corvette "la Lionne"
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir à toutes et tous.
La lionne est dans sa dernière ligne droite. Pour la première fois, je vois tout ce qu'il reste à faire. .... Aujourd'hui, je me suis occupé des amarrages des cordages dans les hunes.
Bien sur, j'ai essayé de le faire pour de vrai. Je n'y suis pas arrivé, ensuite, j'ai essayé de coller des petits écheveaux un par un sans correspondance avec les cordages eux mêmes, échec relatif. La hune d'artimon est faite comme ça. Et puis, j'ai trouvé le truc pour les deux autres hunes. Et en plus, je n'ai coupé qu'un seul cordage "qu'il ne fallait pas" , immédiatement rabouté!
Voici l'outil du diable; Ce n'est qu'une petite corde à piano repliée sur elle même, tenue dans la pince. Ce n'est pas pour faire de la musique, c'est pour fabriquer des écheveaux de cordages de quelques millimètres sans prise de tête!
Voici ce que nous avions obtenu (j'en ai fait environ 150 dont certains plus blancs et quelques uns plus gros) On fait vite un nœud avec une des deux branches pour que le fil collé légèrement lors de l'opération précédente ne se déroule pas On serre un peu les deux branches de l'outil et on y glisse notre anneau de cordage. Miracle, il tient tout seul et pour peu qu'on l’écrase un peu, il prend la forme d'un écheveau On fait un nœud au centre avec le deuxième brin qui dépassait et notre écheveau ressemble terriblement à un vrai! Les deux branches de l'outil empêchent le nœud de glisser trop vers le haut ou le bas. On s'aide de la pointe des précelles. La suite dans un instant!
La lionne est dans sa dernière ligne droite. Pour la première fois, je vois tout ce qu'il reste à faire. .... Aujourd'hui, je me suis occupé des amarrages des cordages dans les hunes.
Bien sur, j'ai essayé de le faire pour de vrai. Je n'y suis pas arrivé, ensuite, j'ai essayé de coller des petits écheveaux un par un sans correspondance avec les cordages eux mêmes, échec relatif. La hune d'artimon est faite comme ça. Et puis, j'ai trouvé le truc pour les deux autres hunes. Et en plus, je n'ai coupé qu'un seul cordage "qu'il ne fallait pas" , immédiatement rabouté!
Voici l'outil du diable; Ce n'est qu'une petite corde à piano repliée sur elle même, tenue dans la pince. Ce n'est pas pour faire de la musique, c'est pour fabriquer des écheveaux de cordages de quelques millimètres sans prise de tête!
Voici ce que nous avions obtenu (j'en ai fait environ 150 dont certains plus blancs et quelques uns plus gros) On fait vite un nœud avec une des deux branches pour que le fil collé légèrement lors de l'opération précédente ne se déroule pas On serre un peu les deux branches de l'outil et on y glisse notre anneau de cordage. Miracle, il tient tout seul et pour peu qu'on l’écrase un peu, il prend la forme d'un écheveau On fait un nœud au centre avec le deuxième brin qui dépassait et notre écheveau ressemble terriblement à un vrai! Les deux branches de l'outil empêchent le nœud de glisser trop vers le haut ou le bas. On s'aide de la pointe des précelles. La suite dans un instant!
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Re: corvette "la Lionne"
voilà, voilà...
On met une goutte de colle blanche diluée sur les deux nœuds, on extrait l'écheveau tout neuf de l'outil et on le met de côté pendant qu'on en prépare d'autres. J'en ai mis trente dans les hunes, dix par hune dont cinq de chaque côté. En réalité, il y en avait plus, mais c'est déjà assez fouillis comme ça.
Ensuite, on prend un morceau de fil n°40 qu'on tend entre deux poids et on colle simplement à la colle blanche les cinq écheveaux. On coupera plus tard les bouts qui dépassent. Noter le cellophane (film alimentaire volé à la cuisine) qui empêche que tout reste collé sur la planche. On coupe ce qui dépasse après séchage Voici le montage dans la hune. Le nœud n'est pas serré, il y a une goutte de colle de chaque côté, elle va devenir transparente et coulera dans le fil Après séchage, on coupe le fil. Les écheveaux restent suspendus derrière comme s'ils étaient accrochés à leurs supports .Le fil est invisible, coincé ente les caps de mouton et les écheveaux. On coupe ensuite tous les cordages qui doivent l'être (attention, une erreur est obligatoirement possible!)
Voici la hune d'artimon où les écheveaux sont collés un à un, et pas encore rangés. Tous les cordages qu'on voit servent à quelque chose. C'est incroyable ce qu'on peut accumuler comme connaissances inutiles par le biais du modélisme!
Et voici la grande hune. Avant toute finition, c'est déjà propre. La hune de misaine est en train de sécher, demain je commence sur le pont.... Une sacrée chose.... Mais le pont est resté assez dégagé pour que j'y arrive.
Bonne soirée à toutes et tous, à bientôt pour la suite!
On met une goutte de colle blanche diluée sur les deux nœuds, on extrait l'écheveau tout neuf de l'outil et on le met de côté pendant qu'on en prépare d'autres. J'en ai mis trente dans les hunes, dix par hune dont cinq de chaque côté. En réalité, il y en avait plus, mais c'est déjà assez fouillis comme ça.
Ensuite, on prend un morceau de fil n°40 qu'on tend entre deux poids et on colle simplement à la colle blanche les cinq écheveaux. On coupera plus tard les bouts qui dépassent. Noter le cellophane (film alimentaire volé à la cuisine) qui empêche que tout reste collé sur la planche. On coupe ce qui dépasse après séchage Voici le montage dans la hune. Le nœud n'est pas serré, il y a une goutte de colle de chaque côté, elle va devenir transparente et coulera dans le fil Après séchage, on coupe le fil. Les écheveaux restent suspendus derrière comme s'ils étaient accrochés à leurs supports .Le fil est invisible, coincé ente les caps de mouton et les écheveaux. On coupe ensuite tous les cordages qui doivent l'être (attention, une erreur est obligatoirement possible!)
