fil de fer de 1,5 mm de diamètre. Leur forme bizarre vient de ce que je les ai fixés vissés sur la tige filetée en ayant fait une boucle à angle droit de leur direction normale. Il a fallu les remettre dans l'axe. Une simple pince suffit et pas de perçage ni de soudure!
les pneus du chariot sont des joints toriques d'ali express (du 18x4 en l’occurrence)et la plaque à trous sert à guider les fils pendant le torsadage et l'autre extrémité ne porte qu'une manivelle avec un crochet. On leste un peu en fonction des essais et de la dureté du fil. Pour que les engrenages ne glissent pas trop sur leur axe une rondelle "étoile" les aide à rester solidaires ainsi qu'une goutte de cyanolit. N'importe quel nombre de dents, pourvu que les quatre extérieurs soient identiques, fera l'affaire. J'ai mis un rapport 1 /1 parce que c'est ce que j'avais. Ces pignons attendent depuis plus de trente ans qu'on leur trouve une raison d’être. C'est fait!
elle vient de commettre un câble fait de quatre fils n° 40, pas encore teinté. Le chariot a été repoussé à fond à droite par le commettage du câble.
Voici les quatre pignons et la manivelle qui permet le torsadage des fils
les quatre éléments sur leurs crochets respectifs
et le côté opposé. Autrefois, c'étaient des hommes qui tournaient les manivelles. Faites un passage à Rochefort, c'est instructif.
Attention!
Il faut que les fils soient torsadés dans le même sens. On le vérifie avec une petite loupe. On tournera la manivelle d’entraînement des fils en sens inverse du commettage des fils puisque le nombre pair des pignons (deux mais ils sont cinq, test!!) inverse le sens de rotation entre la manivelle et le crochet; de l'autre côté, on tournera dans le même sens puisqu'il n'y a pas d'inversion et qu'on est à l'envers! Ça va mieux en le faisant..... Au début, le chariot est presque tout à gauche, on torsade un peu avec la manivelle de droite, on commet un peu avec celle de gauche et à mesure que le câble se fait, le chariot se déplace vers la droite. Quand il vient buter à droite, c'est fini. Tout en se faisant, le câble rétrécit et les deux côtés se rapprochent un peu. Pour ne pas abîmer mon bureau, j'ai collé des petits patins en feutre dessous (source pièce détachée automobile non utilisée). Ça glisse suavement.
Je fais des morceaux d'un peu plus d'un mètre. À la fin, j'attache un petit fil autour du câble tout neuf, une goutte de cyano, le passage d'un pinceau avec du brou de noix puis de la gouache noire et c'est fini! Je voulais au départ faire une machine automatique qui aurait enroulé son câble et même, l'aurait fourré! Mais c’est un projet à part entière, et ce sera dans une autre vie et sans doute avec du meccano et un micro contrôleur. C'est bien trop loin du modélisme et telle que je l'ai faite, cette machine fonctionne pour pas grand chose et j'en suis content!
On peut assez facilement motoriser une partie du process si on est trrrèèèèssssss paresseux. J'ai aperçu un modèle dans MRB il y a très longtemps. Si quelqu'un veut la refaire, je vous dessinerai un schéma de l'assemblage parce qu'il y a des contre écrous et autres subtilités qu'on ne voit pas sur les images. Et pour des gros câbles en lin, il faut passer à un montage mécanique plus robuste.
Bonne soirée à toutes et à tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir
J'ai eu peu de temps ces derniers jours, mais la construction avance. J'ai fabriqué quelques uns des gros cordages avec la petite machine et avec du fil en coton, ce n'est pas de la tarte. On verra ça bientôt. Pour l'instant, les trois mâts sont collés. J'ai commencé par modifier les porte haubans qui ne permettaient pas de dégager les canons. C'est pourquoi il faut les fabriquer et les poser après avoir percé les sabords.En fait, j'en ai fait de plus longs que j'ai collés sous les existants et j'ai doublé ce qu'il fallait pour qu'une fois peint, on ne s'aperçoive de rien.. Le beaupré a sa liure, il n'y en a qu'une sur la Lionne. Sur les grands vaisseaux, c'est le plus souvent deux.
On voit que le fil est assez grossier, c'est ce qui m'a fait penser un instant que je pourrais le changer. Notez aussi que je n'ai percé qu'un écubier, c'est ce que j'ai vu sur le plan. De toute façon, là où c'est placé, on ne voit rien! On voit par contre que les charnières (fausses) du mantelet pourraient être plus fines.
les trois mâts sont collés. J'ai affiné les morceaux dans la coque jusqu'à ce qu'ils soient bien en place. Attention, ce sont les haubans et les galhaubans qui les tiendront vraiment, la colle est juste là pour permettre l'avancement du montage. Le mat d'artimon a une très légère quête en arrière, les deux autres sont droits. Les choses posées sont les fameux pendeurs, les treuils de l'époque, qui servaient à manipuler les embarcations et les choses lourdes à charger ou décharger. Je pense que c'est avec eux qu'on chargeait les chevaux dans la corvette.J'en ai mis quatre sur le mât de misaine, autant sur le grand mât et seulement deux sur le mât d'artimon avec des moques. Sur les autres ce sont des poulies doubles (fausses) à croc qui, quand les pendeurs ne sont pas utilisés, sont frappées sur des anneaux à l'intérieur de la ligne des caps de mouton qui ne sont pas encore montés. J'ai trouvé cette disposition dans la monographie de la corvette "la Créole", le plan de l'astrolabe étant mutique sur ce sujet.
Voici les pendeurs avec leurs poulies à croc. Je vous monterai très bientôt comment les faire.Le cordage libre se frappe ensuite sur un des cabillots juste derrière. Ensuite, on fera une nappe de corde pour faire croire qu'elle est bien rangée. Enfin, je vais arranger un peu le haut des taquets mais sur l'image, ils sont trois fois plus gros qu'en réalité... Il y aura une goutte de colle et un peu de peinture noire en plus.
voici le bout de cordage amarré sur le taquet. La goutte de colle qui le tient, est encore fraîche. Elle devient invisible en séchant. En passant notez que j'ai fait une grille de protection sur les petites fenêtres de l'entrepont.C'est juste mon fil électrique favori soudé avec précaution, ensuite la grille est pliée et collées.Le papier ressemble terriblement à du bois mal dégrossi. On s'y croirait!
