panhard et Levassor 1894
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panhard et Levassor 1894
- sur la roue avant ils sont au centre sur le moyeu et sur la roue
- sur la roue arrière, les rayons sont écartés sur le moyeu et décalés mais rejoignent aussi le centre de la jante. voici les roues avec leurs jantes mais sans les cerclages . Ce sont les bancdes noires découpées. On peut aussi voir les lames des ressorts de suspension (à gauche) et les premières pièces du châssis (à droite).
J'utilise de la colle blanche aliphatique (elle se ponce bien) que j'achète chez C****d . Pour les tous petits collages (genre noeuds de haubans de voiliers XVIII éme) j'en remplis des seringues en diluant un peu à l'eau . Il est prudent de commencer par meuler la pointe de l'aiguille.
Pour les collages plus faciles, j'en mets sur un bout de carton et je la reprends avec un cure dents ou une baguette à brochettes.
La partie qui relie les deux ressorts sera découpée à la fin du montage des suspensions. Je l'ai fait à l'avant, mais à l'arrière, ça ne m'a pas semblé nécessaire.
Voici une vue plus rapprochée des roues sans les cerclages
voici comment former les lames de suspension; j'en ai dessiné trop il suffit des 5 ou 6 plus petites pour l'avant et des 6 ou 7 plus petites pour l'arrière. Elles sont collées à la colle à bois sur le verre On les détache au cutter en abîmant la première lame. C'est pour ça que j'en ai dessiné plus que nécessaire.
Remarquez que j'en ai fait 5 . On a droit à l'erreur.
Le châssis prend forme. Les roues avec les cerclages
Pour qu'elles soient à peu près d'aplomb; je les ai tournées sur une mini perceuse avant le collage des bandes de cerclage (voir le montage de la renault 1905)
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Re: panhard et Levassor 1894
Suite du montage.
Sur la photo suivante , on voit le doublage des pièces en carton avec les pièces tirées de la planche 5 (intérieur des ailes par exemple). Le moteur , un bicylindre en V , est en haut à gauche du châssis. L'arceau en avant du châssis est une pièce qu'on n'utilise que si on ne rend pas la direction fonctionnelle.Je l'ai faite pour vérifier ses dimensions. les ailes et le capot; je n'ai pas trouvé la preuve que ce modèle avait une calandre avec radiateur (plus tard, vers 1904, oui), alors j'ai pris l'autre option détaillée plus loin.
Il est possible que la version antique ait eu des petits radiateurs sur les côtés, voire des grilles.Il faut que que quelqu'un aille au musée (lequel ,) pour nous renseigner.
De mee, il ya un truc genre service à thé sur ce capot, mais dans l'ignorance de ce que c'est et d'à quoi ça ressemble,je ne l'ai pas reproduit.
Par contre, il y a le réservoir . Je l'avais oublié sur les premières planches, mais vous avez la bonne version . Il était installé au dessus des pieds et genoux des passagers avant qui devaient sentir bon en arrivant. Voici, de plus près le réservoir, l'arceau inutile , le puissant daimler (environ 4 ou 5 chevaux soit environ 3kW pour les jeunes) ; le châssis retourné montre son ébauche de boite de transmission et les renforts des paliers avant et arrière. Les roues étant de diamètres différents, l'axe des roues avant passe sous les lames ressort de suspension, les roues arrière dessus . Notez les pièces rapportées sur le tableau de bord pour donner du relief.
gros plan sur les lames de ressort séchant en forme; plus tard elles seront poncées et ajustées.
les sous ensemble avancent. Noter le capot. L'option pré 1900 est en cours ; c'est une calandre avec deux petites portes et des trous partout.