Voici la hune d'artimon où les écheveaux sont collés un à un, et pas encore rangés. Tous les cordages qu'on voit servent à quelque chose. C'est incroyable ce qu'on peut accumuler comme connaissances inutiles par le biais du modélisme!
Et voici la grande hune. Avant toute finition, c'est déjà propre. La hune de misaine est en train de sécher, demain je commence sur le pont.... Une sacrée chose.... Mais le pont est resté assez dégagé pour que j'y arrive.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Je viens de finir le pensum des petits écheveaux de cordages. J'en ai fait environ 200, 30 sont déjà posés dans les hunes. Il y en a trois sortes:
- des "standards" en fil n°100 écru
- des clairs en fil n°100 presque blanc
- des gros en fil n°40.
Pour mettre un peu de variété. En fait, on les voit à peine quand le modèle est fini, mais l'ambiance générale est très différente par rapport à un modèle trop strict. Je vais les installer un à un tout en vérifiant l’endroit des amarrages. Il n'y a pas de plan final avec les numéros et la taille des fils comme on en trouve dans les boites de maquettes, il faut trouver tout seul ... C’est très galère.
Mon plan a été imprimé en 1962. En ces temps reculés, on pensait les maquettistes gens sérieux et studieux, avides d'apprendre et devant porter veston et cravate quand ils montraient leurs merveilles aux foules ébahies...... Internet n'existait pas, les smartphones n’existaient pas, le téléphone du musée de la marine était Passy 96-51, il y avait encore des trains à vapeur partout en France et bien peu de gens allaient aux sports d'hiver, voire au bord de la mer, les gens qui parlaient à la radio avaient encore des accents bien repérables . S'il y avait presque le plein emploi, ce n'était pas forcément pour l'épanouissement personnel du travailleur..... Je continuerai sur ce sujet une autre fois!
Heureusement, à cette échelle, on peut "vulgariser "un peu! Voici les petits écheveaux Je laisse les fils qui dépassent le plus lontemps possible, ils peuvent aider pour la manipulation des trucs qui sont petits.
Déjà, avec les écheveaux dans les hunes, l'allure générale du modèle a changé. J'espère que la prochaine fois un certain nombre de pinces auront encore disparu.... Ça risque quand même de durer quelques jours... Les cordages mous sont les boulines, elles s'attachent en bas et donc ne seront tendues qu'un peu plus tard. Il y a aussi quelques bras dans le même cas.
Ce sera tout pour ce soir, bonne soirée à toutes et tous. À bientôt
Je viens de finir le pensum des petits écheveaux de cordages. J'en ai fait environ 200, 30 sont déjà posés dans les hunes. Il y en a trois sortes:
- des "standards" en fil n°100 écru
- des clairs en fil n°100 presque blanc
- des gros en fil n°40.
Pour mettre un peu de variété. En fait, on les voit à peine quand le modèle est fini, mais l'ambiance générale est très différente par rapport à un modèle trop strict. Je vais les installer un à un tout en vérifiant l’endroit des amarrages. Il n'y a pas de plan final avec les numéros et la taille des fils comme on en trouve dans les boites de maquettes, il faut trouver tout seul ... C’est très galère.
Mon plan a été imprimé en 1962. En ces temps reculés, on pensait les maquettistes gens sérieux et studieux, avides d'apprendre et devant porter veston et cravate quand ils montraient leurs merveilles aux foules ébahies...... Internet n'existait pas, les smartphones n’existaient pas, le téléphone du musée de la marine était Passy 96-51, il y avait encore des trains à vapeur partout en France et bien peu de gens allaient aux sports d'hiver, voire au bord de la mer, les gens qui parlaient à la radio avaient encore des accents bien repérables . S'il y avait presque le plein emploi, ce n'était pas forcément pour l'épanouissement personnel du travailleur..... Je continuerai sur ce sujet une autre fois!
Heureusement, à cette échelle, on peut "vulgariser "un peu! Voici les petits écheveaux Je laisse les fils qui dépassent le plus lontemps possible, ils peuvent aider pour la manipulation des trucs qui sont petits.
Déjà, avec les écheveaux dans les hunes, l'allure générale du modèle a changé. J'espère que la prochaine fois un certain nombre de pinces auront encore disparu.... Ça risque quand même de durer quelques jours... Les cordages mous sont les boulines, elles s'attachent en bas et donc ne seront tendues qu'un peu plus tard. Il y a aussi quelques bras dans le même cas.
Ce sera tout pour ce soir, bonne soirée à toutes et tous. À bientôt
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir à toutes et tous.
Grosse avancée depuis la dernière fois. J'ai pu "ranger" les cordages des trois mâts, j'en suis au beaupré. Encore un jour ou deux et je pourrai passer à la finition....