C'est tout pour ce soir. J'ai des câbles à trois et quatre brins qui sèchent partout autour de moi. Mes araignées se sentent chez elles dans mon bureau! Je vais pouvoir procéder à la pose des haubans et des caps de moutons que j'ai refaits en plus petits, un peu moins hors d'échelle.....
Bonne soirée à toutes et tous.
J'ai eu peu de temps ces derniers jours, mais la construction avance. J'ai fabriqué quelques uns des gros cordages avec la petite machine et avec du fil en coton, ce n'est pas de la tarte. On verra ça bientôt. Pour l'instant, les trois mâts sont collés. J'ai commencé par modifier les porte haubans qui ne permettaient pas de dégager les canons. C'est pourquoi il faut les fabriquer et les poser après avoir percé les sabords.En fait, j'en ai fait de plus longs que j'ai collés sous les existants et j'ai doublé ce qu'il fallait pour qu'une fois peint, on ne s'aperçoive de rien.. Le beaupré a sa liure, il n'y en a qu'une sur la Lionne. Sur les grands vaisseaux, c'est le plus souvent deux.
On voit que le fil est assez grossier, c'est ce qui m'a fait penser un instant que je pourrais le changer. Notez aussi que je n'ai percé qu'un écubier, c'est ce que j'ai vu sur le plan. De toute façon, là où c'est placé, on ne voit rien! On voit par contre que les charnières (fausses) du mantelet pourraient être plus fines.
les trois mâts sont collés. J'ai affiné les morceaux dans la coque jusqu'à ce qu'ils soient bien en place. Attention, ce sont les haubans et les galhaubans qui les tiendront vraiment, la colle est juste là pour permettre l'avancement du montage. Le mat d'artimon a une très légère quête en arrière, les deux autres sont droits. Les choses posées sont les fameux pendeurs, les treuils de l'époque, qui servaient à manipuler les embarcations et les choses lourdes à charger ou décharger. Je pense que c'est avec eux qu'on chargeait les chevaux dans la corvette.J'en ai mis quatre sur le mât de misaine, autant sur le grand mât et seulement deux sur le mât d'artimon avec des moques. Sur les autres ce sont des poulies doubles (fausses) à croc qui, quand les pendeurs ne sont pas utilisés, sont frappées sur des anneaux à l'intérieur de la ligne des caps de mouton qui ne sont pas encore montés. J'ai trouvé cette disposition dans la monographie de la corvette "la Créole", le plan de l'astrolabe étant mutique sur ce sujet.
Voici les pendeurs avec leurs poulies à croc. Je vous monterai très bientôt comment les faire.Le cordage libre se frappe ensuite sur un des cabillots juste derrière. Ensuite, on fera une nappe de corde pour faire croire qu'elle est bien rangée. Enfin, je vais arranger un peu le haut des taquets mais sur l'image, ils sont trois fois plus gros qu'en réalité... Il y aura une goutte de colle et un peu de peinture noire en plus.
voici le bout de cordage amarré sur le taquet. La goutte de colle qui le tient, est encore fraîche. Elle devient invisible en séchant. En passant notez que j'ai fait une grille de protection sur les petites fenêtres de l'entrepont.C'est juste mon fil électrique favori soudé avec précaution, ensuite la grille est pliée et collées.Le papier ressemble terriblement à du bois mal dégrossi. On s'y croirait!
C'est tout pour ce soir. J'ai des câbles à trois et quatre brins qui sèchent partout autour de moi. Mes araignées se sentent chez elles dans mon bureau! Je vais pouvoir procéder à la pose des haubans et des caps de moutons que j'ai refaits en plus petits, un peu moins hors d'échelle.....
Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
voici un palan avec des petites fausses poulies.
Celle de gauche a gardé sa torsade, elle sera fichée à sa place. le fil y est attaché, passe dans celle de droite revient passer dans celle de gauche, remonte à celle de droite, passe une deuxième fois et le fil ira s'attacher sur un râtelier. Sur la poulie de droite, un autre fil est attaché et ira au support, extrémité de vergue par exemple.
Une fois installé, on tire sur le fil qui va sur le râtelier ou un cabillot pour tendre les fils et on mettra une goutte de peinture couleur bois moyen
voici des poulies à croc plus grosses pour les pendeurs. perçage à 0,3 mm pour le petit crochet et 0,6 pour le passage des fils. Comme le crochet est collé à la cyanolit et que je ne veux pas boucher le trou avec le bout du crochet et la colle, je mets une épingle que je retire ensuite. Pour le corps des poulies, je fais une baguette ayant le profil de la caisse de la poulie et je coupe. Je fais une cinquantaine de caisses à la fois. Ensuite, je pointe avec une petite pointe et je perce à 0,3 (les deux axes) puis l'agrandis le gros trou. C'est un peu compliqué de maintenir les poulies sur un support avec une perceuse sur colonne, alors je tiens tout à la main et je ne tremble pas... les poulies devraient être doubles, mais c'est quand même bien comme ça!
Pour les caps de mouton, voici les pièces de base je découpe des tranches dans des baguettes rondes, soit existantes, soit que je façonne moi même parce que je n'en trouve pas de toutes faites dans la matière que je veux.Il faut du bois à grain fin, tendre quand même. Le bambou, le rotin, le roseau ne conviennent pas, on ne voit pas les trous une fois percés, comme si le bois s'auto cicatrisait! Ce que j'ai trouvé de mieux est une toute petite planchette de 5 mm d’épaisseur et d'une vingtaine de centimètres en un bois exotique que je ne connais pas.....
je les ponce ensuite un petit peu, pas en les tenant, c'est impossible, mais en les secouant dans une petite boîte recouverte de papier de verre. Les caps sont si légers que ce n'est pas très efficace, mais c'est quand même mieux que rien. il y aura une image dans un prochain message.