Sur la photo suivante , on voit le doublage des pièces en carton avec les pièces tirées de la planche 5 (intérieur des ailes par exemple). Le moteur , un bicylindre en V , est en haut à gauche du châssis. L'arceau en avant du châssis est une pièce qu'on n'utilise que si on ne rend pas la direction fonctionnelle.Je l'ai faite pour vérifier ses dimensions. les ailes et le capot; je n'ai pas trouvé la preuve que ce modèle avait une calandre avec radiateur (plus tard, vers 1904, oui), alors j'ai pris l'autre option détaillée plus loin.
Il est possible que la version antique ait eu des petits radiateurs sur les côtés, voire des grilles.Il faut que que quelqu'un aille au musée (lequel ,) pour nous renseigner.
De mee, il ya un truc genre service à thé sur ce capot, mais dans l'ignorance de ce que c'est et d'à quoi ça ressemble,je ne l'ai pas reproduit.
Par contre, il y a le réservoir . Je l'avais oublié sur les premières planches, mais vous avez la bonne version . Il était installé au dessus des pieds et genoux des passagers avant qui devaient sentir bon en arrivant. Voici, de plus près le réservoir, l'arceau inutile , le puissant daimler (environ 4 ou 5 chevaux soit environ 3kW pour les jeunes) ; le châssis retourné montre son ébauche de boite de transmission et les renforts des paliers avant et arrière. Les roues étant de diamètres différents, l'axe des roues avant passe sous les lames ressort de suspension, les roues arrière dessus . Notez les pièces rapportées sur le tableau de bord pour donner du relief.
gros plan sur les lames de ressort séchant en forme; plus tard elles seront poncées et ajustées.
les sous ensemble avancent. Noter le capot. L'option pré 1900 est en cours ; c'est une calandre avec deux petites portes et des trous partout.
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Re: panhard et Levassor 1894
A cette époque, la fiabilité des moteurs n'était pas celle qu'on leur connaît aujourd'hui où n'importe quelle machine bien traitée fait ses 300.000 kms voire bien plus pour les conducteurs pondérés.
En 1904, j'ai des documents, quelques dizaines de kilomètres sans démontage partiel étaient bien tout ce qu'on pouvait en attendre. Souvent les équipages hardis se retrouvaient sous les quolibets des badauds agglutinés autour de ces machines pétaradantes mais néanmoins en panne. Il n'y a pas de silencieux sur la panhard et levassor. On comprend mieux l'adjectif "tonitruant" parfois utilisé sous la plume des journalistes. voici donc le châssis muni de son propulseur; on distingue les tubes d'échappement sur les côtés qui crachent huile, fumée, flammes et parfois morceaux d'acier vers le sol.
Le support de parasol se monte et les ressorts de suspension ont leurs cerclages (vers les roues; le surnuméraire n'en a pas).
La chose ronde sur le garde boue avant est probablement un marche pieds de forme ronde suspendu au châssis. J'ai conservé l'interprétation du modèle d'origine, mais ce serait bien facile à corriger.
le moteur en place avec un des échappements (tube mouillé séché en forme) ; le petit tube qui monte était destiné à rejoindre le réservoir, mais je ne l'ai pas utilisé).
Il faudra agrandir le trou à l'arrière . Nous verrons plus tard.
On voit bien les deux tubes sur cette vue de dessous.
Il est probable que la vraie panhard et Levassor était un peu plus courte que mon modèle. Mais tout changeait si vite à cette époque..
les deux cercles clairs à l'arrière de la boite sont des pignons pour les chaines de transmission.
gros plan sur les roues et les ressorts
On voit en haut le dossier des sièges. Cette pièce a été modifiée, elle est fausse. La partie basse est supprimée. C'est fait sur les planches
détail du capot avec les deux versions .
En 1904, j'ai des documents, quelques dizaines de kilomètres sans démontage partiel étaient bien tout ce qu'on pouvait en attendre. Souvent les équipages hardis se retrouvaient sous les quolibets des badauds agglutinés autour de ces machines pétaradantes mais néanmoins en panne. Il n'y a pas de silencieux sur la panhard et levassor. On comprend mieux l'adjectif "tonitruant" parfois utilisé sous la plume des journalistes. voici donc le châssis muni de son propulseur; on distingue les tubes d'échappement sur les côtés qui crachent huile, fumée, flammes et parfois morceaux d'acier vers le sol.