Voici un artifice pour maintenir un cordage tendu pendant que la colle sèche. La pince est un modèle normalement serré. Je plains ceux qui ont un compagnon chat d'un naturel joueur! Le rôle des mini pinces à linge est le même. les cordages sont ainsi tendus juste ce qu'il faut. On a tendance à vouloir mettre tout bien droit, mais si on commence à tendre les premiers cordages, il arrive des déformations impossibles à rattraper plus tard. Et puis tout le gréement est en coton . En principe, le fil des bobines ne rétrécit pas, du, moins pas trop! Et il n'y a pas de fil de lin, bien plus stable, dans les dimensions que j'utilise. Du moins je n'en ai pas trouvé. Voici une série de petits écheveaux de cordages que je vais coller tels quels contre un râtelier. Il y en a sur le râtelier d'artimon, les deux du grand mât et un et demi pour le mât de misaine. On verra avec le beaupré. J'en ai mis six ou sept et j'en ai ajouté deux ou trois ensuite aux endroits qui me paraissaient vides! L'avantage des échelles bien réduites, c'est que l'illusion remplace très bien la réalité! Voici ce que ça donne avec la colle encore fraîche sur le râtelier d'artimon. Je positionne les écheveaux avec le fil qui les tient ensemble que je coupe ensuite. La coque se dégage peu à peu de la multitude de fils et de pinces qui pendaient sur ses côtés. On retrouve un peu l'élégance des formes du départ. Voici le râtelier avant grand mât avant la pose des écheveaux. les fils sont pré-tendus et collés. J'utilise de préférence la colle à bois qui colle très bien les fils sans les rendre trop rigides comme le fait la cyanolit. Dans le grand espace au milieu, il y aura les embarcations.Les anneaux serviront à les amarrer avec leurs espars. Une petite suite dans pas longtemps!
Grosse avancée depuis la dernière fois. J'ai pu "ranger" les cordages des trois mâts, j'en suis au beaupré. Encore un jour ou deux et je pourrai passer à la finition....
Voici un artifice pour maintenir un cordage tendu pendant que la colle sèche. La pince est un modèle normalement serré. Je plains ceux qui ont un compagnon chat d'un naturel joueur! Le rôle des mini pinces à linge est le même. les cordages sont ainsi tendus juste ce qu'il faut. On a tendance à vouloir mettre tout bien droit, mais si on commence à tendre les premiers cordages, il arrive des déformations impossibles à rattraper plus tard. Et puis tout le gréement est en coton . En principe, le fil des bobines ne rétrécit pas, du, moins pas trop! Et il n'y a pas de fil de lin, bien plus stable, dans les dimensions que j'utilise. Du moins je n'en ai pas trouvé. Voici une série de petits écheveaux de cordages que je vais coller tels quels contre un râtelier. Il y en a sur le râtelier d'artimon, les deux du grand mât et un et demi pour le mât de misaine. On verra avec le beaupré. J'en ai mis six ou sept et j'en ai ajouté deux ou trois ensuite aux endroits qui me paraissaient vides! L'avantage des échelles bien réduites, c'est que l'illusion remplace très bien la réalité! Voici ce que ça donne avec la colle encore fraîche sur le râtelier d'artimon. Je positionne les écheveaux avec le fil qui les tient ensemble que je coupe ensuite. La coque se dégage peu à peu de la multitude de fils et de pinces qui pendaient sur ses côtés. On retrouve un peu l'élégance des formes du départ. Voici le râtelier avant grand mât avant la pose des écheveaux. les fils sont pré-tendus et collés. J'utilise de préférence la colle à bois qui colle très bien les fils sans les rendre trop rigides comme le fait la cyanolit. Dans le grand espace au milieu, il y aura les embarcations.Les anneaux serviront à les amarrer avec leurs espars. Une petite suite dans pas longtemps!
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Re: corvette "la Lionne"
suite du précédent.
Voici les écheveaux collés sur le râtelier avant du grand mât.De chaque côté de ce mat , je vais bientôt ajouter les pompes, indispensable outil sur un voilier ancien en bois. Noter les manques de caps de mouton sur les porte haubans. C'est pour bientôt, mais je dois encore trouver comment les drisses des signaux étaient installées, ni d'ailleurs où étaient stockés les hamacs de l'équipage. Il n'y a rien sur le plan.. Pour les galhaubans, j'ai toute la documentation nécessaire. Au moins, je saurai où j'aurais fait des erreurs! Une vue du pont. C'est bien plus joli comme ça, mais encore un peu vide.... Je n'ai aucune idée de l'effet que produiront les mantelets des sabords. Voici toute la corvette ce soir. Des tas de fils sèchent et je n'y toucherait plus avant demain. Je m'attaquerai alors aux cordages du beaupré, et il y en a un sacré paquet! Je suis pressé de finir pour passer à autre chose, mais je ne voudrais pas gâcher un si joli navire, alors je continue à prendre mon temps. Soyez patients comme moi! Bonne soirée à toutes et tous!
Voici les écheveaux collés sur le râtelier avant du grand mât.De chaque côté de ce mat , je vais bientôt ajouter les pompes, indispensable outil sur un voilier ancien en bois. Noter les manques de caps de mouton sur les porte haubans. C'est pour bientôt, mais je dois encore trouver comment les drisses des signaux étaient installées, ni d'ailleurs où étaient stockés les hamacs de l'équipage. Il n'y a rien sur le plan.. Pour les galhaubans, j'ai toute la documentation nécessaire. Au moins, je saurai où j'aurais fait des erreurs! Une vue du pont. C'est bien plus joli comme ça, mais encore un peu vide.... Je n'ai aucune idée de l'effet que produiront les mantelets des sabords. Voici toute la corvette ce soir. Des tas de fils sèchent et je n'y toucherait plus avant demain. Je m'attaquerai alors aux cordages du beaupré, et il y en a un sacré paquet! Je suis pressé de finir pour passer à autre chose, mais je ne voudrais pas gâcher un si joli navire, alors je continue à prendre mon temps. Soyez patients comme moi! Bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonsoir!
Les choses avancent lentement. J'ai posé les galhaubans, je n'en ai mis que deux fois trois sur le mat de misaine et le grand mat et deux fois deux sur le mat d'artimon. En effet, je n'ai pas réussi à faire les caps de mouton assez petits à cette échelle pour loger tout ce qu'il aurait fallu sur les porte haubans. mais le rendu est bon, jugez en par vous même: J'ai quand même du percer le mat de cacatois pour loger un clan de plus! et replacer deux bras dont les cordages s'étaient défaits de leur attache. Mais ç'est assez réussi les ancres cacheront le bas des caps de mouton. C'est pour bientôt!