Voici l'outil qu’il vous faut pour tenir les caps pendant le perçage ou autre opération. La pince est fermée au repos, limée en épaisseur (à peu près 1,5 mm mais on peut faire moins) et on tord son bout pour obtenir ce que vous voyez À droite l'arme fatale, 0,3 à 0,5 mm selon la taille du cap de mouton.Ici, c'est 0,3.
Et voilà ce que ça donne. Maintenant, je pointe les trois trous avec une pointe très fine,mais montée sur un manche. Le fil de fer sur la deuxième pince est pour déboucher les trous. Et voilà pour ce soir
Bonne soirée à toutes et tous.
Celle de gauche a gardé sa torsade, elle sera fichée à sa place. le fil y est attaché, passe dans celle de droite revient passer dans celle de gauche, remonte à celle de droite, passe une deuxième fois et le fil ira s'attacher sur un râtelier. Sur la poulie de droite, un autre fil est attaché et ira au support, extrémité de vergue par exemple.
Une fois installé, on tire sur le fil qui va sur le râtelier ou un cabillot pour tendre les fils et on mettra une goutte de peinture couleur bois moyen
voici des poulies à croc plus grosses pour les pendeurs. perçage à 0,3 mm pour le petit crochet et 0,6 pour le passage des fils. Comme le crochet est collé à la cyanolit et que je ne veux pas boucher le trou avec le bout du crochet et la colle, je mets une épingle que je retire ensuite. Pour le corps des poulies, je fais une baguette ayant le profil de la caisse de la poulie et je coupe. Je fais une cinquantaine de caisses à la fois. Ensuite, je pointe avec une petite pointe et je perce à 0,3 (les deux axes) puis l'agrandis le gros trou. C'est un peu compliqué de maintenir les poulies sur un support avec une perceuse sur colonne, alors je tiens tout à la main et je ne tremble pas... les poulies devraient être doubles, mais c'est quand même bien comme ça!
Pour les caps de mouton, voici les pièces de base je découpe des tranches dans des baguettes rondes, soit existantes, soit que je façonne moi même parce que je n'en trouve pas de toutes faites dans la matière que je veux.Il faut du bois à grain fin, tendre quand même. Le bambou, le rotin, le roseau ne conviennent pas, on ne voit pas les trous une fois percés, comme si le bois s'auto cicatrisait! Ce que j'ai trouvé de mieux est une toute petite planchette de 5 mm d’épaisseur et d'une vingtaine de centimètres en un bois exotique que je ne connais pas.....
je les ponce ensuite un petit peu, pas en les tenant, c'est impossible, mais en les secouant dans une petite boîte recouverte de papier de verre. Les caps sont si légers que ce n'est pas très efficace, mais c'est quand même mieux que rien. il y aura une image dans un prochain message.
Voici l'outil qu’il vous faut pour tenir les caps pendant le perçage ou autre opération. La pince est fermée au repos, limée en épaisseur (à peu près 1,5 mm mais on peut faire moins) et on tord son bout pour obtenir ce que vous voyez À droite l'arme fatale, 0,3 à 0,5 mm selon la taille du cap de mouton.Ici, c'est 0,3.
Et voilà ce que ça donne. Maintenant, je pointe les trois trous avec une pointe très fine,mais montée sur un manche. Le fil de fer sur la deuxième pince est pour déboucher les trous. Et voilà pour ce soir
Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour à tous, aujourd'hui la suite des caps de mouton.
J'ai essayé plusieurs méthodes. Celle que je vais vous présenter est issue des maquettes en plastique. J'ai vu sur un forum, probablement heller forever mais je ne vous le garantis pas, je "navigue" beaucoup tant qu'on peut encore! Comme il n'y a pas de pièces moulées sur une matrice en plastique, je fabrique un support en carton. Je découpe un rectangle dont le petit côté est la hauteur de l'extérieur des caps de mouton. Il faut donc au moins un support par taille de cap de mouton. Je conseillerai même de ne les faire que par 10, c'est meilleur pour la stabilité d'un système nerveux standard.
Chaque emplacement est repéré, la qualité du carton est de peu d'importance. Je les colle dans la position où ils seront montés. Ceux ci sont les premiers que je faisais, ils sont un peu de travers. Je me suis amélioré depuis. La meilleure colle que j'ai trouvé pour ça est de la cyanolit gel. Le petit cap tient très vite mais il faut faire attention de ne pas le coller sur le support. Le mieux est de mettre sous la plaque de carton une autre plaque de carton ou du plastique de sac poubelle. Sacrifiez en un neuf, c'est mieux que le ré-usage dans ce cas particulier, surtout si vous avez mangé des crevettes par exemple.... en voici une série avec une erreur à ne pas commettre. vers la droite trois d'entre eux sont trop serrés. Pour la suite des opérations il ne faut pas le faire! Vous voyez aussi une certaine irrégularité dans les tailles. C'est que ce n'est pas facile à faire du premier coup! Et on les câble. Ils seront tous à la même hauteur. Il faut les faire dans deux sens selon que l'ensemble est à droite ou à gauche du bateau. Je vais faire un dessin parce que je ne peux pas utiliser quelque chose déjà copyrighté. Le fil est trop blanc, je l'ai teinté plus tard.Il faut que la colle soit bien sèche et il vaut mieux faire deux ou trois couples supplémentaires, les accidents sont malheureusement possibles et , héla, ils ne se reproduisent pas tout seuls! l'outil à gauche est une simple tige de 0,3 ou 0,4 mm pour bien déboucher les trous. Enfin, il est avisé de préparer les fils qui vont les câbler en durcissant un des bouts avec de la colle pour faciliter le passage dans les petits trous. Il est sage aussi, d'utiliser une loupe.... Il faut faire des entailles sur le carton, un jeu en! bas, un jeu en haut. Ici, sur le premier jet, je n'en ai fait qu'en bas , le fil en trop est maintenu pendant le séchage. Mais ensuite, ce fil doit être ramené au dessus du cap de mouton pour se ligaturer sur le hauban... Et un autre système ira vers le bas. J'ai essayé avec du métal, mais j'ai renoncé, les caps de moutons étant trop grossiers. J'ai utilisé du fil qui, une fois peint en noir, fera parfaitement illusion. Notez le nœud d'arrêt en haut il est à gauche pour les caps de gauche et à droite pour ceux de droite... Il y a une raison Les voici tous prêts, on les met de côté et on attend le moment de s'en servir.