Le support de parasol se monte et les ressorts de suspension ont leurs cerclages (vers les roues; le surnuméraire n'en a pas).
La chose ronde sur le garde boue avant est probablement un marche pieds de forme ronde suspendu au châssis. J'ai conservé l'interprétation du modèle d'origine, mais ce serait bien facile à corriger.
le moteur en place avec un des échappements (tube mouillé séché en forme) ; le petit tube qui monte était destiné à rejoindre le réservoir, mais je ne l'ai pas utilisé).
Il faudra agrandir le trou à l'arrière . Nous verrons plus tard.
On voit bien les deux tubes sur cette vue de dessous.
Il est probable que la vraie panhard et Levassor était un peu plus courte que mon modèle. Mais tout changeait si vite à cette époque..
les deux cercles clairs à l'arrière de la boite sont des pignons pour les chaines de transmission.
gros plan sur les roues et les ressorts
On voit en haut le dossier des sièges. Cette pièce a été modifiée, elle est fausse. La partie basse est supprimée. C'est fait sur les planches
détail du capot avec les deux versions .
- Michel cerfvoliste
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Re: panhard et Levassor 1894
Quelle finesse de découpe !
Joli travail . . .
Bonne suite, Michel
Joli travail . . .
Bonne suite, Michel
En cours : Weymann de Philippe RENNESSON et 205 de RONALDO
Quelques modèles de HY
Mon album : http://www.maquettes-papier.net/galerie ... ?cat=10339
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Re: panhard et Levassor 1894
Merci pour toutes ces infos en cours de montage (lequel est fort habile) !
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Re: panhard et Levassor 1894
On s'attaque au dur qui fait mal aux doigts, à savoir l'essieu avant. C'est la pièce bleue, tirée d'un trombone coloré. La couleur n'a pas d'importance en elle même. Cette pièce sera ultérieurement coupée en deux parties (au milieu) pour être montée à travers les ressorts de suspension. Pour se dispenser de la couper, il faut la monter avant la boite de transmission. Il se peut dailleurs qu'il n'y ait pas eu de carter et que les pignons aient été à l'air libre avec graissage manuel tous les 10 ou 20 kilomlètres.
les autres morceaux sont la barre de liaison de direction et les futures fusées, en fil de fer de 0.5 mm. Le trombone fait 0.7 mm.
Le patron des pièces des planches est à la bonne dimension.
Evidemment, si on ne fait pas de direction fonctionnelle, un essieu sera passé par les paliers prévus avec les roues aux deux extrémités . Personne ne verra vraiment la différence.
voici le montage des ressorts de suspension. Des fils de fer de 0.5 mm sont utilisés. Certains seront coupés par la suite.
Noter les paliers, dessous le ressort à l'avant, au dessus à l'arrière. Le renfort entre les lames sera coupé plus tard à l'avant Je ne l'ai pas fait à l'arrière mais on peut.
Les ressorts sont pointés à la cyano en place et définitivement fixés plus tard à l'araldite (lente dite standard). L'avantage de la cyano est qu'on peut manipuler l'objet sans attendre des heures et le soir, on met sa goutte de résine qui a tout le temps de polymériser. L'hiver on fait une polymérisation rapide (2h) à chaud sur un radiateur. Attention, ça coule !
Le passage de l'axe des freins n'a pas été traçé sur le châssis. Je ne l'ai repéré que sur la vue de base planche 2.
le châssis sur ses suspensions.
La plaque avant restant en renfort, on doit pouvoir affiner plus les pièces sans trop nuire à la résistance. La voiture ne pèsera que quelques grammes . On pourrait à ce stade colorier le châssis en gris plus foncé. J'aurai pu le faire directement sur les planches ..