Vue de profil. Depuis, j'ai mis les bras des grandes vergues et demain, je compte mettre les amures et les écoutes de deux grandes voiles. Ce sont les derniers cordages qu'il reste à poser. Certes, il y en aura quelques uns ensuite comme ceux qui attacheront les embarcations, mais ce ne seront plus des manœuvres ou des renforts structurels pour le navire.
à bientôt
Les choses avancent lentement. J'ai posé les galhaubans, je n'en ai mis que deux fois trois sur le mat de misaine et le grand mat et deux fois deux sur le mat d'artimon. En effet, je n'ai pas réussi à faire les caps de mouton assez petits à cette échelle pour loger tout ce qu'il aurait fallu sur les porte haubans. mais le rendu est bon, jugez en par vous même: J'ai quand même du percer le mat de cacatois pour loger un clan de plus! et replacer deux bras dont les cordages s'étaient défaits de leur attache. Mais ç'est assez réussi les ancres cacheront le bas des caps de mouton. C'est pour bientôt!
Vue de profil. Depuis, j'ai mis les bras des grandes vergues et demain, je compte mettre les amures et les écoutes de deux grandes voiles. Ce sont les derniers cordages qu'il reste à poser. Certes, il y en aura quelques uns ensuite comme ceux qui attacheront les embarcations, mais ce ne seront plus des manœuvres ou des renforts structurels pour le navire.
à bientôt
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Re: corvette "la Lionne"
Bonne soirée à tous et toutes.
J'ai de gros problèmes avec le forum en ce moment, c'est la troisième fois que je dois recommencer ma réponse! Heureusement, j'ai sauvegardé le dabut du texte.
Voilà, j'ai fini la pose de tous les cordages servant aux différentes manœuvres. Ils sont à peu près tous là et au bon endroit. Les écoutes et les amures des grandes voiles sont installées, y compris tous les cordages qui vont aux minots d'amures... Je vais passer maintenant à la dernière étape, finition et pose des détails.
Voici d'abord la bouée de sauvetage, un disque de 3 mm de diamètre avec un petit piton fini par une boucle par laquelle passera son amarre. Il y a des ficelles qui vont pendre tout autour et faciliteront la prise par le malheureux marin tombé à l'eau. Le vaisseau ne risquait pas de s'arrêter sur place. De même mettre le youyou à l'eau et souquer jusqu'à lui pouvait prendre du temps... Les autres bouées sont celles des ancres. Elles servaient à les retrouver en cas de perte, c'est à dire que, ou on les avait laissées sur place en laissant filer le câble pour un appareillage d'urgence, ou il y avait eu un problème et on n'arrivait plus à relever l'ancre. Elles sont de la taille d'un homme. J'ai pris environ 12 mm. Faites d'un assemblage de bois léger, elles sont encerclées par quatre cordes et ceinturées par des feuillards au dix neuvième siècle (source, monographie de la créole). Moi, je n'ai mis que quatre cerclages. Il faut faire une boucle à chaque extrémité. Les ancres et les canons étaient les choses de grande valeur sur les navires de cette époque. On essayait de les récupérer chaque fois que c'était possible. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'on a pu sauver la coque du Wasa. Sans le poids des canons, elle a résisté à trois siècles d'immersion! Voici une des pompes. Finies depuis plusieurs mois, elles attendaient dans leurs boites. On les retrouve grâce au levier en laiton. Il y en avait une de chaque côté du mât. Et voici le pied du grand mât vu de l'arrière. C'est archi plein et pas trop bien rangé, mais je n'ai pas su faire mieux à cette échelle. Voici les bouées passées au brou de noix et prêtes à poser. La suite dans un instant
J'ai de gros problèmes avec le forum en ce moment, c'est la troisième fois que je dois recommencer ma réponse! Heureusement, j'ai sauvegardé le dabut du texte.
Voilà, j'ai fini la pose de tous les cordages servant aux différentes manœuvres. Ils sont à peu près tous là et au bon endroit. Les écoutes et les amures des grandes voiles sont installées, y compris tous les cordages qui vont aux minots d'amures... Je vais passer maintenant à la dernière étape, finition et pose des détails.
Voici d'abord la bouée de sauvetage, un disque de 3 mm de diamètre avec un petit piton fini par une boucle par laquelle passera son amarre. Il y a des ficelles qui vont pendre tout autour et faciliteront la prise par le malheureux marin tombé à l'eau. Le vaisseau ne risquait pas de s'arrêter sur place. De même mettre le youyou à l'eau et souquer jusqu'à lui pouvait prendre du temps... Les autres bouées sont celles des ancres. Elles servaient à les retrouver en cas de perte, c'est à dire que, ou on les avait laissées sur place en laissant filer le câble pour un appareillage d'urgence, ou il y avait eu un problème et on n'arrivait plus à relever l'ancre. Elles sont de la taille d'un homme. J'ai pris environ 12 mm. Faites d'un assemblage de bois léger, elles sont encerclées par quatre cordes et ceinturées par des feuillards au dix neuvième siècle (source, monographie de la créole). Moi, je n'ai mis que quatre cerclages. Il faut faire une boucle à chaque extrémité. Les ancres et les canons étaient les choses de grande valeur sur les navires de cette époque. On essayait de les récupérer chaque fois que c'était possible. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'on a pu sauver la coque du Wasa. Sans le poids des canons, elle a résisté à trois siècles d'immersion! Voici une des pompes. Finies depuis plusieurs mois, elles attendaient dans leurs boites. On les retrouve grâce au levier en laiton. Il y en avait une de chaque côté du mât. Et voici le pied du grand mât vu de l'arrière. C'est archi plein et pas trop bien rangé, mais je n'ai pas su faire mieux à cette échelle. Voici les bouées passées au brou de noix et prêtes à poser. La suite dans un instant
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Re: corvette "la Lionne"
On revient sur la poupe. J'ai posé la chaîne de sauvegarde du gouvernail. Le plan de l'astrolabe est si peu clair que j'ai suivi ceux de la Créole. La chaîne est un peu grosse, mais je n'en ai pas de plus fine....Elle est reprise par un cordage qui s'amarre sur le pont.