Ce sont des petits qui font à peine 2 mm de diamètre. Les plus gros font dans les 3,5 mm. Les premiers que j'avais faite étaient à 4,2, c'était trop gros et je les ai enlevés.
Pour l'instant, je recommence tout ça. Je viens de faire les cordages.
8 fils n°40 pour le gros étai
4 fils n°40 pour les haubans misaine et grand mât
3 fils n°40 pour les haubans d'artimon, , les galhaubans de misaine et de grand mât et, sans doute, 3 fils en n°100, peut être 4 pour les haubans de perruche et les galhaubans de perruche. Les fils sont sombres. J'ai passé de la colle sur les étais ce qui les rend plus raides. Je dois encore faire un "toupin" pour ma machine à corder, et bien sur, la motoriser pour plus tard.
Je n'ai pas fait grand chose aujourd'hui, ma table devenant trop encombrée, j'ai ajouté une petite étagère à mon bureau et j'ai pu repousser la coque du Potemkine au fond.
Voilà pour ce soir!
Bonne soirée à toutes et tous
J'ai essayé plusieurs méthodes. Celle que je vais vous présenter est issue des maquettes en plastique. J'ai vu sur un forum, probablement heller forever mais je ne vous le garantis pas, je "navigue" beaucoup tant qu'on peut encore! Comme il n'y a pas de pièces moulées sur une matrice en plastique, je fabrique un support en carton. Je découpe un rectangle dont le petit côté est la hauteur de l'extérieur des caps de mouton. Il faut donc au moins un support par taille de cap de mouton. Je conseillerai même de ne les faire que par 10, c'est meilleur pour la stabilité d'un système nerveux standard.
Chaque emplacement est repéré, la qualité du carton est de peu d'importance. Je les colle dans la position où ils seront montés. Ceux ci sont les premiers que je faisais, ils sont un peu de travers. Je me suis amélioré depuis. La meilleure colle que j'ai trouvé pour ça est de la cyanolit gel. Le petit cap tient très vite mais il faut faire attention de ne pas le coller sur le support. Le mieux est de mettre sous la plaque de carton une autre plaque de carton ou du plastique de sac poubelle. Sacrifiez en un neuf, c'est mieux que le ré-usage dans ce cas particulier, surtout si vous avez mangé des crevettes par exemple.... en voici une série avec une erreur à ne pas commettre. vers la droite trois d'entre eux sont trop serrés. Pour la suite des opérations il ne faut pas le faire! Vous voyez aussi une certaine irrégularité dans les tailles. C'est que ce n'est pas facile à faire du premier coup! Et on les câble. Ils seront tous à la même hauteur. Il faut les faire dans deux sens selon que l'ensemble est à droite ou à gauche du bateau. Je vais faire un dessin parce que je ne peux pas utiliser quelque chose déjà copyrighté. Le fil est trop blanc, je l'ai teinté plus tard.Il faut que la colle soit bien sèche et il vaut mieux faire deux ou trois couples supplémentaires, les accidents sont malheureusement possibles et , héla, ils ne se reproduisent pas tout seuls! l'outil à gauche est une simple tige de 0,3 ou 0,4 mm pour bien déboucher les trous. Enfin, il est avisé de préparer les fils qui vont les câbler en durcissant un des bouts avec de la colle pour faciliter le passage dans les petits trous. Il est sage aussi, d'utiliser une loupe.... Il faut faire des entailles sur le carton, un jeu en! bas, un jeu en haut. Ici, sur le premier jet, je n'en ai fait qu'en bas , le fil en trop est maintenu pendant le séchage. Mais ensuite, ce fil doit être ramené au dessus du cap de mouton pour se ligaturer sur le hauban... Et un autre système ira vers le bas. J'ai essayé avec du métal, mais j'ai renoncé, les caps de moutons étant trop grossiers. J'ai utilisé du fil qui, une fois peint en noir, fera parfaitement illusion. Notez le nœud d'arrêt en haut il est à gauche pour les caps de gauche et à droite pour ceux de droite... Il y a une raison Les voici tous prêts, on les met de côté et on attend le moment de s'en servir.
Ce sont des petits qui font à peine 2 mm de diamètre. Les plus gros font dans les 3,5 mm. Les premiers que j'avais faite étaient à 4,2, c'était trop gros et je les ai enlevés.
Pour l'instant, je recommence tout ça. Je viens de faire les cordages.
8 fils n°40 pour le gros étai
4 fils n°40 pour les haubans misaine et grand mât
3 fils n°40 pour les haubans d'artimon, , les galhaubans de misaine et de grand mât et, sans doute, 3 fils en n°100, peut être 4 pour les haubans de perruche et les galhaubans de perruche. Les fils sont sombres. J'ai passé de la colle sur les étais ce qui les rend plus raides. Je dois encore faire un "toupin" pour ma machine à corder, et bien sur, la motoriser pour plus tard.
Je n'ai pas fait grand chose aujourd'hui, ma table devenant trop encombrée, j'ai ajouté une petite étagère à mon bureau et j'ai pu repousser la coque du Potemkine au fond.
Voilà pour ce soir!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir à tous.
Comme promis, voici le croquis pour le câblage des caps de moutons. Le nœud pouvait être très visible . Plus tard, ils ont été remplacés par des systèmes à vis, mais la Lionne n'en était pas encore nantie. Je ne sais pas si le premier hauban était ou non facile à détendre pour orienter plus efficacement les grandes vergues. je vais le câbler comme les autres. Sur certains navires, c'était une sorte de palan à la place du système à caps de mouton. Quand on les fabrique, la moitié a le nœud à gauche, l'autre à droite et sur le bateau, le nœud est à l’intérieur (tourné vers le pont), en haut et vers l'avant du bateau Sur le dessin, le noeud est à gauche, c'est donc un cap de mouton de tribord!
production en série des caps de mouton. Sur ceux de devant, on note que le support a été coupé et recollé. C'est que je m'étais trompé dans la longueur totale., et , plus tard, je n'ai pas utilisé ceux ci qui m'ont paru trop gros.