Toutes les retouches sont faites à la gouache , en godets plus un tube de blanc, un argent et un or . Les couleurs argent et or ne sont pas trop convaincantes par elles mêmes, mais apportent un plus quand on les mélange avec de l'ocre ou du rouge. J'aime mieux ça que les feutres. La gouache n'est jamais inutilisable pour cause de sèchage au fond d'un tiroir.
Les lanternes, morceau de bravoure, bien entendu fausses (trop grosses) comme sur toutes les planches Shell. Mais j'aime ces gros yeux globuleux au jaune doré agressif.
Noter la finesse des tubes. Pein de solutions. La plus fine est le papier japon ou à cigarettes enroulé sur une cordr à piano bien droite , mouillé à la colle à bois diluée . On peut utiliser du papier 70 ou 80 g , déliter des couches de carton, utiliser du bois. L'avantage de la colle à bois, c'est que plus tard, on pourra faire prendre de courbes au tube en l'enfilant mouillé sur un fil métallique en forme.
J'ai ajouté des rélecteurs peints ensuite en argent à la gouache. Ils ne sont pas sur les planches. Tout le monde sait faire un chapeau chinois.
La découpe des entourages de phares n'est pas facile. On peut simplement les découper sans les évider et les coller sur les phares en peignant le centre en argent. Moi, j'ai découpé au ciseaux des ronds transparents (emballage de cartouche d'imprimante). Pour celà, marquer le cercle avec un emporte pièce improvisé et découper en suivant l'empreinte juste pour tracer le cercle . Le découpage à l'emporte pièces demanderait un coup de marteau pas toujours bienvenu dans les appartements ou les maisons le soir.
Les tours de phares sont collés bord à bord avec une languette intérieure de renfort. Noter au premier plan la merveilleuse pince à cheveux que j'ai depuis cinquante ans . Je n'ai pas trouvé mieux depuis pour réaliser ces types de collage.
La lanterne arrière est deux fois plus petite que les phares.
Le transparent est collé à la colle universelle (avec solvant si on en trouve) . Attention de ne pas trop en mettre sur le "verre de phare".
l'essieu avant monté après coupure en deux morceaux. Il suffit de ne monter la boite et moteur qu'après pour ne pas être obligé de faire ça. La goutte au centre est de l'araldite. Pas besoin de soudure . On voit comment s'articulent les fusées sur l'axe. C'est monté dans le même sens que sur la vraie. On aperçoit ma boîte de godets de gouache .
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Re: panhard et Levassor 1894
Le bleu sur le bloc moteur, utilisé en sous couche, donne un aspect plus métallique au noir. Les roues ont été retouchées.
A gauche une fusée et son palier fait avec deux tours et demi autour d'une chute de trombonne. Serrez bien pour avoir un bon ajustage. Les rondelles sont en papier 160g cyanolité . Je renforce de la même manière les moyeux de roues et les paliers avec de la cyano bien liquide qui durcit le papier. Les rondelles sont faites avec une pince emporte pièces .
suite du montage du train avant. On voit bien comment est plaçé l'essieu avant entre les ressorts de suspension.
suite des phares, de la lanterne, du réservoir et de la calandre.
Le petit trou de la calandre est pour le passage de la manivelle. Tout ça n'est pas trop gros (les carrés font 1 cm)
On respire un peu en commençant le décor.
Le parasol est en papier japon, son armature en papier 160 ou 210g; le tube est en 80 g bien roulé serré pour ne pas avoir de relief disgracieux au raccord . Il sera raccourci à la demande plus tard. La bâche est patiemment frangée aux ciseaux. Le cutter déchire le papier.
Les fauteuils sont doublés en 80 g (planche 5) travaillé par une sorte de brunissage pour leur donner un peu de relief . J'ai précieusement gardé le pli du siège arrière; on dirait que quelqu'un vient de le quitter.