Bonne soirée à toutes et tous.
Et voici la bouée de sauvetage en place et la yole du capitaine en place sous ses bossoirs. Elle devrait être amarrée en plus par des sangles qui la maintiendraient contre la coque et couverte pour qu'elle ne se remplisse pas d'eau. Mais je la laisse ouverte pour qu'on puisse mieux la voir. Les pinces à linge miniatures servent à maintenir une certaine tension dans les cordages pour que leur courbe devienne plus "naturelle"
Une image où on voit mieux le passage chaîne/cordage
Et par l'autre côté.
Je vais maintenant revenir vers l'avant, mais ce sera pour plus tard, dans un ou deux jours!Bonne soirée à toutes et tous.
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour!
Me voici dans la dernière ligne droite. Il ne me reste plus qu'à poser les câbles des ancres (que je viens de faire), fixer les embarcations et coller les mantelets. Mais voici la progression.
J'ai installé les vergues des bonnettes, Elles sont bois clair (la couleur du bois), je n'avais pas d'autre indication. Je n'ai pas poussé le vice jusqu'à installer des tangons le long des haubans des bas mats pour les bonnettes de la grande voile et de la voile de misaine.... De toute façon, la corvette n'est pas vent arrière, donc, pas de bonnettes. Si j'avais ajouté les bonnettes et les voiles d'étais, j'aurais dû installer une centaine de cordages de plus. Ce sera pour un modèle, au mieux au 72 ème! Le pont est déjà bien trop encombré. Voici les vergues des bonnettes en place Petits détails, les bouées des ancres la cloche du bord et son support, et une poulie à croc pour les ancres. Il y en a une de chaque côté. Le carton est coloré au brou,de noix. Noter la petite corde (la seule du bord) pour faire tinter la cloche. Sur les petits navires, elle était habituellement sur le mât de misaine. Les rouleaux vont avec les bouées. Une "ancre à touer" à poste. Elle sera en plus, attachée. on peut voir les écoutes et les amures qui passent à travers le plat bord. Il y avait une poulie intégrée au trou de traversée. C'est correct sur les vaisseaux fin XVIII ème et dix neuvième. Le pavois avait peu de rentrée et les systèmes extérieurs à la coque pour guider les cordages avaient disparu. Le canon passe difficilement entre tous ces cordages.... L'ancre attachée, la grande barque est juste posée. Je voulais être sur qu'elle rentrait encore! Noter, un peu floue à gauche, la cheminée de la cuisine. L'avant avec l'ancre de bossoir babord soutenue par sa poulie qui tient l'organeau. La corde d'ancre n'est pas encore posée. L'ancre est en carton et ne pèse donc rien. C'est pour que les fils qui l'attachent paraissent tendus que je mets la petite pince. Après séchage, ça présente mieux. Noter le gréement du minot d'amure et la quantité prodigieuse de fils qui passent par là!Sur les vaisseaux plus gros, il y a des sortes de guides à trous et poulies multiples pour mettre un peu d'ordre. Mais sur la lionne, ce sont les aboutissants qui permettent se savoir quel cordage on va manœuvrer.... Ça devait souvent jurer! Encore deux images dans le message qui suit!
À tout de suite.
Me voici dans la dernière ligne droite. Il ne me reste plus qu'à poser les câbles des ancres (que je viens de faire), fixer les embarcations et coller les mantelets. Mais voici la progression.
J'ai installé les vergues des bonnettes, Elles sont bois clair (la couleur du bois), je n'avais pas d'autre indication. Je n'ai pas poussé le vice jusqu'à installer des tangons le long des haubans des bas mats pour les bonnettes de la grande voile et de la voile de misaine.... De toute façon, la corvette n'est pas vent arrière, donc, pas de bonnettes. Si j'avais ajouté les bonnettes et les voiles d'étais, j'aurais dû installer une centaine de cordages de plus. Ce sera pour un modèle, au mieux au 72 ème! Le pont est déjà bien trop encombré. Voici les vergues des bonnettes en place Petits détails, les bouées des ancres la cloche du bord et son support, et une poulie à croc pour les ancres. Il y en a une de chaque côté. Le carton est coloré au brou,de noix. Noter la petite corde (la seule du bord) pour faire tinter la cloche. Sur les petits navires, elle était habituellement sur le mât de misaine. Les rouleaux vont avec les bouées. Une "ancre à touer" à poste. Elle sera en plus, attachée. on peut voir les écoutes et les amures qui passent à travers le plat bord. Il y avait une poulie intégrée au trou de traversée. C'est correct sur les vaisseaux fin XVIII ème et dix neuvième. Le pavois avait peu de rentrée et les systèmes extérieurs à la coque pour guider les cordages avaient disparu. Le canon passe difficilement entre tous ces cordages.... L'ancre attachée, la grande barque est juste posée. Je voulais être sur qu'elle rentrait encore! Noter, un peu floue à gauche, la cheminée de la cuisine. L'avant avec l'ancre de bossoir babord soutenue par sa poulie qui tient l'organeau. La corde d'ancre n'est pas encore posée. L'ancre est en carton et ne pèse donc rien. C'est pour que les fils qui l'attachent paraissent tendus que je mets la petite pince. Après séchage, ça présente mieux. Noter le gréement du minot d'amure et la quantité prodigieuse de fils qui passent par là!Sur les vaisseaux plus gros, il y a des sortes de guides à trous et poulies multiples pour mettre un peu d'ordre. Mais sur la lionne, ce sont les aboutissants qui permettent se savoir quel cordage on va manœuvrer.... Ça devait souvent jurer! Encore deux images dans le message qui suit!
