Bonjour à tous!
Tout d'abord, une vue du gréement dormant du beaupré.

- gréement dormant du beaupré.
En partant du haut
- fixée sur l’extrémité de la vergue de civadière, un cordage va se frapper sur les cabillots blancs d'une part, et dans l'autre sens passe dans la petite poulie, elle, frappée aux trois quarts du beaupré, puis repart aux mêmes cabillots en passant par un anneau de la civadière. Il existe le symétrique. Ces deux ensembles maintiennent latéralement le beaupré et participent à l'orientation de la civadière.
- Le deuxième cordage qui part de l'extrémité du bout dehors (tout à gauche), passe par un anneau de la civadière et va lui aussi se frapper sur un des cabillots blancs.Il sert au maintien latéral du bout dehors, très sollicité par les focs.
- le quatrième qui part de l'extrémité de la civadière, passe dans une poulie du chouquet de beaupré (au dessus) et va se frapper sur un cabillot blanc. Il sert à orienter latéralement et verticalement la civadière.
- Les deux cordages qui sont attachés sur la petite antenne verticale, en réalité, passaient dedans, sont aussi frappés sur les cabillots. Ils maintiennent le bout dehors verticalement.
- le petit palan entre la civadière et le chouquet servait à régler la position de la civadière sur le beaupré, de là influençait probablement tous les réglages. Je ne suis pas sur du garant du palan, sans doute sur les mêmes cabillots.
- à droite de la civadière, allant vers le bas, deux gros cordages courts (les sous barbes) ridés par des moques qui tirent sur le beaupré et l’empêchent de remonter sous la tension des focs gonflés par le vent. Les garants, là aussi vont sans doute se frapper sur les cabillots. Il n'y a pas de monographie de la Lionne, alors, il faut s'aider de la logique du gréement et rester humble. Un document peut parfaitement remettre en cause les choix.
- Ils sont aidés par les liures de beaupré encore plus à droite, qui passent à travers le pont derrière la figure de proue.
La lionne est un petit navire. Sur les plus gros il y en avait d'autres et même des chaînes.
Pour l'instant, ils sont simplement maintenus par le poids léger des petites pinces. Je ne les tendrai qu'une fois les cordages antagonistes posés.
Dans la suite, vont venir plein d'autres cordages, étais et drisses drailles et autres trucs. Mais pour l'instant, c'est bien comme ça.
Enfin, la lionne va monter un peu vers le ciel.
J'ai remarqué sur les photos puis reconnu sur le plan, des renforts au niveau du ton entre la hune et le chouquet sur les trois bas mâts. Je les ai faits dans un bout de bambou refendu et arrondi en le montant dans une perceuse. Un millimètre de diamètre environ. J'aurais pu les faire en papier. J'ai donc percé les deux plus gros chouquets et les trois hunes. Les voici

- renforts sur les hunes
En passant on voit bien les fausses poulies sur les haubans. Je vais bientôt les peindre.
Voici le mât de hune de misaine présenté en position

- presentation mât de hune
On ne posera le drernier étage qu'après avoir fait les échelles de corde.
Les deux mâts de hune avant sont posés, le troisième n'est pas encore fixé

- deux premiers fixés
Les trois mâts sont fixés, voici comment un oiseau voyait la Lionne en cours de construction. Il y a encore un étage et des gabiers montaient jusqu'en haut. Le marin en tombe à la renverse.

- vue d'en haut
Le nombre de photos est atteint pour le message. Je vais en ajouter encore deux dans le message suivant.
à tout de suite!