Les maniaques pourront rajouter des petits accoudoirs à l'arrière et ouvrir la trappe repose pieds, mais il faudra décorer l'intérieur, ce que je n'ai pas prévu.
Retour au chässis ; la barre de liaison est montée. J'ai du la reprendre deux fois pour que tout passe bien . On commence à bien comprendre comment ça marche.
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Re: panhard et Levassor 1894
Continuons donc.
Pour le montage de l'essieu avant. Faites attention de ne pas coller les articulations avec la cyanolit . Avant, je collais tout à l'araldite, mais sur la de dion à vapeur j'ai tout bloqué. J'ai dû couper et refaire. On maîtrise mieux la cyano.
C'est à ce stade qu'on devrait monter les freins. Je les avais compètement oubliés et ne les ai mis qu'à la fin.
Remarquez que l'axe des freins est coudé, donc impossible à passer à travers les montants du châssis.
Ne coudez donc qu'un côté, passez l'axe, coudez l'autre côté après passage. Il faut des petites pinces. Si vous n'en avez pas, rajoutez une petite pièce en carton 160 / 210 g pour tenir les patins et utilisez un axe droit, voire pas d'axe (collage sur le châssis). Il y aura des photos plus loin.
Et voilà le châssis sur ses roues.
Miracle, il est pile à l'horizontale. Merci Libre Cad . Notez les rondelles en papier qui retiennent les roues avant sur leur axe. Les roues arrière, elles sont collées sur leur axe .
A droite; on voit le plancher/ tableau de bord qui se prépare.
Le capot n'a pas trace du trou de passage de la colonne de direction. Et pour cause, suivant fidélement les apparences du modèle Shell, je m'apprêtais à faire passer la colonne de direction devant le tableau de bord. Heureusement, intrigué par la courbure dudit levier sur une photo, j'ai regardé de plus près et rectifié mes planches et mon modèle.
La petite languette bleue sera repliée vers le haut et participera à la fixation du réservoir. Une autre pièce servira à tenir les phares ; Mais n'anticipons pas trop.
Voici les fausses chaines faites à partir des bandages de roues surnuméraires. Sur un dessin, les chaînes sont extérieures aux montants du châssis, sur un modéle préservé, intérieures et on ne sait s'il y en a une ou deux.
J'ai pensé que messieurs Panhard, Levassor et Sarrazin, tous ingénieurs , avaient dû faire un systéme fonctionnel
- deux roues entrainées séparément par un différentiel
- une seule roue entrainée directement
mais pas deux roues induisant un dérapage systématique en virage puisqu'elles ne peuvent pas tourner à la même vitesse en virage. Et bien qu'en devant pardonner à monsieur Sarrazin le montage d'un moteur Allemand (en 1894, 23 ans seulement après Sedan) dans une automobile française, je leur accorde le crédit, sans doute à tort du différentiel et des demi axes arrière indépendants.
Et voici le parasol qui avance. N'est il pas beau en papier japon?
On voit en dessous les ciseaux avec lesquels j'ai opéré.
Sur le capot; on voit où débouche la colonne de direction . N'oublions pas qu'il n'y a pas de volant et que la direction est contrôlée par un levier genre barre de gouvernail.
Les photos que je mets sur le forum font environ 100 Ko et on peut les agrandir un peu avec le zoom. Profitez en.
Voici qui commence à ressembler à une automobile.
Notez le réservoir, les fentes de fixation des garde boues (non repérées sur les planches), à faire selon le montage qu'on choisira. Il y a plein de montages subtilement différents qu'on voit en faisant une recherche par images sur votre moteur de recherche favori. De moi même, j'aurai bien replié le devant du siège sous celui ci. J'ai suivi le choix du modèle shell.
Je ne sais pas non plus s'il y avait des pédales. Je n'en ai pas mises.