Voici les fils préparés c'est du n° 100, 60 ou 40 selon les jeux. Comme c'est du coton et que c'est très mou, je mets un peu de cyanolit à l'extrémité qui n'a pas de nœud pour mieux passer le fil dans les trous. Actuellement, je refais les plus gros (plus petits) et j'essaie un fil qui a l'air synthétique mais qui a la bonne taille, le bon "grain" et la bonne couleur. le fil utilisé a depuis été légèrement foncé au brou de noix Voici la première tentative de montage Le support de hauban a été modifié pour que les caps ne passent pas devant les canons! Il y aura des anneaux en moins à la fin, je les ai posés trop tôt en suivant le plan, mais rien n'est tout à fait comme il le devrait!
En ce moment et pour un bon moment, le sujet n'a plus grand rapport avec la construction en carton. Les mâts doivent monter avec le gréement dormant et c'est plein de pièges et d'astuces. Si vous pensez que j'en fais trop, je me contenterai de joindre quelques images une fois le modèle fini, et, éventuellement, un ou deux chapitres sur les voiles. Je remercie ceux qui m'ont suivi jusque là! Entre temps, je suis en train de perfectionner la machine à corder et je commence à comprendre comment ça marche... En tout cas, ça fait de très beaux cordages!
Je n'ai pas fait les caps de mouton en carton parce que si petits, je n'arrivais pas à les percer sans les abîmer. J'en ai fait d'autres , mais plus gros et ça semble marcher. Ce sera pour un autre navire. Je suis allé voir ce que c'était que le carton "finlandais" et où on en trouvait, mais j'ai trouvé que c'est bien cher pour un loisir comme le nôtre.
Bonne soirée à toutes et tous.
Comme promis, voici le croquis pour le câblage des caps de moutons. Le nœud pouvait être très visible . Plus tard, ils ont été remplacés par des systèmes à vis, mais la Lionne n'en était pas encore nantie. Je ne sais pas si le premier hauban était ou non facile à détendre pour orienter plus efficacement les grandes vergues. je vais le câbler comme les autres. Sur certains navires, c'était une sorte de palan à la place du système à caps de mouton. Quand on les fabrique, la moitié a le nœud à gauche, l'autre à droite et sur le bateau, le nœud est à l’intérieur (tourné vers le pont), en haut et vers l'avant du bateau Sur le dessin, le noeud est à gauche, c'est donc un cap de mouton de tribord!
production en série des caps de mouton. Sur ceux de devant, on note que le support a été coupé et recollé. C'est que je m'étais trompé dans la longueur totale., et , plus tard, je n'ai pas utilisé ceux ci qui m'ont paru trop gros.
Voici les fils préparés c'est du n° 100, 60 ou 40 selon les jeux. Comme c'est du coton et que c'est très mou, je mets un peu de cyanolit à l'extrémité qui n'a pas de nœud pour mieux passer le fil dans les trous. Actuellement, je refais les plus gros (plus petits) et j'essaie un fil qui a l'air synthétique mais qui a la bonne taille, le bon "grain" et la bonne couleur. le fil utilisé a depuis été légèrement foncé au brou de noix Voici la première tentative de montage Le support de hauban a été modifié pour que les caps ne passent pas devant les canons! Il y aura des anneaux en moins à la fin, je les ai posés trop tôt en suivant le plan, mais rien n'est tout à fait comme il le devrait!
En ce moment et pour un bon moment, le sujet n'a plus grand rapport avec la construction en carton. Les mâts doivent monter avec le gréement dormant et c'est plein de pièges et d'astuces. Si vous pensez que j'en fais trop, je me contenterai de joindre quelques images une fois le modèle fini, et, éventuellement, un ou deux chapitres sur les voiles. Je remercie ceux qui m'ont suivi jusque là! Entre temps, je suis en train de perfectionner la machine à corder et je commence à comprendre comment ça marche... En tout cas, ça fait de très beaux cordages!
Je n'ai pas fait les caps de mouton en carton parce que si petits, je n'arrivais pas à les percer sans les abîmer. J'en ai fait d'autres , mais plus gros et ça semble marcher. Ce sera pour un autre navire. Je suis allé voir ce que c'était que le carton "finlandais" et où on en trouvait, mais j'ai trouvé que c'est bien cher pour un loisir comme le nôtre.
Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir.
Voici la suite de l'épreuve des caps de mouton.
Cette partie du montage avec les étais est très longue et demande de la minutie. L'équilibre des formes du bateau en dépend. L'échelle est juste suffisante pour qu'on puisse détailler, mais heureusement pas trop grande pour que les détails deviennent un travail de romain.... Par exemple, je ne vais pas fourrer des cordages au 1/140 ème!
Aujourd'hui, j'ai fini ma dernière version de caps de mouton pour les haubans des bas mâts, et j'ai enfin des cordages acceptables pour eux et les étais. J'ai un peu amélioré ma machine à corder, il y aura des images dans quelques jours, après des essais
Voilà où j'en étais il y a deux semaines: .
C'est là que j'ai trouvé que les caps de mouton étaient trop gros. . Les trois bas mâts et le beaupré sont collés, il faut de l'espace autour du navire et tout ce que vous voyez entassé derrière et autour va un peu s 'éclaircir. J'ai ajouté une petite étagère à ma table. Les mâts sont montés très lâche dans leurs logements, avec de la colle à bois et calés le plus exactement possible. Ils ne tiennent pas très fort, ce seront les cordages qui vont les tenir. Je fais comme ça depuis de longtemps et je m'en porte bien. Quand j'aurai fini, je ferai un dessin propre de l'emplacement des caps de mouton et je le mettrai sur le forum.Sur ces navires tout était très codifié et ce que je vous en dit peut s'appliquer à beaucoup d'autres. Notez que j'ai rectifié les charnières du gouvernail. Elles sont conformes maintenant!