À tout de suite.
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Re: corvette "la Lionne"
Me revoici.
Cette fois, c'est l'ancre tribord pendue à sa poulie. En fait, elle devait être attachée sur le support des haubans, voire sur le plat bord sur les petits navires. On dira qu'on vient de la remonter!. Là aussi on voit bien la quantité de cordages. J'ai mis tous ceux qui doivent passer par là . Il y en aurait encore quelques uns si les bonnettes avaient été gréées.... Mais qu'elles restent où elles sont!... N'empêche que je trouve que quelques voiles d'étai auraient été bienvenues pour remplir le vide entre les mats! Pour les détails:
- les bouées des ancres et leur rouleau de cordage. Elles étaient attachées le long du dernier hauban. Du premier sur d'autres bateaux....
- la cheminée de la cuisine qui était "par là". Il y en a eu différents modèles. On l’orientait sans doute autrement que face au vent, comme les manches à air des paquebots du siècle suivant. Autrement, on n'avait pas besoin de saler l'eau du potage!
- la cloche de bord sur le mat de misaine
- un aperçu de la grande barque. Et je ne sais toujours pas s'il y avait un endroit pour les hamacs.
Cependant, la Lionne n'avait un équipage qui n'était que d'une cinquantaine d'hommes, le capitaine compris. Si les hamacs étaient partagés, il n'y en avait pas tant que ça et il est possible que rien n'était prévu d'autre que de les étendre sur un faux étai ou une draille coopérante! Sur un vaisseau de 80 canons ils étaient au moins 800! Et puis, la Lionne transportait des chevaux avant de faire la guerre!
J'arrive vraiment au bout, j'espère demain. Je ferai une petite passe de finition, la plaque pour la vitrine et plus tard, la vitrine. Et quelques photos correctes pour vous donner envie de faire comme moi.
Bonne soirée à tous et à toutes!
Cette fois, c'est l'ancre tribord pendue à sa poulie. En fait, elle devait être attachée sur le support des haubans, voire sur le plat bord sur les petits navires. On dira qu'on vient de la remonter!. Là aussi on voit bien la quantité de cordages. J'ai mis tous ceux qui doivent passer par là . Il y en aurait encore quelques uns si les bonnettes avaient été gréées.... Mais qu'elles restent où elles sont!... N'empêche que je trouve que quelques voiles d'étai auraient été bienvenues pour remplir le vide entre les mats! Pour les détails:
- les bouées des ancres et leur rouleau de cordage. Elles étaient attachées le long du dernier hauban. Du premier sur d'autres bateaux....
- la cheminée de la cuisine qui était "par là". Il y en a eu différents modèles. On l’orientait sans doute autrement que face au vent, comme les manches à air des paquebots du siècle suivant. Autrement, on n'avait pas besoin de saler l'eau du potage!
- la cloche de bord sur le mat de misaine
- un aperçu de la grande barque. Et je ne sais toujours pas s'il y avait un endroit pour les hamacs.
Cependant, la Lionne n'avait un équipage qui n'était que d'une cinquantaine d'hommes, le capitaine compris. Si les hamacs étaient partagés, il n'y en avait pas tant que ça et il est possible que rien n'était prévu d'autre que de les étendre sur un faux étai ou une draille coopérante! Sur un vaisseau de 80 canons ils étaient au moins 800! Et puis, la Lionne transportait des chevaux avant de faire la guerre!
J'arrive vraiment au bout, j'espère demain. Je ferai une petite passe de finition, la plaque pour la vitrine et plus tard, la vitrine. Et quelques photos correctes pour vous donner envie de faire comme moi.
Bonne soirée à tous et à toutes!
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Re: corvette "la Lionne"
Bonjour à toutes et tous!
Finalement, tout s'est très bien passé et j'ai enfin fini mon modèle. Il sèche tranquillement sur ma table que je range peu à peu. Il y aura sans doute quelques reprises de couleurs, mais ce sera minime. J'ai fait une autre plaque que celle que j'avais déjà publiée. Je la mettrai en pièce jointe. Il y a trois dimensions selon ce qu'on trouvera de plus esthétique...
J'ai bien fait de finir avec les mantelets. Sur ce navire, ils sont particulièrement exposés et très faciles à arracher au moindre faux mouvement. Certains regretteront que je n'ai pas mis les cordages de commande des mantelets, mais c'est si fragile qu'il faut sans doute les mettre avant la pose. Les anneaux sont tous là quand même et vous remarquerez que ces mantelets sont impossibles à refermer ou ouvrir derrière les haubans...
Voici la corde de l'ancre de bossoir bâbord. L'ancre est crochée avec les palans simulés par les trous dans les bossoirs) et attachée au niveau du porte hauban. On suppose qu'on vient de la remonter, elle devrait être sur le porte hauban, voire sur le plat bord. Mes sources sont contradictoires sur ce sujet et je ne peux pas trancher. J'ai donc supprimé le problème en mettant l'ancre dans une position transitoire!