Pour le montage de l'essieu avant. Faites attention de ne pas coller les articulations avec la cyanolit . Avant, je collais tout à l'araldite, mais sur la de dion à vapeur j'ai tout bloqué. J'ai dû couper et refaire. On maîtrise mieux la cyano.
C'est à ce stade qu'on devrait monter les freins. Je les avais compètement oubliés et ne les ai mis qu'à la fin.
Remarquez que l'axe des freins est coudé, donc impossible à passer à travers les montants du châssis.
Ne coudez donc qu'un côté, passez l'axe, coudez l'autre côté après passage. Il faut des petites pinces. Si vous n'en avez pas, rajoutez une petite pièce en carton 160 / 210 g pour tenir les patins et utilisez un axe droit, voire pas d'axe (collage sur le châssis). Il y aura des photos plus loin.
Et voilà le châssis sur ses roues.
Miracle, il est pile à l'horizontale. Merci Libre Cad . Notez les rondelles en papier qui retiennent les roues avant sur leur axe. Les roues arrière, elles sont collées sur leur axe .
A droite; on voit le plancher/ tableau de bord qui se prépare.
Le capot n'a pas trace du trou de passage de la colonne de direction. Et pour cause, suivant fidélement les apparences du modèle Shell, je m'apprêtais à faire passer la colonne de direction devant le tableau de bord. Heureusement, intrigué par la courbure dudit levier sur une photo, j'ai regardé de plus près et rectifié mes planches et mon modèle.
La petite languette bleue sera repliée vers le haut et participera à la fixation du réservoir. Une autre pièce servira à tenir les phares ; Mais n'anticipons pas trop.
Voici les fausses chaines faites à partir des bandages de roues surnuméraires. Sur un dessin, les chaînes sont extérieures aux montants du châssis, sur un modéle préservé, intérieures et on ne sait s'il y en a une ou deux.
J'ai pensé que messieurs Panhard, Levassor et Sarrazin, tous ingénieurs , avaient dû faire un systéme fonctionnel
- deux roues entrainées séparément par un différentiel
- une seule roue entrainée directement
mais pas deux roues induisant un dérapage systématique en virage puisqu'elles ne peuvent pas tourner à la même vitesse en virage. Et bien qu'en devant pardonner à monsieur Sarrazin le montage d'un moteur Allemand (en 1894, 23 ans seulement après Sedan) dans une automobile française, je leur accorde le crédit, sans doute à tort du différentiel et des demi axes arrière indépendants.
Et voici le parasol qui avance. N'est il pas beau en papier japon?
On voit en dessous les ciseaux avec lesquels j'ai opéré.
Sur le capot; on voit où débouche la colonne de direction . N'oublions pas qu'il n'y a pas de volant et que la direction est contrôlée par un levier genre barre de gouvernail.
Les photos que je mets sur le forum font environ 100 Ko et on peut les agrandir un peu avec le zoom. Profitez en.
Voici qui commence à ressembler à une automobile.
Notez le réservoir, les fentes de fixation des garde boues (non repérées sur les planches), à faire selon le montage qu'on choisira. Il y a plein de montages subtilement différents qu'on voit en faisant une recherche par images sur votre moteur de recherche favori. De moi même, j'aurai bien replié le devant du siège sous celui ci. J'ai suivi le choix du modèle shell.
Je ne sais pas non plus s'il y avait des pédales. Je n'en ai pas mises.
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Re: panhard et Levassor 1894
Noter sur la photo précédente que les flancs de l'habitacle sont glissés entre le capot et le tableau de bord. Couper à la demande pour qu'ils ne viennent pas buter sur les échappements .
Il ya eu des discussions sur le collage bord à bord et le collage avec des languette. Sur les planches, j'ai mis beaucoup de languettes. C'est plus facile pour débuter.