Voici mes nouveaux caps, j'ai percé assez gros (0,4 mm ) parce qu’ils seront ridés en fil n°40. Les trous sont bien réguliers, je me contente de les pointer puis je perce en tenant le cap dans ma pince spéciale (au dessus) et la perceuse dans ma main. J’utilise une loupe. J'arrive à une bonne régularité. qui dépend surtout du pointage. Ils sont brut de sciage et de perçage.
Je vais les adoucir un peu. Pour cela, je me suis fait une boîte de conserve à polir en tapissant l'intérieur d'une petite boîte métallique de papier de verre assez fin. Les machines à peler les pommes de terre des cuisines de la caserne où j’étais pendant mon service militaire fonctionnaient comme ça! Mais les patates étaient bien plus lourdes que mes micro caps de mouton et si ça marchait bien pour elles, c'est peu efficace sur mes pièces. Mais quand même, en secouant bien, ça adoucit un peu les angles. Je pense pouvoir faire mieux pour un autre navire. J'ai assez cherché sur celui là! Les voici sur le support pour le ridage. Une fois la colle bien sèche, il faut repasser très doucement la perceuse dans les trous....
Les méthodes que j'ai pu voir dans les livres et que j'ai essayées ne fonctionnent pas avec des petits modèles. Il faut ou faire du faux (j'aurais sans doute déjà fini le modèle!) ou pré-câbler les choses comme je fais. On peut les raidir avec un peu de colle diluée avant de les poser, ça facilite le montage, mais je ne suis jamais arrivé à passer le fil quand le cap du bas est fixé sur le porte hauban et celui du haut au hauban! C'est parfait au 1/48 ème, voire 1/24 ème. L'aiguille passe, mais il faut habiter un château, et ma foi, mes proches ont bien le droit d'avoir eux aussi un peu d'espace de vie!
J'ai débité mes haubans dans les "câbles " réalisés ces jours ci. J'envisage de les poser (dans l'ordre, dessin à venir) puis de poser mes caps de mouton câblés et attacher les haubans avec force petits outils de maintien. Comme c'est quasiment fait sur gabarit, ce devrait être correct. Confirmation (ou non), dans quelques jours!
Bonne soirée à toutes et à tous.
Voici la suite de l'épreuve des caps de mouton.
Cette partie du montage avec les étais est très longue et demande de la minutie. L'équilibre des formes du bateau en dépend. L'échelle est juste suffisante pour qu'on puisse détailler, mais heureusement pas trop grande pour que les détails deviennent un travail de romain.... Par exemple, je ne vais pas fourrer des cordages au 1/140 ème!
Aujourd'hui, j'ai fini ma dernière version de caps de mouton pour les haubans des bas mâts, et j'ai enfin des cordages acceptables pour eux et les étais. J'ai un peu amélioré ma machine à corder, il y aura des images dans quelques jours, après des essais
Voilà où j'en étais il y a deux semaines: .
C'est là que j'ai trouvé que les caps de mouton étaient trop gros. . Les trois bas mâts et le beaupré sont collés, il faut de l'espace autour du navire et tout ce que vous voyez entassé derrière et autour va un peu s 'éclaircir. J'ai ajouté une petite étagère à ma table. Les mâts sont montés très lâche dans leurs logements, avec de la colle à bois et calés le plus exactement possible. Ils ne tiennent pas très fort, ce seront les cordages qui vont les tenir. Je fais comme ça depuis de longtemps et je m'en porte bien. Quand j'aurai fini, je ferai un dessin propre de l'emplacement des caps de mouton et je le mettrai sur le forum.Sur ces navires tout était très codifié et ce que je vous en dit peut s'appliquer à beaucoup d'autres. Notez que j'ai rectifié les charnières du gouvernail. Elles sont conformes maintenant!
Voici mes nouveaux caps, j'ai percé assez gros (0,4 mm ) parce qu’ils seront ridés en fil n°40. Les trous sont bien réguliers, je me contente de les pointer puis je perce en tenant le cap dans ma pince spéciale (au dessus) et la perceuse dans ma main. J’utilise une loupe. J'arrive à une bonne régularité. qui dépend surtout du pointage. Ils sont brut de sciage et de perçage.
Je vais les adoucir un peu. Pour cela, je me suis fait une boîte de conserve à polir en tapissant l'intérieur d'une petite boîte métallique de papier de verre assez fin. Les machines à peler les pommes de terre des cuisines de la caserne où j’étais pendant mon service militaire fonctionnaient comme ça! Mais les patates étaient bien plus lourdes que mes micro caps de mouton et si ça marchait bien pour elles, c'est peu efficace sur mes pièces. Mais quand même, en secouant bien, ça adoucit un peu les angles. Je pense pouvoir faire mieux pour un autre navire. J'ai assez cherché sur celui là! Les voici sur le support pour le ridage. Une fois la colle bien sèche, il faut repasser très doucement la perceuse dans les trous....
Les méthodes que j'ai pu voir dans les livres et que j'ai essayées ne fonctionnent pas avec des petits modèles. Il faut ou faire du faux (j'aurais sans doute déjà fini le modèle!) ou pré-câbler les choses comme je fais. On peut les raidir avec un peu de colle diluée avant de les poser, ça facilite le montage, mais je ne suis jamais arrivé à passer le fil quand le cap du bas est fixé sur le porte hauban et celui du haut au hauban! C'est parfait au 1/48 ème, voire 1/24 ème. L'aiguille passe, mais il faut habiter un château, et ma foi, mes proches ont bien le droit d'avoir eux aussi un peu d'espace de vie!
J'ai débité mes haubans dans les "câbles " réalisés ces jours ci. J'envisage de les poser (dans l'ordre, dessin à venir) puis de poser mes caps de mouton câblés et attacher les haubans avec force petits outils de maintien. Comme c'est quasiment fait sur gabarit, ce devrait être correct. Confirmation (ou non), dans quelques jours!
Bonne soirée à toutes et à tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir!
Le changement d'heure m'a mis en retard, mais je finirai par m"habituer comme chaque année.
