Des toilettes pour nos voyageurs
Posté : ven. févr. 24, 2023 9:56 pm
Voilà un sujet qui n'inspire pas trop. Et pourtant, qui (qui prend le train souvent), n'a pas eu un jour une "obligation" urgente à résoudre très rapidement sous peine de catastrophe humiliante? J'ai cherché des images sut internet, manifestement, le sujet n'inspire guère. On en voit un petit bout qui dépasse du coin de la gare ou on suppose que ces lieux d'aisance sont à l'intérieur des grandes gares. Mais dans les petites gares de campagne, ce n'était pas le cas. Ma recherche documentaire sur internet ne m'ayant pas convaincu, je suis allé sur Gallica où j'ai trouvé un admirable ouvrage (il y en a sûrement d'autres) d'un certain Pierre Chabat, simplement intitulé "bâtiments de chemin de fer". On y appelle encore les gares des "embarcadères". Six cent pages de bonheur! Il y a des tas de plans et de dessins dignes des "steam punk" de maintenant, témoins du triomphe de la fonte moulée, de la cornière en acier et des immenses verrières. C'est de la deuxième moitié du dix neuvième siècle, mais il y a certains des édifices décrits encore debout aujourd'hui!
Je me suis inspiré de ces dessins pour recréer un de ces édicules qui font vrai mais sont complètement imaginaires. Je viens de finir la construction et j'ai donc des planches à jour. On peut en tirer un modèle très simple, mais ceux que j'ai construits (il y en a deux) ne sont pas faciles à monter.
Les voici avant les dernières retouches de peinture (demain). et La deuxième image est un peu floue mais il y en aura de meilleures quand je finirai.
Il faut du carton de 0,8 à 1 mm d'épaisseur pour faire les murs, du papier fort 160 g pour des détails et du papier 80g pour imprimer les planches. J'ai essayé de mettre toutes les indications utiles sur les planches. On aura aussi besoin d'une chute de papier alu brillant pour le miroir des toilettes "dames" et d'un peu de cellophane pour les vitres des petites fenêtres de la lampisterie/huilerie attenante. Je n'ai utilisé que de la colle à bois plus ou moins diluée (avec un peu d'eau) passée au pinceau ou à la pipette pour les points de colle et un peu de cyano liquide. Il y a assez de dessins pour faire un bâtiment. J'ai tiré directement la page des accessoires sur du 160 g. Le toit a été agrandi et la planche modifiée. Je découpe grossièrement le carton pour chaque élément avant de les coller et de les laisser sécher entre des gros livres sans valeur à la couverture pelliculée. Pour les murs et les toits, il y aura un doublage à poser dans un deuxième temps. C'est bien plus facile. Ici, il y a les pièces d'un autre bâtiment que je vais bientôt réaliser. Ce sera le dernier d'une longue série.
J'ai commencé par des détails pendant que les couches séchaient sous presse (c'est le cas de le dire!) en haut à gauche, les six portes (recto et verso). Faire attention au sens des poignées, les charnières ne passent pas de droite à gauche quand on passe le seuil. Il y a un jour en haut et en bas des portes des toilettes fermantes. En dessous, les ronds ocre jaune, seront des sonnettes d'annonce d'arrivée un train. J'avais oublié d'en faire pour ailleurs. En bas à gauche, les fenêtres. Elles sont cinq, il n'en faut que deux par bâtiment, je les ai faites tout de suite et j'en ai fait une de plus, au cas où... Le morceau de feuille qui les porte est collé sur le haut , sur un morceau plus grand. Ça servira quand on posera les barreaux sur les fenêtres. Les bidons d'huile et les ampoules en stock sont choses précieuses. tout est compté aux compagnies de cette époque.
À droite en haut, l'objet du jour, les bancs percés et les urinoirs. En dessous, on trouve le plafond des toilettes et la cloison de séparation "hommes"/"dames".
À ce sujet, ce n'est que dans le livre cité plus haut que j'ai trouvé les indications "officielles" fin dix neuvième. On n'utilisait pas les playmobiles pour distinguer un homme d'une femme ou éventuellement d'un animal! C'est l'homme moderne qui utilise les hiéroglyphes et qui dactylographie avec le seul pouce là où un arriéré utilisait ses dix doigts...
Je pense qu'à cette époque proche de la préhistoire, une femme était une enfant jusqu'à ce qu'elle devienne, sans crier gare, une dame!
La suite un peu plus tard!
Je me suis inspiré de ces dessins pour recréer un de ces édicules qui font vrai mais sont complètement imaginaires. Je viens de finir la construction et j'ai donc des planches à jour. On peut en tirer un modèle très simple, mais ceux que j'ai construits (il y en a deux) ne sont pas faciles à monter.
Les voici avant les dernières retouches de peinture (demain). et La deuxième image est un peu floue mais il y en aura de meilleures quand je finirai.
Il faut du carton de 0,8 à 1 mm d'épaisseur pour faire les murs, du papier fort 160 g pour des détails et du papier 80g pour imprimer les planches. J'ai essayé de mettre toutes les indications utiles sur les planches. On aura aussi besoin d'une chute de papier alu brillant pour le miroir des toilettes "dames" et d'un peu de cellophane pour les vitres des petites fenêtres de la lampisterie/huilerie attenante. Je n'ai utilisé que de la colle à bois plus ou moins diluée (avec un peu d'eau) passée au pinceau ou à la pipette pour les points de colle et un peu de cyano liquide. Il y a assez de dessins pour faire un bâtiment. J'ai tiré directement la page des accessoires sur du 160 g. Le toit a été agrandi et la planche modifiée. Je découpe grossièrement le carton pour chaque élément avant de les coller et de les laisser sécher entre des gros livres sans valeur à la couverture pelliculée. Pour les murs et les toits, il y aura un doublage à poser dans un deuxième temps. C'est bien plus facile. Ici, il y a les pièces d'un autre bâtiment que je vais bientôt réaliser. Ce sera le dernier d'une longue série.
J'ai commencé par des détails pendant que les couches séchaient sous presse (c'est le cas de le dire!) en haut à gauche, les six portes (recto et verso). Faire attention au sens des poignées, les charnières ne passent pas de droite à gauche quand on passe le seuil. Il y a un jour en haut et en bas des portes des toilettes fermantes. En dessous, les ronds ocre jaune, seront des sonnettes d'annonce d'arrivée un train. J'avais oublié d'en faire pour ailleurs. En bas à gauche, les fenêtres. Elles sont cinq, il n'en faut que deux par bâtiment, je les ai faites tout de suite et j'en ai fait une de plus, au cas où... Le morceau de feuille qui les porte est collé sur le haut , sur un morceau plus grand. Ça servira quand on posera les barreaux sur les fenêtres. Les bidons d'huile et les ampoules en stock sont choses précieuses. tout est compté aux compagnies de cette époque.
À droite en haut, l'objet du jour, les bancs percés et les urinoirs. En dessous, on trouve le plafond des toilettes et la cloison de séparation "hommes"/"dames".
À ce sujet, ce n'est que dans le livre cité plus haut que j'ai trouvé les indications "officielles" fin dix neuvième. On n'utilisait pas les playmobiles pour distinguer un homme d'une femme ou éventuellement d'un animal! C'est l'homme moderne qui utilise les hiéroglyphes et qui dactylographie avec le seul pouce là où un arriéré utilisait ses dix doigts...
Je pense qu'à cette époque proche de la préhistoire, une femme était une enfant jusqu'à ce qu'elle devienne, sans crier gare, une dame!
La suite un peu plus tard!