Mais quand les modèles sont petits comme ici, il vaut mieux supprimer toutes les languettes qui épaississent trop le montage . Par exemple, je n'ai pas gardé les languettes latérales du capot ni les grandes sous l'habitacle. Je donne un petit coup de papier de verre sur la tranche du carton pour que la colle pénètre bien et je colle bord à bord. La colle blanche prend très vite en trois phases
- elle colle et semble prendre
- une ou deux minutes après, le collage n'a plus de résistance et les pièces glissent facilement l'une sur l'autre (c'est là qu'on gâche tout)
- On met sous presse et très vite (4 ou 5 minutes tout au plus) les deux morceaux de carton sont si bien collés qu'on ne peut plus les désassembler sans les abimer.
C'est là qu'on se rend compte qu'à cause de la phase 2 les deux pièces sont désalignées. On coupe donc soigneusement au cutter et on recolle bord à bord puisqu'il n'y a plus de languette!
Certains utilisent la corbeille.
Mais poursuivons montage des ailes; pliage de la colonne de direction. Le tube en papier, droit à l'origine a été mouillé puis enfilé sur le fil de fer ; la courbe se prend sans problème.
La poignée est faite en enroulant un triangle en papier (ajouté sur les planches), comme la poire de la trompe. La trompe elle même est un tronc de cône (c'est simplement un cône coupé). On voit les marche pieds simplement dessinés que j'aurais pu découper. Il faut alors prévoir une autre languette sur les ailes avant.
Noter la rondelle de renfort sur le capot au passage de la colonne de direction et la rondelle butée.
La pince serre une bande de carton (originellement bande de bridage des ressorts de suspension) qui servira de collier de fixation sur la barre de direction.
derrière, on aperçoit les lanternes avec leur verre.
la pièce bleue destinée à suppporter les phares est montée, les freins et le parasol aussi.
Les deux manivelles séchent comme la trompe et les lampes.
Les lampes sont fichées sur des épingles à tête de verre, elles mêmes tenues dans des petites pinces porte cartes achetées pour une misére dans une fo**********e.
Il y a deux manivelles parce que j'avais perdu la première et qu'aprés un quart d'heure de recherce, j'avais meilleur compte à la refaire. Bien entendu, aussitôt finie la deuxième, j'ai retrouvé la première.
La manivelle sera retenue par un petit morceau de tube collé à la cyanolit à l'intérieur du capot.
voici ces pièces en plus gros plan. On voit les deux leviers , un pour les freins, l'autre pour la boite ou l'embrayage, (à faire confirmer).
vue avant.
Le moteur germanique est caché bien au fond du capot. La barre de liaison avant est coupée, comme sur les vraies voitures, le support des phares est en place
Et la voilà complète voyez les cales de retenue sur le socle prises dans les dépouilles de découpe des roues, donc automatiquement bien ajustées; les phares, la trompe, les freins et les leviers sont en place. Il faut refaire un socle.
Suite et fin dans le prochain envoi.
Il ya eu des discussions sur le collage bord à bord et le collage avec des languette. Sur les planches, j'ai mis beaucoup de languettes. C'est plus facile pour débuter.
Mais quand les modèles sont petits comme ici, il vaut mieux supprimer toutes les languettes qui épaississent trop le montage . Par exemple, je n'ai pas gardé les languettes latérales du capot ni les grandes sous l'habitacle. Je donne un petit coup de papier de verre sur la tranche du carton pour que la colle pénètre bien et je colle bord à bord. La colle blanche prend très vite en trois phases
- elle colle et semble prendre
- une ou deux minutes après, le collage n'a plus de résistance et les pièces glissent facilement l'une sur l'autre (c'est là qu'on gâche tout)
- On met sous presse et très vite (4 ou 5 minutes tout au plus) les deux morceaux de carton sont si bien collés qu'on ne peut plus les désassembler sans les abimer.
C'est là qu'on se rend compte qu'à cause de la phase 2 les deux pièces sont désalignées. On coupe donc soigneusement au cutter et on recolle bord à bord puisqu'il n'y a plus de languette!