J'ai réussi à avancer. J'ai posé les haubans et deux caps de mouton pour vérifier que c'était possible. Voici d'abord dans quel ordre mettre les haubans: Les haubans des bas mâts sont assez gros, il y a quatre fils n°40 torsadés ensemble et teintés Brou de noix plus un peu de gouache noire. Il faut bien entourer le ton et les empiler dans l'ordre.
Voilà comment sont les caps de mouton préparés: on met les rides, la moitié ont le nœud à gauche, l'autre le nœud à droite. Le fil coincé sur le carton sera au dessus du cap de mouton attaché au bas du hauban
Les voilà tous ridés J'essaie toujours de bien les dégager parce qu'on passe maintenant au deuxième câblage.
Le premier est collé sur le cap du haut , le deuxième sera autour du cap du bas et ira s'attacher à la coque. Pour ceci, on détache au cutter le cap du bas, on pose la plaque avec le cap sur une petite cale qui va le rehausser, on met un poids dessus pour faciliter la manipulation et on attache autour du cap un fil n°40, sombre. On le peindra carrément en noir à la fin. La cale que j'utilise est tout simplement un autre cap de mouton.
Le voici avec son fil attaché. Il se retrouve sur le carton et plus collé contre. Le fil va se coincer dans une deuxième fente. J'en ai posé deux sur le bateau, un de chaque côté. Il vaut mieux procéder ainsi, afin de ne pas faire pencher les mâts en tendant d'un seul côté à la fois!
Je ne pense pas finir cette partie avant sans doute deux semaines. Je mettrai quelques images en cours de route, notamment la disposition des haubans sur les porte haubans. Le deuxième étage sera plus facile à monter, les câbles sont moins gros et on peut les attacher autour du ton. La véracité n'y perdra rien puisque c'est trop petit pour qu'on voie que ce n'est pas conforme... Et sur le troisième étage, la Lionne étant un petit navire, il n'y a pas de cap de mouton.... Je vais donc poser tous les caps du bas, bien rider ça et attaquer les enfléchures après avoir posé les gros étais et les araignées..... C'est long, soyez patient, d'autant que je ne fais pas que ça!
Bonne soirée à toutes et tous.
Le changement d'heure m'a mis en retard, mais je finirai par m"habituer comme chaque année.
J'ai réussi à avancer. J'ai posé les haubans et deux caps de mouton pour vérifier que c'était possible. Voici d'abord dans quel ordre mettre les haubans: Les haubans des bas mâts sont assez gros, il y a quatre fils n°40 torsadés ensemble et teintés Brou de noix plus un peu de gouache noire. Il faut bien entourer le ton et les empiler dans l'ordre.
Voilà comment sont les caps de mouton préparés: on met les rides, la moitié ont le nœud à gauche, l'autre le nœud à droite. Le fil coincé sur le carton sera au dessus du cap de mouton attaché au bas du hauban
Les voilà tous ridés J'essaie toujours de bien les dégager parce qu'on passe maintenant au deuxième câblage.
Le premier est collé sur le cap du haut , le deuxième sera autour du cap du bas et ira s'attacher à la coque. Pour ceci, on détache au cutter le cap du bas, on pose la plaque avec le cap sur une petite cale qui va le rehausser, on met un poids dessus pour faciliter la manipulation et on attache autour du cap un fil n°40, sombre. On le peindra carrément en noir à la fin. La cale que j'utilise est tout simplement un autre cap de mouton.
Le voici avec son fil attaché. Il se retrouve sur le carton et plus collé contre. Le fil va se coincer dans une deuxième fente. J'en ai posé deux sur le bateau, un de chaque côté. Il vaut mieux procéder ainsi, afin de ne pas faire pencher les mâts en tendant d'un seul côté à la fois!
Je ne pense pas finir cette partie avant sans doute deux semaines. Je mettrai quelques images en cours de route, notamment la disposition des haubans sur les porte haubans. Le deuxième étage sera plus facile à monter, les câbles sont moins gros et on peut les attacher autour du ton. La véracité n'y perdra rien puisque c'est trop petit pour qu'on voie que ce n'est pas conforme... Et sur le troisième étage, la Lionne étant un petit navire, il n'y a pas de cap de mouton.... Je vais donc poser tous les caps du bas, bien rider ça et attaquer les enfléchures après avoir posé les gros étais et les araignées..... C'est long, soyez patient, d'autant que je ne fais pas que ça!
Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Voici mon travail d'hier. Enfin des images du bateau entier! Les haubans sont posés en travers de la coque. Il n'y a que les deux premiers attachés au ton des mâts. Pour ceux qui prendraient en route, le ton est la partie du mât en noir, au dessus de la hune. Voici tous les haubans attachés selon le schéma du message précédent. On voit bien l'empilement des cordages. J'ai fait une petite plaque à trous pour repérer les haubans parce que l'ordre qu'ils doivent suivre quand on les attachera aux caps de mouton est important. Il y aura tellement de fils qu'on ne s'y retrouverait plus! Le marin, sans doute ivre, s'est pris les pieds dans des fils et s'est vautré sur la hune de misaine. Le gros étai viendra coiffer tous ces cordages. Ici, j'ai commis une des bourdes idiotes qu'on fait parfois. J'ai mis le petit carton repère de tribord du mât de misaine, à l'envers (de 5 à 1 au lieu de 1 à 5) Le 1 doit être vers l'avant. Et bien sur, juste après, j'ai mis le cinquième hauban sur le premier cap de mouton! J'ai rectifié ça ce matin!
Et voici le premier cap de mouton en cours de pose! Actuellement, il y en a quatre de posés! Je vais tout doucement parce qu'on fatigue vite (nerveusement!) . Je m'arrête dès que je ne sens plus le truc. Ça dépend des jours... Remarquez comme les haubans sont souples et réalistes comparés aux fils venant directement de la bobine. Ils sont d'autant plus délicats à poser! Le cap de mouton est juste fixé et collé sur le hauban, mais pas encore tendu en bas. Ça se fera plus tard avec tous le caps de mouton pour avoir un alignement suffisamment correct. Voilà, c'est tout pour ce soir, mais je sais que c'est possible de faire ce montage.