La corde est tressée avec ma petite machine, enduite de colle à bois diluée et passée au brou de noix. Elle en sort assez rigide pour garder la courbe qu'on lui donne. On voit bien le tuyau d'évacuation des poulaines, lesquelles sont bien exposées! Le capitaine est tranquille, les hommes ne vont pas traîner. Sur la créole, comme, je crois sur l'astrolabe, il y a une cloison en planches qui protège les matelots dans l'effort. Dans les mers du pôle sud, on compatit.... Voici les deux barques et les mantelets. Ils sont mal placés, mais je n'ai pas su faire mieux. J'ajouterai peut être des cordages plus tard, mais en fait, qui d'autre que moi les verra? Noter les tangons des bonnettes. Ils sont articulés au niveau du pavois et attachés dans les haubans. Pour les gréer, on les détache des haubans et une poulie qu'on frappe sur l'espar aidera à la manœuvre. Le cordage de la bouée a déjà été décroché de l'ancre et roulé derrière le pavois. La grande barque devrait être sans ses bancs, la petite se mettant dedans et le tout devrait être recouvert d'un taud. On supposera qu'on vient de les sortir de l'eau et que ça va se faire! Voici le drapeau en cours de peinture (gouache). Une vue de l'ensemble en cours de finition. J'aurais sans doute du mettre quelques voiles d'étai en plus. Mais au début je n'envisageais pas tout ça! Ce sera pour un autre modèle à plus grande échelle. Vue trois quarts arrière.La yole du capitaine est toute blanche, le grand cacatois n'est pas encore au mieux.
Sur la Toulonnaise, il y avait des girouettes en haut des deux mâts. Je n'en ai pas vu sur la Lionne, ni sur le gros ventre, ni sur la créole.... Il pouvait y avoir des sortes de pavillons en forme de flèche... Mais rien sur le plan, j'ai passé sous silence. suite tout de suite!
Finalement, tout s'est très bien passé et j'ai enfin fini mon modèle. Il sèche tranquillement sur ma table que je range peu à peu. Il y aura sans doute quelques reprises de couleurs, mais ce sera minime. J'ai fait une autre plaque que celle que j'avais déjà publiée. Je la mettrai en pièce jointe. Il y a trois dimensions selon ce qu'on trouvera de plus esthétique...
J'ai bien fait de finir avec les mantelets. Sur ce navire, ils sont particulièrement exposés et très faciles à arracher au moindre faux mouvement. Certains regretteront que je n'ai pas mis les cordages de commande des mantelets, mais c'est si fragile qu'il faut sans doute les mettre avant la pose. Les anneaux sont tous là quand même et vous remarquerez que ces mantelets sont impossibles à refermer ou ouvrir derrière les haubans...
Voici la corde de l'ancre de bossoir bâbord. L'ancre est crochée avec les palans simulés par les trous dans les bossoirs) et attachée au niveau du porte hauban. On suppose qu'on vient de la remonter, elle devrait être sur le porte hauban, voire sur le plat bord. Mes sources sont contradictoires sur ce sujet et je ne peux pas trancher. J'ai donc supprimé le problème en mettant l'ancre dans une position transitoire!
La corde est tressée avec ma petite machine, enduite de colle à bois diluée et passée au brou de noix. Elle en sort assez rigide pour garder la courbe qu'on lui donne. On voit bien le tuyau d'évacuation des poulaines, lesquelles sont bien exposées! Le capitaine est tranquille, les hommes ne vont pas traîner. Sur la créole, comme, je crois sur l'astrolabe, il y a une cloison en planches qui protège les matelots dans l'effort. Dans les mers du pôle sud, on compatit.... Voici les deux barques et les mantelets. Ils sont mal placés, mais je n'ai pas su faire mieux. J'ajouterai peut être des cordages plus tard, mais en fait, qui d'autre que moi les verra? Noter les tangons des bonnettes. Ils sont articulés au niveau du pavois et attachés dans les haubans. Pour les gréer, on les détache des haubans et une poulie qu'on frappe sur l'espar aidera à la manœuvre. Le cordage de la bouée a déjà été décroché de l'ancre et roulé derrière le pavois. La grande barque devrait être sans ses bancs, la petite se mettant dedans et le tout devrait être recouvert d'un taud. On supposera qu'on vient de les sortir de l'eau et que ça va se faire! Voici le drapeau en cours de peinture (gouache). Une vue de l'ensemble en cours de finition. J'aurais sans doute du mettre quelques voiles d'étai en plus. Mais au début je n'envisageais pas tout ça! Ce sera pour un autre modèle à plus grande échelle. Vue trois quarts arrière.La yole du capitaine est toute blanche, le grand cacatois n'est pas encore au mieux.
Sur la Toulonnaise, il y avait des girouettes en haut des deux mâts. Je n'en ai pas vu sur la Lionne, ni sur le gros ventre, ni sur la créole.... Il pouvait y avoir des sortes de pavillons en forme de flèche... Mais rien sur le plan, j'ai passé sous silence. suite tout de suite!
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Re: corvette "la Lionne"
Sur cette image, on voit bien l'ancre à touer, à poste sur le porte hauban du grand mât. Il semblerait que ces ancres devraient être dans le bateau, mais le plan me dit l'inverse;
Voici le navire quasiment fini, avec son drapeau pas encore froissé, sa petite bouée (le détail qui tue) en bout de gui. Pensez que si j'avais mis les bonnettes et les voiles d'étai, je pouvais ajouter une centaine de cordages et deux cent poulies.... Le navire est trop petit! Les vergues un peu trop tournées sont commandées depuis la hune d'artimon. Les marins ne sont pas encore montés rectifier l'orientation.
Une vue de près du pont. On voit la quantité prodigieuse de rouleaux de cordages dont on devait savoir précisément à quoi ils servaient sous peine de se trouver en grande difficulté. L’encombrement de l'avant est impressionnant.
Autre vue du pont. Les grandes écoutes et amures ont bien pris le pli sous la tension du poids des mini pinces à linge (source farfouille)
Et le bateau tout entier
Et un dernier message dans quelques instants-
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Re: corvette "la Lionne"
Une vue de l'avant, la Lionne vous salue bien!
Voici mon plan de départ, vous pouvez vous le commander, mais je ne pense pas qu'il ait été corrigé pour vraiment correspondre à l'astrolabe. Par contre, c'est bon pour la "Lionne"! Cette association mérite qu'on s'y intéresse.