Certains utilisent la corbeille.
Mais poursuivons montage des ailes; pliage de la colonne de direction. Le tube en papier, droit à l'origine a été mouillé puis enfilé sur le fil de fer ; la courbe se prend sans problème.
La poignée est faite en enroulant un triangle en papier (ajouté sur les planches), comme la poire de la trompe. La trompe elle même est un tronc de cône (c'est simplement un cône coupé). On voit les marche pieds simplement dessinés que j'aurais pu découper. Il faut alors prévoir une autre languette sur les ailes avant.
Noter la rondelle de renfort sur le capot au passage de la colonne de direction et la rondelle butée.
La pince serre une bande de carton (originellement bande de bridage des ressorts de suspension) qui servira de collier de fixation sur la barre de direction.
derrière, on aperçoit les lanternes avec leur verre.
la pièce bleue destinée à suppporter les phares est montée, les freins et le parasol aussi.
Les deux manivelles séchent comme la trompe et les lampes.
Les lampes sont fichées sur des épingles à tête de verre, elles mêmes tenues dans des petites pinces porte cartes achetées pour une misére dans une fo**********e.
Il y a deux manivelles parce que j'avais perdu la première et qu'aprés un quart d'heure de recherce, j'avais meilleur compte à la refaire. Bien entendu, aussitôt finie la deuxième, j'ai retrouvé la première.
La manivelle sera retenue par un petit morceau de tube collé à la cyanolit à l'intérieur du capot.
voici ces pièces en plus gros plan. On voit les deux leviers , un pour les freins, l'autre pour la boite ou l'embrayage, (à faire confirmer).
vue avant.
Le moteur germanique est caché bien au fond du capot. La barre de liaison avant est coupée, comme sur les vraies voitures, le support des phares est en place
Et la voilà complète voyez les cales de retenue sur le socle prises dans les dépouilles de découpe des roues, donc automatiquement bien ajustées; les phares, la trompe, les freins et les leviers sont en place. Il faut refaire un socle.
Suite et fin dans le prochain envoi.
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Re: panhard et Levassor 1894
Deux axes métalliques ont été coupés, l'axe de patins de frein et les patins sont montés. Il n'y avait de freinage que sur les roues arrière.
On voit, par rapport à ma main qu'elle n'est quand même pas très grosse. Les modéles originaux étaient plus grands, imprimés sur du carton plus large que nos standards. J'ai quelques planches originales qui ont survécu.
vue de l'arrière pour le montage des freins et de la lanterne
et de l'autre côté pour les franges du parasol et les leviers; attention de bien laisser la place à la barre au dessus des leviers.
Il restera quelques petites retouches de peinture à faire.
Je voulais faire un modéle assez réaliste tout en conservant l'aspect "enchanteur" des vieilles choses et en m'instruisant. On peut la construire sans complication (direction lanternes..) assez facilement.
J'espère que ce sympathique monument d'une époque où on admirait autant l'endurance de l'homme que celle de la machine vous aura plu. Au rythme ou je travaille, il y en aura peut être une autre l'année prochaine.
L'évolution des techniques rend réaliste et pas cher (récupération de jouets cassés) la fabrication d'un véhicule de cette série animé, éclairé et télécommandé. Pourquoi se priver? J'ai commencé un potemkine il y a environ six ans qui est échoué comme une carcasse de baleine sur ma table qui attend mon bon vouloir également.
J'ai des fichiers en *.dxf pour ceux qui seraient intéressés par des modifications , des agrandissements ou des réductions fidèles. Contactez moi par mp , je les mettrai sur le forum.
Je mettrai dans quelques jours quelques photos en meilleure définition dans mon album.
Amusez vous bien et surtout restez en bonne santé,
Denis
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Re: panhard et Levassor 1894
respect !!!! je ne m attaquerais jamais a un modèle comme celui si , rien que les roues me font peur !!!! bravo a toi c est super !