Bonne soirée à toutes et tous
Voici mon travail d'hier. Enfin des images du bateau entier! Les haubans sont posés en travers de la coque. Il n'y a que les deux premiers attachés au ton des mâts. Pour ceux qui prendraient en route, le ton est la partie du mât en noir, au dessus de la hune. Voici tous les haubans attachés selon le schéma du message précédent. On voit bien l'empilement des cordages. J'ai fait une petite plaque à trous pour repérer les haubans parce que l'ordre qu'ils doivent suivre quand on les attachera aux caps de mouton est important. Il y aura tellement de fils qu'on ne s'y retrouverait plus! Le marin, sans doute ivre, s'est pris les pieds dans des fils et s'est vautré sur la hune de misaine. Le gros étai viendra coiffer tous ces cordages. Ici, j'ai commis une des bourdes idiotes qu'on fait parfois. J'ai mis le petit carton repère de tribord du mât de misaine, à l'envers (de 5 à 1 au lieu de 1 à 5) Le 1 doit être vers l'avant. Et bien sur, juste après, j'ai mis le cinquième hauban sur le premier cap de mouton! J'ai rectifié ça ce matin!
Et voici le premier cap de mouton en cours de pose! Actuellement, il y en a quatre de posés! Je vais tout doucement parce qu'on fatigue vite (nerveusement!) . Je m'arrête dès que je ne sens plus le truc. Ça dépend des jours... Remarquez comme les haubans sont souples et réalistes comparés aux fils venant directement de la bobine. Ils sont d'autant plus délicats à poser! Le cap de mouton est juste fixé et collé sur le hauban, mais pas encore tendu en bas. Ça se fera plus tard avec tous le caps de mouton pour avoir un alignement suffisamment correct. Voilà, c'est tout pour ce soir, mais je sais que c'est possible de faire ce montage.
Bonne soirée à toutes et tous
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
J'ai avancé les travaux, surtout sur une chose très délicate, attacher les caps de mouton aux haubans .
J'ai commencé par me faire un plan simplifié d'installation. Ce qui part des porte haubans, où ça va et quelle taille fait le câble. J'ai volontairement simplifié. Sur le plan de la Lionne, il y a apparemment cinq tailles de caps de moutons. Au1:142 ème, je me suis contenté de trois. Et de trois tailles de câbles. Il y en aurait des dizaines si j'en crois les documents d'époque! Quand je ferai la vraie astrolabe à plus grande échelle (ou plus petite) mais bateau plus grand, je ferai tout ce qu'il faut, si j'en trouve encore le temps.... Voici le tableau Les canons devraient être un peu ailleurs . Mais j'ai fait le modèle comme ça. Tous les haubans de bas mâts sont en 4 fils de coton n°100, surtout pas tendus. Ils ont juste l'air tendus! C'est vivant et ça travaille. La tension et l'alignement seront dans un autre message, quand je l'aurai fait! Les autres dimensions sont sur le tableau (a, b et c).
haubans de misaine
misaine et grand mât les trois mâts avec leurs haubans Il faut maintenant, nettoyer tout ça et supprimer tout ce qui a servi au montage mais n'est plus utile maintenant. En même temps, on va faire une deuxième ligature (en fait un simple nœud avec du fil n° 100), comme sur la vraie . C'est quand même plus joli et on a encore plein de place pour accéder au pont et aux amarrages tant sur le pavois qu'au centre de la coque.
Le message n'est pas bien long, mais le travail est important. Il faut être très patient et minutieux et essayer de savoir où s'arrêter dans le détaillage! On peut utiliser des loupes de plus en plus puissantes, mais si c'est pour y passer des mois et que les spectateurs ne voient rien, c'est à la limite de l'inutile!
L'étape suivante va être la tension et le réglage des haubans, le début des enfléchures ou des étais. Il me faudra sans doute deux ou trois jours.
Je vais mettre une autre image dans un message suivant et je vous laisserai pour quelques jours!
J'ai avancé les travaux, surtout sur une chose très délicate, attacher les caps de mouton aux haubans .
J'ai commencé par me faire un plan simplifié d'installation. Ce qui part des porte haubans, où ça va et quelle taille fait le câble. J'ai volontairement simplifié. Sur le plan de la Lionne, il y a apparemment cinq tailles de caps de moutons. Au1:142 ème, je me suis contenté de trois. Et de trois tailles de câbles. Il y en aurait des dizaines si j'en crois les documents d'époque! Quand je ferai la vraie astrolabe à plus grande échelle (ou plus petite) mais bateau plus grand, je ferai tout ce qu'il faut, si j'en trouve encore le temps.... Voici le tableau Les canons devraient être un peu ailleurs . Mais j'ai fait le modèle comme ça. Tous les haubans de bas mâts sont en 4 fils de coton n°100, surtout pas tendus. Ils ont juste l'air tendus! C'est vivant et ça travaille. La tension et l'alignement seront dans un autre message, quand je l'aurai fait! Les autres dimensions sont sur le tableau (a, b et c).
haubans de misaine
misaine et grand mât les trois mâts avec leurs haubans Il faut maintenant, nettoyer tout ça et supprimer tout ce qui a servi au montage mais n'est plus utile maintenant. En même temps, on va faire une deuxième ligature (en fait un simple nœud avec du fil n° 100), comme sur la vraie . C'est quand même plus joli et on a encore plein de place pour accéder au pont et aux amarrages tant sur le pavois qu'au centre de la coque.
Le message n'est pas bien long, mais le travail est important. Il faut être très patient et minutieux et essayer de savoir où s'arrêter dans le détaillage! On peut utiliser des loupes de plus en plus puissantes, mais si c'est pour y passer des mois et que les spectateurs ne voient rien, c'est à la limite de l'inutile!
L'étape suivante va être la tension et le réglage des haubans, le début des enfléchures ou des étais. Il me faudra sans doute deux ou trois jours.
Je vais mettre une autre image dans un message suivant et je vous laisserai pour quelques jours!