Mon prochain modèle sera sans doute un chapeau en papier avec une image de fleur collée dessus!
Merci à tous ceux qui m'ont suivi, j'espère que ceux qui cherchaient des modèles de bateaux seront contents.
bonne soirée à toutes et tous!
Voici le fichier PNG pour la plaque que je mettrai sans doute en finissant le socle
Et voilà, c'est fini pour la construction du bateau. Normalement, toutes les pièces nécessaires sont avec le texte. J'en ferai sans doute une compilation que je mettrai dans "nos maquettes à télécharger". Finalement, ça m'a pris presque dix mois. Heureusement, je ne fais pas que ça, mais il faut de la suite dans les idées et ce n'est vraiment pas un modèle pour débutantVoici mon plan de départ, vous pouvez vous le commander, mais je ne pense pas qu'il ait été corrigé pour vraiment correspondre à l'astrolabe. Par contre, c'est bon pour la "Lionne"! Cette association mérite qu'on s'y intéresse.
Mon prochain modèle sera sans doute un chapeau en papier avec une image de fleur collée dessus!
Merci à tous ceux qui m'ont suivi, j'espère que ceux qui cherchaient des modèles de bateaux seront contents.
bonne soirée à toutes et tous!
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Re: corvette "la Lionne"
On croit que c'est fini, et puis pas tout à fait!
J'ai fait une faute de frappe sur la plaque signalétique, j'en ai profité pour remettre le nom de Cavaignac. Voici la plaque rectifiée: Elle est en trois dimensions et je l'ai tirée sur du 220 grammes.
Et puis, un visiteur m'a dit que si le bateau était plus que très bien (à son avis), le socle lui semblait bien trop rustique. J'en ai fait un autre mais il n'y a pas de planche. Je suis reparti de celui existant, j'ai gardé le niveau bas, la position du trou et la forme du berceau et j'ai inventé le reste. Voici ce que ça donne avant peinture: Je compte peindre le papier blanc en noir. J'ai bêtement découpé le socle dans du contreplaqué, du carton aurait aussi bien fait l'affaire. Le grand plateau mesure 44x18 centimètres. La hauteur de la "vitrine" de protection sera de 35 centimètres. Le support du bateau n'est pas collé sur la plaque. La plaque sera collée sur les petites entretoises latérales. La tige est une tige en bambou de 2 mm de diamètre.
Voici le socle sur la plaque Et puis, et puis, les barques sans les rames, pas terrible... Alors j'ai lancé la production des ramesn et pendant que j'y suis, je vais faire aussi des mats et quelques accessoires. Il n'y a pas de plan, les photos devraient suffire et j'ai indiqué les dimensions (longueur des rames, mats) sur le fichier des embarcations. Les bandes tracées font 2 mm de large. Vous voyez juste derrière, les bases des mâts. Il y aura aussi des petites voiles repliées, le tout sera attaché et rangé sur les embarcations sur le pont. Pour la yole du Capitaine, ce sera rangé sur le pont . J'ai fait 14 rames pour la grande barque, 8 pour la petite et 6 pour la yole.
Il y a aussi quelques petits grappins qui seront peints en noir avec un rouleau de cordage. On trouvait d'autres choses comme un tonneau à eau, un compas mais qui ne restaient pas dans les barques.
Ces jours ci, entre quelques travaux de re-fendage de bûches, j'ai repris les planches et quand la lionne sera vraiment finie, je ferai un paquet avec tout pour vous, raisonnablement exact. Voilà pour ce soir, passez une bonne soirée!
J'ai fait une faute de frappe sur la plaque signalétique, j'en ai profité pour remettre le nom de Cavaignac. Voici la plaque rectifiée: Elle est en trois dimensions et je l'ai tirée sur du 220 grammes.
Et puis, un visiteur m'a dit que si le bateau était plus que très bien (à son avis), le socle lui semblait bien trop rustique. J'en ai fait un autre mais il n'y a pas de planche. Je suis reparti de celui existant, j'ai gardé le niveau bas, la position du trou et la forme du berceau et j'ai inventé le reste. Voici ce que ça donne avant peinture: Je compte peindre le papier blanc en noir. J'ai bêtement découpé le socle dans du contreplaqué, du carton aurait aussi bien fait l'affaire. Le grand plateau mesure 44x18 centimètres. La hauteur de la "vitrine" de protection sera de 35 centimètres. Le support du bateau n'est pas collé sur la plaque. La plaque sera collée sur les petites entretoises latérales. La tige est une tige en bambou de 2 mm de diamètre.
Voici le socle sur la plaque Et puis, et puis, les barques sans les rames, pas terrible... Alors j'ai lancé la production des ramesn et pendant que j'y suis, je vais faire aussi des mats et quelques accessoires. Il n'y a pas de plan, les photos devraient suffire et j'ai indiqué les dimensions (longueur des rames, mats) sur le fichier des embarcations. Les bandes tracées font 2 mm de large. Vous voyez juste derrière, les bases des mâts. Il y aura aussi des petites voiles repliées, le tout sera attaché et rangé sur les embarcations sur le pont. Pour la yole du Capitaine, ce sera rangé sur le pont . J'ai fait 14 rames pour la grande barque, 8 pour la petite et 6 pour la yole.
Il y a aussi quelques petits grappins qui seront peints en noir avec un rouleau de cordage. On trouvait d'autres choses comme un tonneau à eau, un compas mais qui ne restaient pas dans les barques.
Ces jours ci, entre quelques travaux de re-fendage de bûches, j'ai repris les planches et quand la lionne sera vraiment finie, je ferai un paquet avec tout pour vous, raisonnablement exact. Voilà pour ce soir, passez une bonne soirée!